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[Rec] Les quatre sceaux - Récit achevé

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[Rec] Les quatre sceaux   - Récit achevé - Page 2 Empty Re: [Rec] Les quatre sceaux - Récit achevé

Message par Invité Sam 25 Fév - 23:42

Hé bien, j'avais lu les deux premiers actes avant de m'inscrire, j'ai lu les autres ce soir, je dois dire que je trouve que c'est de mieux en mieux... Pas grand chose à dire à part continue... Comme les autres, je n'emcombrerais pas entre chaque acte mais tu peux me croire que jles lirais ^^

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[Rec] Les quatre sceaux   - Récit achevé - Page 2 Empty Re: [Rec] Les quatre sceaux - Récit achevé

Message par Invité Dim 5 Mar - 16:02

Après la pire grippe du siècle (et comme par hasard c'est moi qui en éccope...) j'ai pu me remettre à écrire (ba oui pour la concentration c'est pas top...) :

ACTE 8

Cirewyr se laissa tomber à terre, il était vraiment trop fatigué, le mage paraissait être également exténué, ainsi que le Druchii qui tentait de le cacher quelque peu.
« Cela ne sert plus à rien pour nous de courir, nous les avons semés depuis un long moment… »
Ils s’arrêtèrent également et jetèrent leurs affaires au sol, ils s’assiérent précipitamment afin de tenter de reprendre le souffle qui n’avait cessé de leur manquer quelques instants plus tôt.
« Bon, par votre faute nous en avons bavé là-bas ! J’espère avoir des explications ! »
Cirewyr dévisagea le Druchii, il ne pouvait pas attendre un peu ? Il lui demanda de parler alors qu’il souhaitait se reposer…
« Je n’ai pas vu grand chose… Mais je crois que c’est la faute de Agredith.
- Tu rejète la faute sur lui maintenant ?
- Parce que c’est la vérité… Dit la personne intéressée. »
Il fixait une branche devant lui, comme pour ne pas regarder l’Elfe Noir dans les yeux, il serrait contre lui un vieux grimoire rapiécé.
« Bon sang mais qu’est ce qui t’a prit idiot ? Tu voulais nous faire tuer peut être ? Ou retrouver tes amis ? Ou est-ce tout simplement l’inconscience ? »
Il ne répondit pas.
« Pauvre crétin !
- Je suis désolé… »

Vealath ouvrit son sac et en déversa le contenu, divers éléments tel que du bois, des raisins, de l’herbe et du pain se tenaient là.
« Où-a-tu amassé tout ça ? Demanda le Sylvain.
- J’ai un peu fouillé dans des maisons sans occupants, dit il avec un petit sourire narquois. »
Cirewyr empoigna des baies et les renifla, méfiant…
« Elles ont l’air étrange ces baies…
- Elles sont surtout immonde, mais comme vous avez sûrement des goûts bien différents de moi, je me suis dit que ça devait être normal…
- Fais moi voir ces baies et quelques autres éléments…Demanda l’Asur. »
L’Asraï lui tendit le bras et il attrapa les cercles de couleur brune ainsi que diverses herbes. Il les étudia pendant quelques instants avec de s’écrier à haute voix :
« Tu a volé des éléments alchimiste !
- Quoi ? »
Il regarda de nouveau les éléments dans sa main et lui dit de nouveau :
« Tu a volé des éléments servant à la fabrication de potions ! Pas étonnant que ça n’avait pas un bon goût. »
Le Druchii eut une mine stupéfaite, il en avait ingéré !
« Et bien si demain tu deviens un Elfe Bleu il faudra s’inquiéter un peu, plaisanta Cirewyr.
- Et ça te fait rire toi ! J’ai peu être ingéré du poison figure toi !
- Mais non, poursuivit le mage, il n’y a rien de vraiment nocif, cela devait appartenir à une vielle femme qui devait se faire des tisanes.
- J’ai toujours été chanceux… »
Le Sylvain avait un sourire malicieux au coin des lèvres, les Elfes Noirs sont aussi parfois amusant…

« Pour changer de sujet, je vais vous dire pourquoi l’alarme s’est déclenchée… »
Les deux compagnons se tournèrent vers l’Asur, le sérieux revenu sur leur visage.
« Pour ma part je n’ai presque rien vu… Dit Cirewyr.
- Mais justement tu a vus quoi ? Lui demanda le Druchii.
- Nous étions très près de la salle du trésor de Alakath Neliln quand il m’a dit tout à coup : ‘Je reviens tout de suite’. Il s’est mit à courir et il a disparut en un clin d’œil. Je l’ai appelé mais il n’a pas répondu, deux-trois minutes après, l’alarme s’est déclenchée et il est revenu en courant vers moi et en disant : ‘Ca va mal, on va devoir se dépêcher de prendre l’artefact !’ Après nous nous somme précipité dans la salle, nous avons dû combattre quelques gardes et en fuyant un peu à l’aveuglette ensuite nous somme tomber sur toi…
- C’est pas possible, qu’est ce que tu a fais à ce moment là ? Une envie pressante peut être ? »

L’Asur ne dit rien de nouveau, mais finalement il soutint le regard de Vealath et il montra un vieux grimoire usé par le temps qu’il tenait dans ses mains.
« C’est à cause de ça que nous avons eut des problèmes… »
Ses compagnons le dévisagèrent puis regardèrent le livre qui venait de leur dévoiler.
« Et qu’est-ce donc que ton livre ? Demanda Cirewyr.
- Mémoires de ‘Lusthor de Marienburg’.- Euh… En quoi ça va nous aider ton livre d’histoire ?
- Tout simplement parce que c’est les mémoires du prêtre qui a réussit à enfermer un démon très puissant dans un tout petit objet dans une tour à la lisière d’Athel Loren. Ca ne vous rappelle rien ?
- Ca me fait penser, continua Cirewyr, que le démon nous avait parler d’un ‘vieux crétin’ ayant réussit à l’enfermer, c’est sûrement lui non ? »

Ils ne parlèrent plus, conscient qu’ils avaient peut être une chance d’échapper au joug de la monstruosité démoniaque. Ce fut l’Asur qui brisa ce silence.
« Je me suis vaguement souvenus pendant une de nos escales qu’autrefois j’avais eu un cours sur ce personnage, je me suis alors souvenus que nous possédions un ouvrage sur cet homme. Voilà comment j’ai déclenché l’alarme, en volant ce livre… »

« Mais c’est une chance inespérée ! C’était le Druchii qui parlait. Avec ce livre nous pourrons en apprendre plus sur les moyens pour lutter contre ce démon, et ainsi nous pourrions le vaincre et retrouver nos vies d’avant…
- Bien sûr, continua Cirewyr, en somme il faudrait plus féliciter Agredith que le punir parce qu’il a déclenché l’alarme magique.
- Oui c’est ça, après on va aussi le féliciter pour les gardes qui nous…

Un bruit de tonnerre gronda, en regardant le ciel les trois Elfes ne virent aucun éclair, mais une voix tonna bientôt envers eux :
« Et bien mes chères vermines, vous avez le second de mes plaisirs ? »
Ils se turent tous, espérant qu’il vienne à l’instant d’arriver, et qu’il n’avait pas entendus leur conversation quelques instants auparavant…
« Oui nous l’avons, même si ça na pas été bien facile…
- Pour le prochain ça sera encore bien pire, croyez moi… »
Ils se demandèrent où cette fois-ci ils allaient pouvoir être envoyés, avant qu’ils ne puissent le découvrir le démon parla de nouveau :
« Fort bien, vous allez donc vous rendre au lieu de mon dernier artefact. J’espère que vous ne me décevrez pas… »

Encore un éclair multicolore, un effet d’aspiration, puis de nouveau plus rien...

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Message par Invité Mer 15 Mar - 23:58

ACTE 9

La première chose qui frappa le mage Asur quand il se remit de la téléportation fut la chaleur accablante qui le foudroya instantanément. Il faisait une température extrême ! Un rapide regard aux alentours lui montra qu’ils se trouvaient tous les trois dans le désert. Mais pas n’importe quel désert, un type d’endroit surplombé de gigantesques dunes de sables, sans aucune trace de vie végétales et animales autour d’eux… Une vraie fournaise.
« Le paysage s’annonce triste, dit il à ses compagnons… »
Ils le dévisagèrent comme s’il venait de dire une bêtise.
« Bien, continua le Sylvain, comme il n’existe pas énormément de désert dans le monde et qui plus est, un désert susceptible de contenir un artefact puissant. Quelqu’un à une idée d’où nous sommes ?
- Tu ne le sais pas ? Demanda le Druchii. C’est évident bien sûr, nous somme en Khemri. Le désert des pyramides, des cités regorgeant de joyaux, pierres précieuses et d’œuvres d’art. Mais s’il s’agit du désert aux milles richesses, il doit exister bien plus de danger qu’on ne le croit…
- Pourquoi ? Cette terre est peuplée d’autochtones peu enclins à nous accueillir ?
- Tu n’es jamais sortis du fin fond de ta forêt n’est-ce pas ? Sais-tu qui sont les Rois des Tombes ?
- Et bien effectivement je n’ai jamais eu affaire à ce peuple. De mémoire il me semble même que personne ‘du fin fond de ma forêt’ n’ait jamais eu de problème avec eux. »
Les deux Elfes regardaient l’Asraï, il n’avait jamais dû en effet, sortir vraiment un jour de sa forêt pour ne pas connaître Khemri. De plus ce royaume n’a sûrement jamais eu l’occasion d’envahir Athel Loren puisque ce pays sommeil d’un repos éternel.
« Ce pays, commença de nouveau l‘Elfe Noir, est maudit. Chaque nation, ou presque, à déjà eu affaire avec eux, il s’agit des morts réveillés. Les guerriers ensevelis de Khemri se lèvent parfois et défendent leurs trésors cachés de tous, ils sont les adversaires les plus terrifiants qu’il doit exister…
- Ha si mon peuple a déjà eu affaire avec eux alors. Autrefois un nécromancien s’est mis en tête de détruire Athel Loren, les chants de lamentations pleurs encore les guerriers valeureux tombés ces sombres jours…
- Non, poursuivit Agredith, les Rois des tombes du désert ne possèdent pas de Nécromanciens. Il me semble avoir entendu parler de prêtres si puissants que leurs sorts peuvent instantanément ôter la vie du plus vivant des vivants, et également des rois si forts qu’ils peuvent briser les os d’un Saurus d’une poigne. C’est d’ailleurs de la main de l’un de ses seigneurs morts que l’un de mes amis est mort.
- Sans doute, maugréa le Druchii, mais la pire des choses qu’il faut combattre à cette armée, est la peur… Lorsqu’un épais nuage de sable brouille la vue, que des soldats sortis des cauchemars s’avancent vers toi et qu’une foule de créatures minuscules sortent du sable pour te ronger les jambes…C’est la peur qui vient te chercher, souvent suivis de la mort d’ailleurs.
- Bravo ! Quel magnifique état des lieux ! »
Les trois compagnons tirèrent leurs armes en direction de la voix qui venait de s’élever. Ils virent cinq cavaliers à l’arrêt, l’un légèrement de tête et fort mieux habillés que les autres qui frappait dans ses mains. Un seul regard suffisait pour voir qu’il s’agissait de soldats impériaux, ou plutôt de mercenaires impériaux…
Agredith se maudit pour ne pas les avoir vu, le soleil était si fort que la chaleur rendait flou les images du sol. Même l’Elfe Sylvain, habitué à voir le danger avant les autres, devait avoir perdu une partie de la vue.
« Vraiment, poursuivit l’homme de tête, je n’aurais pas pu mieux parler de ce foutu désert aussi bien que toi le type en noir. Ca ne fait que quatre jours que nous sommes dans ce désert, et même pas dans les royaumes profonds de Khemri et j’ai déjà perdu près de quarante hommes. Bah ! J’en ai encore une tripotée sous la main !
- Excusez-moi, l’interrompit Cirewyr, mais qui êtes-vous ?
- Moi ? Richter Ergrard, le second, général mercenaire et trésorier payeur également des combattants de la franche bagarre, une vraie bande de têtes brûlées mais il n’y a pas plus brave, je peux vous le garantir !
- Bref, vous êtes venus pour piller quelques tombes des Rois morts n’est-ce pas ? Le ton de Vealath n’était en rien sympathique…
- Humpf, tu es de bonne humeur toi hein ? »
Il prit une flasque d’un liquide, probablement un alcool quelconque, et en but deux grandes gorgés avant de se remettre à parler.

« Bien sûr qu’on est ici, disons pour ‘s’accaparer des trésors’, qui n’a jamais rêvé de faire fortune en une seule expédition ? Nous avons tout pour réussir ! Une solide base d’hommes capable de tenir dans la pire des positions, des arquebusiers équipés des derniers prototypes d’arme à poudre, de la cavalerie lourde pour les impétueux et même trois pièces d’artilleries pour les grosses bestioles !
- Ainsi que deux jambes pour les prendre à votre cou. »
Le général mercenaire fit les gros yeux à l’impétueux Druchii qui gardait un visage impassible.
« Et qu’est ce que tu connais du courage ? Hein ? L’efféminé ?
- L’efféminé est sûrement plus capable de tenir son épée droite que celui qui l’insulte. »
Les hommes qui escortaient Ergrard pouffèrent de rire, il était certain qu’avec ce qu’il buvait il ne devait plus avoir les mêmes réflexes que quand il était jeune…
L’humain devenait encore plus rouge qu’il ne l’était déjà avec le soleil et l’alcool.
« Et tu te crois peut-être capable de tuer plus de mort vivant que Richter Ergrard ? Tu veux que je teste tes capacités ?
- Voulez vous les tester ? »
Ils se défièrent du regard un petit moment avant que l’homme n’explose d’un rire gras.
« Et bien, on peut dire que tu as du culot toi ! Au moins tu ne manques pas de cran ! Ca te dirait de venir avec nous ? »
Les trois Elfes se regardèrent avec des regards étonnés.
« Mais d’abord, vous êtes bien des…Elfes de l’île d’Ulthuan ?
- Et puis quoi enc…
- Oui… OUI nous somme bien tous des Elfes d’Ulthuan. Il n’y a rien à dire la dessus, n’est-ce pas ?
- Bien sûr, confirma Cirewyr.
- Ouais c’est ça… Même si l’Elfe de Naggaroth ne paraissait pas convaincu…
- Et bien parfait ! Un trio d’Elfe c’est toujours une bonne affaire, par contre au niveau du payement on verra ça plus tard hein ? Allez venez, je vais vous présenter notre caravane. »
L’homme fit demi-tour à son cheval et se préparait à rejoindre ses éclaireurs, il glissa un mot à l’un d’eux :
« Je t’avais bien dit que j’avais vu un jet de lumière derrière cette colline ! L’alcool ne me rend pas fou, contrairement à ce que dises certaines personnes… L’un d’eux ressemble à un mage et a dû lancer un sort quelconque… »

Cirewyr demanda à ses compagnons :
« Mais nous ne pouvons pas les suivre, nous ignorons s’ils vont dans la bonne direction.
- Je vais lui demander, suggéra le mage. Monsieur Richter ! »
Le général mercenaire se retourna, les sourcils froncés, apparemment il ne fallait pas l’appeler seulement par une partie de son nom complet…
« C’est quoi le problème ?
- Et bien, vous allez en quelle direction avec vos hommes ?
- Question stupide par excellence ! Vous n’êtes pas ici pour vous rendre aux quatre pyramides jumelles ? C’est les seules bâtiments à des centaines de lieues autour. Si vous n’êtes pas ici pour ça que faisiez vous là à lancer des sorts ?
- Euh… Disons…
- Nos affaires ne regardent que nous, mais nous allons effectivement à cet endroit. L’Elfe Noir semblait s’être débarrassé de toute politesse envers les humains. »
Il se tourna vers ses compagnons de voyage.
« Si nous somme précisément ici, et avec comme seul endroit possible à trouver un objet rare des pyramides, c’est probablement la seule possibilité. Donc nous ferions mieux d’avoir de la compagnie sur ces routes… »
Il héla le mercenaire :
« Non c’est bon, il n’y a aucun problème. »
Il jeta un regard mécontent à cet Elfe habillé de Noir, ‘quel impertinent !’ devait-il se dire.

Les Elfes suivirent les cavaliers éclaireurs jusqu’à une grande dune qui donnait une vue dégagée sur la compagnie de la franche bagarre, et quel spectacle !
Devant eux devait se tenir bien un millier de soldats équipés, plus ou moins bien, une colonne de redoutables piquiers avec leur invincible mur de lance, suivit par des dizaines d’arbalétriers aux traits meurtriers. Et bien d’autre régiments se tenaient là, des épéistes, de la cavalerie légère et lourde, des hommes avec des ailes de cuir dans le dos, des ogres et même quelques nains, et ce qui fermait la marche n’était pas le moins redoutable, trois redoutables canons tirés par des chevaux fermaient la marche. Le spectacle dépassait l’entendement, une telle armée dans une expédition en Khemri était tellement improbable.

« C’est parfaitement normal qu’il ait engagé beaucoup de soldats ce Richter. Vealath ne paraissait pas étonné le moins du monde. C’est malgré tout un homme moins imbécile que la moyenne. Il a déjà dû venir en ces terres, et il doit savoir qu’il lui restera bien peu d’hommes à leur retour…
Malgré tout il est de bonne augure d’avoir un si grand nombre de soldat alliés autour de soi. Même s’il s’agit de misérables humains…
- De quoi parlez-vous Elfes ? Demanda le second de la famille Ergrard.
- De rien, rejoignons vos hommes, suggéra Agredith. »

Le trésorier payeur de l’armée revenu, la colonne se remit en branle…

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Message par Invité Dim 19 Mar - 0:20

Pour me faire pardonner de mes anciens retards :

ACTE 10

« La nuit va bientôt tomber, dit le Sylvain à son compagnon Asur.
- En effet, je pense que nous n’allons pas tarder à dresser un camp… »

L’armée de la franche bagarre continua de marcher encore quelques lieues avant que le général Ergrard se retourne sur sa selle et hurle à ses hommes :
« Allez les gars, on dresse notre foutu camp ici ! »
La plupart des hommes furent heureux d’entendre cette nouvelle, après tout ils marchaient depuis ce matin, et les pauses étaient rares.
Comme une formidable mécanique, chaque homme s’attela à sa tâche et le camp fut dressé bien avant que le soleil ne disparaisse entièrement. Puis les soldats vaquèrent à leurs occupations, certains commencèrent à préparer à manger, d’autres à boire tout leur saoul, certains se faisaient quelques passes d’armes, d’autres encore faisaient le tour du camp pour commencer leur rôle de sentinelle et enfin deux Elfes restèrent plantés au milieu du camp, ne sachant pas quoi faire…

« Au fait, où est passé le Dru…Vealath ? Demanda le mage à l’Asraï.
- Je l’ignore, il doit se balader dans le camp et ruminer comme à son habitude contre les humains. Ce n’est pas le meilleur moyen de se faire des amis… »
L’Asur s’assied sur une caisse posée derrière un chariot de transport, il sortit le livre ‘Lusthor de Marienburg’ et se mit à le lire. Après quelques minutes, le guerrier des bois le rejoignit et s’adossa contre le chariot.
« Alors, que dit ton livre ? Il est encourageant pour nous ? »
L’Asur ne détacha pas les yeux de l’ouvrage tout en répondant :
« J’ai appris des choses…intéressantes. Notamment que cet homme est mort depuis plusieurs dizaines d’années déjà.
- Donc on ne pourra pas compter sur son aide ?
- Pas vraiment non. Mais j’ai appris bien d’autres choses…
- Par exemple ? »
Cette fois-ci il détacha son regard du livre et regarda son compagnon dans les yeux.
« Tout d’abord, cet homme était un sorcier extrêmement puissant, s’il avait eu la longévité d’un Elfe, nul doute qu’il aurait dépassé le plus puissant des archimages. Mais au lieu de ça il n’a vécu qu’une soixantaine d’année, et…anonymement.
- Anonymement ?
- Cet homme, après avoir reçu l’enseignement nécessaire pour contrôler les vents magiques, s’est retiré au plus haut d’une tour reculée proche de la forêt d’Athel Loren…
- Mais c’est…
- Oui, la tour du chagrin oublié comme vous l’appelez, vous les Asraï. C’est dans cette tour qu’est maintenant le démon. Et apparemment il risque d’en sortir bientôt…
- Comment ça ? »
Agredith regarda autour d’eux pour voir si aucune oreille indiscrète n’était proche et poursuivit :

« Les artefacts que nous devons lui ramener, ils lui permettraient apparemment de libérer un pouvoir, mais ça je ne sais pas encore quoi. Mais ce n’est pas ça le plus important… »
Cirewyr était tout à l’écoute des paroles de son interlocuteur.
« Il existe bien un moyen de le vaincre, enfin de le rendre inoffensif. Autrefois, alors que Lusthor étudiait une formule oubliée du temps, il invoqua sans le vouloir un démon d’une puissance extrême. Ce démon qui venait des abysses était un élu du Dieu Tzeentch. Le dieu du Chaos avait, il semblerait, créé le parchemin sur lequel on pouvait lire la formule pour convoquer le démon, et il aurait envoyé ce parchemin dans notre monde. Laissant le hasard décider si cette monstruosité pouvait régner sur une partie de ce monde, à moins qu’il n’ait tout calculé…
Au final, le démon fut invoqué par le malheureux Lusthor, inconscient de son acte. Mais la téléportation des abysses à notre monde laissa le démon affaiblit pendant quelques instants, et le mage humain combattit avec la plus puissante magie qu’il pouvait avoir, le démon. Il réussit auprès d’un effort titanesque à transférer l’essence même de la créature dans une couronne magique. »

« Mais avant de sceller la couronne, Lusthor mit au point un sort pour affaiblir le démon. Ce sort divisa le démon en quatre : l’âme, le corps, la magie et l’essence vitale. Ces quatre éléments furent enfermés dans quatre sceaux. Malheureusement, je n’ai pas encore complètement étudié le livre. Il me faudra encore du temps pour…
- Combien de temps te faut t’il pour achever de l’étudier ?
- C’est là le problème, il faut séparer l’essentiel du superficiel dans ce livre. En fait, je n’en ai strictement aucune idée. Cela pourrait être demain à l’aurore comme cela pourrait être dans un an.
- Le seul problème c’est que nous n’avons pas de temps ! Notre quête peut s’achever dans quelques jours au plus tard !
- Si tu as une solution, je suis tout ouïe. »
Bien sûr que non l’Elfe des bois n’avait pas de solution, et tout deux le savaient.
« Essaye juste de ne pas perdre de temps, c’est tout ce que je te demande…
- Au fait, que feras-tu si nous sommes libérés de l’emprise du démon ? »
C’était la première fois qu’un membre du groupe s’intéressait à la vie de l’un de ses compagnons.
« Je retournerais en Athel Loren pour défendre ma famille.
- Tu as de la famille ?
- Oui. Une compagne et un jeune Elfe d’Athel Loren, voulant suivre les mêmes voies de son père… »
Agredith adressa un sourire à son homologue des bois.
« J’ai du mal à t’imaginer avec ta famille, tu es si distant…
- Hors de ma forêt je suis comme cela. Mais le trait le plus… »
Ils furent interrompus par un soldat qui bouscula Cirewyr. Après avoir regardés autour d’eux, ils virent que la plupart des soldats délaissaient leur travail pour aller tous dans la même direction. Vers le centre du camp.
« Un défi ! Criaient les soldats humains.
- Ca, je suis prêt à parier que Vealath fait des siennes… Dit Agredith. »

Ils se rapprochèrent de la foule d’humains qui entourait un feu, un Elfe était dos au feu et six hommes lui faisaient face.
« Tu vas payer pour m’avoir insulté sale enflure d’Elfe !
- Est-ce une insulte de dire la vérité ?
- LA FERME ! Les gars, faisons lui la peau !
- Je ne demande que ça, dit l’Elfe Noir à voix basse… »
Les cinq hommes tournèrent autour de lui comme des loups en chasse, Vealath n’avait même pas tiré ses lames courbes des fourreaux.
« Ne vous entretuez pas mes garçons, une simple ‘éducation’ suffira. C’était Richter Ergrard qui venait de parler. »

Le Druchii regarda autour de lui du coin des yeux et repéra celui qui allait attaquer le premier.
‘A gauche !’
Le soldat sur la gauche se jeta sur lui, son marteau de guerre près à percuter un crâne d’Elfe. Mais Vealath ne se laissa pas surprendre et il enfonça le pommeau de son épée dans le nez de l’humain en dégainant ses lames. L’homme mit ses deux mains sur sa blessure et se mit à gémir.
‘Derrière moi !’
Grâce au feu derrière lui, il pouvait apercevoir l’ombre de l’humain dans son dos, et elle se rapprochait. L’Elfe Noir pivota, avec sa première lame il éjecta l’arme de l’agresseur, et le plat de l’autre vint percuter le côté droit de sa tête, le sonnant.
Il se remit dos au feu, faisant face aux autres soldats. Le téméraire sur sa droite l’attaqua, l’Elfe mit ses lames en croix au niveau de ses jambes et les releva juste avant que la lance ne perfore ses poumons, ses deux épées levées, il les fit frapper simultanément les deux côtés de la figure de l’humain, toujours avec le plat de ses lames. Un mince filet de sang coula des oreilles de l’homme qui s’écroula.

Les trois soldats restant n’en revenaient pas, en moins d’une petite poignée de secondes, il avait déjà réglé le compte de la moitié des agresseurs !
« Venez tous les trois en même temps, ce sera plus rapide, les provoqua t’il. »
Ils se jetèrent tous les trois sur lui en abattant respectivement, une hache, une épée courte et un poignard, et un lourd gourdin cerclé de fer. Il para la hache de sa lame gauche, l’épée courte et le poignard simultanément avec la droite, et évita le gourdin.
Il s’ensuivit une danse frénétique pour passer les défenses de L’Elfe, il ne cessait de parer les attaques et évitait les plus puissantes. Il avait fait de leur attaque une attraction de cirque ! Ils ne pouvaient jamais le toucher, virevoltant, parant et esquivant.
Soudain il esquiva la hache, trancha la chair de la cuisse de son porteur, et il planta son épée droite dans l’épaule du guerrier au gourdin. Ils reculèrent tous les deux en tenant leurs blessures.
Le premier guerrier au nez brisé se releva et se prépara à lui mettre un coup de son marteau de guerre dans le dos, mais le Druchii tourna sur lui même et colla son pied dans la mâchoire de l’humain qui fut projeté dans les bras d’un homme qui regardait la scène.
Vealath se tourna vers le dernier agresseur, tous les spectateurs étaient éberlués de voir cette scène, certains encourageait le dernier guerrier et d’autres l’Elfe.
« Et bien, dit-il au soldat devant lui, on n’aime pas le portrait hideux de la vérité ?
- Sale charogne ! »
A peine eut-il prononcé ces mots que les épées courbes de l’Elfe tranchèrent les lames de l’humain jusqu’à la garde. Sans armes il avait encore moins de chance…
« Tu va voir vermine ! Hurla t’il en direction du guerrier noir »
Il prit un bouclier qui traînait par terre et sortit un fléau de son dos. Le bouclier n’était qu’une vulgaire planche de bois, mais le fléau luisait légèrement d’un éclat bleuté…
« Je vais te briser les os !
- Mais viens donc, je n’attends que ça. »
L’insulté fit tournoyer son fléau devant lui, pour obliger l’Elfe à reculer.
« Vraiment trop facile. »
Aussitôt eut-il prononcé ces mots qu’il fit plonger son épée sur la chaîne du fléau, qui s’entoura sur la lame. Vealath éjecta l’arme d’un geste, sans que son propriétaire ne pus la maintenir dans sa main. D’un geste une lame trancha le bouclier en deux, en laissant la main sauve, et l’autre lame taillada le visage de l’humain.
Il hurla de douleur et ses équipiers lui portèrent secours.
« Toi ! Son visage dégoulinait de sang. Je te jure sur ma vie que je te ferais payer ceci ! Je t’en fais ma parole ! »
L’Elfe Noir se mit à rire.
« J’attends ce jour avec impatience… »
Il se rapprocha de la foule de curieux qui s’écarta pour le laisser passer. Les deux Elfes le rejoignirent.
« Bon sang mais qu’est-ce que tu as fait ?
- Je ne voulais pas rouiller alors je me suis un peu entraîné… Et puis, je déteste vraiment les humains.
- Tu les considère comme inférieurs peut-être ? »
Vealath s’arrêta de marcher, il se tourna vers l’Asraï.
« Je les déteste surtout pour ce qu’ils sont capable de faire… »
Il n’ajouta pas un mot et rejoignit sa tente.

« Même s’il reste un Elfe Noir, je trouve qu’à force, il parle plus…
- Est-ce un bien ou un mal ? Demanda Cirewyr.
- Avec eux, va savoir… »

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Message par Invité Dim 19 Mar - 0:48

Toujours aussi agréable à lire ! bravo et continue Slayne !

Ghorg

PS : ceci est un message d'encouragement ! n'hésite pas à le supprimer quand ton récit sera fini. Wink

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Message par Invité Jeu 30 Mar - 21:46

Merci pour ton commentaire, et je ne le supprimerait pas, ils sont trop rare pour les éliminer ^^

ACTE 11

Le jour pointait fébrilement sa lumière sur le camp de la franche bagarre, déjà les hommes commençaient à ranger leurs affaires et à défaire une partie du camp.
Ils se rassemblèrent bientôt près d’un groupe d’Halfings qui préparait des repas, on pouvait malgré tout lire sur le visage des cuisiniers qu’ils auraient préféré garder cette nourriture pour eux-même.
Le trio Elfe sortit de leur propre tente et rejoignit les humains qui attendaient pour leur ration, ils parlaient :
« Tu te rends quand même compte que tu a envoyé cinq hommes au tapis et défiguré un troisième ?
- Ho ça va. Vous n’allez pas me reprocher de m’entraîner un peu…
- Tu appelle ça s’entraîner ? Pour moi c’est faire souffrir les autres, rien de plus. »
Chacun eut finalement une écuelle remplie d’une épaisse soupe agrémentée de quelques bouts de viande.
« Je comprends mieux pourquoi ils ne peuvent se battre correctement, quand on voit ce qu’ils mangent…
- Chut ! Tu vas offenser le cuisinier… »
Celui-ci, un Halfing de petite taille mais fort de corpulence, les regardaient d’un mauvais œil, peut-être avait t’il entendu.

Quelques instants plus tard, l’ordre fut donné de lever le camp, et rapidement l’armée était prête à repartir sur les chemins de la gloire.
Ceci n’intrigua personne mais aucun soldat ne se risqua à s’approcher du Druchii, les exploits de hier soir étaient profondément gravés dans les mémoires, et ce pour longtemps. Seuls les deux compagnons Elfes le côtoyaient, sachant bien qu’il ne les attaqueraient pas par plaisir.
Ils expliquèrent tous deux à Vealath le fruit des découvertes du mage et ils parlèrent sur le fait qu’il serait possible ou pas de lutter contre le démon.

La marche se poursuivit sur des dizaines de lieues encore. Le paysage était triste, les immenses dunes de sable laissaient parfois place à de gigantesques plateaux désertiques avec un sable brûlant les pieds même à travers les bottes de cuirs. Les hommes paraissaient harassés mais ils ne faiblissaient pas, ils continuaient leur longue marche vers les monuments aux morts.

Le cavalier éclaireur Kerg s’élança vers Richter Ergrard, pas trop vite pour ne pas attirer l’attention des soldats…
« Monsieur, je crains que nous ayons un problème.
- Et bien quoi ? Parle vite !
- Cet endroit, il paraîtrait qu’il soit gardé par les plus féroces créatures de Khemri, je n’en ai jamais vu mais il paraît que nombre d’armées ont été défaites ici…
- Foutaise ! J’attends ces culs desséchés avec impatience moi ! »
Mais de puissants et lourds bruits se firent aussitôt entendre, comme un gigantesque roulement de tambours, et cette écho se rapprochaient…

« En formation de contre-défense les gars ! On va leurs montrer comment se battent les hommes de la franche bagarre ! »
Tous ses hommes répondirent d’un hurlement de joie, ils étaient apparemment impatients d’en découdre. Ils se mirent en position avec les piquiers au premier plan, les arbalétriers et arquebusiers au second et la cavalerie lourde au troisième.
Vealath rejoignit les rangs des piquiers, Cirewyr et Agredith quand à eux allèrent avec les troupes de tir.

Une forme se dessina au dessus de la colline, c’était l’image d’un crâne, mais ce crâne là était bien trop grand pour appartenir à un simple squelette…Bien trop grand.
La franche bagarre ne put contenir un hoquet d’horreur en voyant une douzaine de géants d’os franchir le haut de la colline et s’immobiliser. Ils fixèrent la troupe comme un humain regarderait un insecte à écraser…
Ils avancèrent simultanément d’un pas lourd et pesant en direction de la première ligne de piquiers. Les soldats humains semblaient avoir perdus l’envie de sa battre et même Vealath déglutit de cette vision d’horreur.
Un bruit similaire à un coup de tonnerre se fit entendre et l’un des amalgames s’effondra, un boulet de canon l’ayant traversé de part en part. D’autres détonations suivirent et touchèrent les géants, certains s’effondrèrent mais la plupart continuèrent leur avancée méthodique.
Soudain, alors qu’ils n’étaient plus qu’a quelques dizaines de mètres des rangs compactes de soldats, ils se mirent à courir, à charger.

Les soldats renforcèrent leurs rangs et dressèrent un mur de pointes de métal pour stopper l’avancée de ces monstres, les arbalétriers et arquebusiers tirèrent tous de concert, même le mage lança un projectile magique et son confrère sylvestre décocha quelques flèches. Mais presque tous ces carreaux, balles et magie furent stoppés par les armures des gigantesque golems d’os.
Ils s’enfoncèrent dans les rangs en envoyant voler des soldats, en tranchant tous ceux qui étaient à leurs portés et percutant les soldats qui n’avaient pas pu fuirent. Vealath courut vers les jambes de l’amalgame de plus proche, celui qui était armé d’une gigantesque lame faisant presque sa propre taille et qu’il maniait à deux mains, et lui taillada les jambes de ses lames. L’immense créature le regarda avec mépris et d’un seul revers de sa main d’os, il l’éjecta de sa force prodigieuse. L’Elfe s’écroula plusieurs mètres plus loin, du sang s’écoulant de ses oreilles…
Les rangs furent désorganisés par la charge et tandis que chaque moulinet de leur lame tuait des dizaines d’hommes, Richter donna l’ordre de se replier.
« Reculez les gars, vos ridicules fourchettes ne leurs font rien ! »

Ils reculèrent tous et laissèrent passer entre eux la solide cavalerie lourde qui attaquait à son tour, elle percuta également les géants et elle frappa au niveau des articulations, là où les armures n’étaient pas. Certains s’effondrèrent sur des chevaliers en tombant, d’autres continuèrent de faucher les troupes qui les encerclaient.
Sur un ordre du général mercenaire, tous se retirèrent du corps à corps sanglant et revinrent près de la caravane, laissant les deux derniers géants devant les puissants canons prêts à faire feu.
Trois coups de tonnerre, trois effondrements. Les géants s’étendaient sur le sable, brisés la plupart par de lourds boulets d’acier trempé.
Les hommes hurlèrent de joie, même s’il y avait eut quelques dizaines d’entre eux qui étaient mort, ils avaient vaincu ces monstres d’os.

Mais les cris de joie s’éteignirent bientôt, quand chacun eut vu le nuage de poussière qui se profilait au loin.
« Malepeste ! J’espère que vous avez prié vos dieux les gars, parce que là ça promet un fort joli carnage. »
Les hommes se reformèrent après les paroles de leur général et firent face à l’ombre de l’horizon grandissante.
Agredith et Cirewyr se lancèrent dans la direction de leur infortuné camarade gisant à terre. Après un sort de guérison et une bonne paire de baffe il se réveilla.
« Bon sang, qu’est ce que j’ai prit, je savait que les géants étaient d’une grande force mais là c’est au dessus de ce que j’aurais pu imaginer… »

Ils allèrent voir le général mercenaire, celui-ci était occupé à mettre ses troupes en ordre et lui même à se préparer à l’inévitable, c’est-à-dire en buvant sa flasque d’alcool en longues et saccadées gorgées.
« Monsieur Ergrard, combien de temps avant que cette armée ne se rende jusqu’ici ?
- Humpf, pas plus d’une heure hélas. D’ici là la plupart de mes hommes auront envie de prendre la poudre d’escampette. »

Une construction attira le regard de Cirewyr sur l’Est, il vit une pointe noire fixer le ciel, derrière plusieurs dunes de sable. Il pourrait bien s’agir de l’endroit où sont les pyramides jumelles.
« Monseigneur Richter, qu’elle est donc le lieux où il y a des constructions là bas ?
- Ha ben tiens, c’est justement l’endroit où nous devions nous rendre. Et dire que je ne le verrais peut être même pas… »
Les Elfes se regardèrent et pensèrent à la même chose.
« Humain, lui adressa le Druchii, nous allons aller là-bas. C’est sûrement là où nous devions aller.
- Quoi ? Vous vous foutez de moi ? Je vous engage, vous combattez pour moi et ensuite on se partage le butin, c’est ce qu’on a dit non ?
- Une seule nous intéresse, rien de plus. Nous vous laissons tous le trésor, mais nous devons récupérer cet objet au plus vite, peut être aurons nous finit notre besogne et pourrons nous revenir vous aider.
- Pff, fichez moi le camp bande de rapaces, je suis sûr que vous allez vous enfuir avec le trésor, dit il en détournant les yeux des trois compagnons. »
Vealath lui tournait déjà le dos, prêt à partir.

« Sieur Richter Ergrard le second, regardez moi ! »
Agredith avait une mine sombre, l’humain le regarda.
« Je vous jure que nous ne toucherons pas à votre trésor. Dès que nous avons finit nous revenons ici. Je vous le promet. »
Richter regardait l’Asur d’une mine déconcertée. Se demandant sûrement s’il mentait ou s’il disait au contraire la vérité.
« D’ailleurs, poursuivis Cirewyr, s’il manque un objet important à votre conquête à cause de nous, venez à la lisière nord-ouest d’Athel Loren et parmi les arbres demandez Kelthyr, c’est mon frère. Et il vous dédommagera.
- Vous n’êtes donc pas tous Asurs.
- Non, seul moi le suis.
- Et alors votre amis à l’allure dérangeante, il n’a pas l’air de faire parti de vos peuples. »
L’intéressé se retourna.
« L’un te promet de ne pas toucher à ton trésor, l’autre de venir en Athel Loren demander réparation. Moi je peux te promettre qu’en posant le pied à Naggaroth, tu périras dans l’instant. »
Il s’éloigna, ses deux compères le suivirent.
On pouvait apercevoir à l’horizon que le nuage approchait…

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Message par Invité Mer 22 Nov - 23:40

Oups, j'avais complètement oublié de mettre mes nouveaux actes ici, je répare mon erreur par petit bout, voici l'acte 12 :

ACTE 12

Les trois compagnons approchaient des trois formes sombres, des figures de charognards volaient ça et là, ne présageant rien de bon augure…
« Bon, on ne reste ici pas plus de temps qu’il n’en faut. Des dangers rôdent par ici. Et ils sont nombreux… Laissa entrevoir Vealath.
- Bien sûr, seulement le premier problème se pose, c’est qu’elle pyramide qui contient l’artefact ? Demanda son homologue d’Ulthuan. »
En effet, devant eux s’étendaient maintenant trois pyramides décorée de façon morbides, mais aucune ne laissait voir qu’elle contenait l’objet magique…
« Bon nous devrions procéder comme nous le devrions décemment le faire. Chacun de notre côté nous allons explorer une pyramide chacun.
- Ca me parait logique, argumenta Cirewyr.
- Faites attention cependant, elles doivent contenir bien des dangers, dit l’Asur.
- Pffff, tu me prends pour qui ? Je ne suis pas du genre à risquer ma vie pour rien. A plus forte raison vu la malédiction au dessus de nous… Cependant, il y a un point positif à tout ce remue-ménage : Les forces des morts de sables sont partis combattre l’humain Ergrard, donc nous pouvons nous aventurer à l’intérieur de ces constructions alors que le gros des troupes n’est pas ici.
- Néanmoins…
- Néanmoins il faut être prudent, poursuivit l’Asur, même si les troupes sont parties, on ne peut pas en dire autant des pièges et des systèmes de protection. »

Ils se scindèrent, chacun allant vers une pyramide. Chacun seul…

Cirewyr franchisait une lourde porte de pierre entrouverte, un orque n’aura certainement pas pus passer par le faible espace permettant de se glisser à l’intérieur, mais pas un Elfe.
Il déambula dans un gigantesque hall, décoré de magnifiques décorations faites d’or, de pierres précieuses, de teintures délabrées par les affres du temps représentant des conquérants, des élaborations des citées…
« Par Isha, qu’elle civilisation cela devait être ! »
Il continua dans un gigantesque et sinueux escalier, il monta pendant ce qui lui paru être un temps interminable, et finalement, il déboucha sur une un couloir très sombre et empli de poussière.
Il fit quelques pas en avant, tout en scrutant l’obscurité de ses yeux perçants ; mais rien ne révélait un possible danger autour de lui. Il marcha encore un peu, il eut tout juste le temps de sentir le contact d’une ficelle sur sa jambe, et d’entendre un léger déclic, tandis que le sol se dérobait sous ses pieds.

Vealath quand à lui, se promenait dans une vaste salle, elle possédait trois étrange fenêtres, l’une devant lui, et deux sur les côtés, de plus, sous chacune de ces fenêtres se trouvaient une petite porte, chacune étant usée et ébréchée par les affres du temps.
« Bon, là que pourrais-je choisir comme chemin ?
Celle-ci me semble représenter un serpent. »
En effet le symbole à-demi effacé représentant un serpent enroulé sur lui même se situait au dessus de l’ouverture. En regardant au plus loin dans les ombres lointaines de la fenêtre, il ne put absolument rien voir, rien ne l’engageait à y pénétrer, sauf s’il n’y avait rien dans les autres entrées.
La seconde possédait un oiseaux taillé à même la roche, mais en y regardant de plus près et en imaginant les traits effacé, Vealath se rappela que dans une telle nécropole, il devait plutôt s’agir d’un charognard, un vautour sans doute. Il n’aperçut également rien au travers de l’ouverture dans la pierre.
Quand à la troisième esquisse, ce n’était rien d’autre qu’un simple crâne de squelette, mais possédant un soleil sur le front. Au fond du couloir se trouvant derrière le fenêtre, il pouvait voir un promontoire légèrement éclairé par deux torches, ce qui était étonnant aux yeux du guerrier vu qu’à part ces deux flambeaux, sa pyramide étaient totalement morte…
« Bon, je ne vais pas m’essayer à la voie la plus sûre, mais à la moins risquée. »
Il pénétra dans la salle du crâne…

Agredith quand à lui, se déplaçait avec une certaine assurance, plus insouciant du danger que ses deux comparses. Confiant dans ses capacités de mage et à sa capacité à repousser les morts vivant, une prédisposition apprise par son maître de magie, il oublia un instant que la pyramide pouvait tout à fait être piégée.
« Allez créature des ténèbres, sortez de vos tombes et marchez contre moi, vous saurez de quelle trempe sont fait les Asurs de la légendaire Ulthuan. »
Mais aucun serviteur mort ne fit son apparition, au grand dam du mage.
Il déboucha finalement, après une longue marche, sur…un labyrinthe.
« Pfff, c’était tellement évident que je ne m’y attendait pas… »

Vealath franchit en quelques pas la distance qui le séparait du petit édifice. Toutefois ces quelques pas s’étaient avérés très dangereux, puisque certains dallage lui paraissaient plus que suspect… En sus, le coin juxtaposant la porte était recouvert de sable, comme s’il avait jaillit du sol. Mais il arriva sans encombre au centre de la pièce.
Il y vit aucun objet, mais des hiéroglyphes parcouraient la roche de part en part, lui donnant une allure des plus solennel et indestructible. Ne parlant pas le Nehekarien et ne sachant encore moins le lire, le Druchii ne sut quoi faire.
Peut être l’artefact se trouvait à l’intérieur même de a pierre, peut être cela était une indication vers son lieu réel, ou peu être cela n’avait aucun rapport avec l’objet de leur quête…

Un bruissement le tira de ses pensée et il dégaina ses deux lames recourbés, près à faire face à toute éventualité. Il eu en face de lui, une vision des plus effrayante, une immense monstruosité morte-vivante venait de jaillir du sable, elle possédait une forme vague d’un scorpion, mais enrichit de moult crânes et renforcé par des métaux. Deux yeux d’un rouge luisant apparurent sur le devant de la carcasse et le dévisagèrent, sans aucune expression notable, la vacuité absolue…
La créature chargea, Vealath esquiva sur la droite et entailla l’une des nombreuses pattes de la créature, ceci ne la ralentissant même pas, comme si le coup n’avait même pas été ressentit. Elle pivota sur elle même et avança de nouveau en direction de l’elfe noir, mais cette-ci à une allure plus modérée, comme si la créature savait qu’en allant trop vite, le guerrier pourrai de nouveau esquiver. Elle tenta de planter son dard dans le visage Elfique, mais une rapide parade le fit dévier, frôla le visage de Vealath. Celui-ci se savait en mauvaise posture, d’ordinaire il fallait être au moins une dizaine de valeureux Druchii pour venir à bout de ces carapaces animés, à lui seul, ses chances étaient fort minces.
Il esquiva de nouveau en plongeant cette fois sur la gauche, ce qui lui évita d’être sectionné en deux par une énorme pince. Vealath riposta en tranchant de ses deux lames le présumé visage de l’animation morte-vivante mais ceci ne l’inquiéta pas le moins du monde, malgré que cette attaque sembla l’avoir légèrement ralentie.
La créature pivota sur elle même à toute vitesse et lança sa queue d’os sur l’infortuné Druchii qui évita de se faire percuter en sautant au dessus. Cependant la créature continua de tourner sur elle même, et alors même que Vealath étaient en l’air, elle le projeta d’un revers de sa pince contre le mur le plus proche. Il s’y écrasa avec force et lâcha ses deux armes, l’horreur amalgame se rapprocha lentement de l’Elfe tombant maintenant à terre.
Alors qu’il sentait la douleur le vriller atrocement, Vealath releva la tête et fut surpris de voir une silhouette se détacher de l’embrasure de la fenêtre d’entrée. Il se demanda si c’était l’Asraï ou encore l’Asur, mais il comprit bien trop rapidement que l’apparence squelettique et décharnée qui se distinguait dans la lumière ne pouvait être une créature encore vivante.
Il n’eut pas plus de temps pour y réfléchir, le scorpion avança vers lui en faisant claquer ses énormes pinces. L’Elfe Noir se remit prestement sur ses jambes et refit face à son adversaire, il claqua de nouveau ses pinces, comme s’il était impatient de voir le frêle guerrier mourir, bien que Vealath doutait fortement qu’un mort vivant ressente encore des émotions. Il remarqua en une fraction de seconde que l’une de ses épée étaient à un mètre devant lui, mais s’il avançait, la créature le taillerai en pièces. La créature chargea encore une fois, sans doute la dernière au vu de l’état du Druchii, il trouva néanmoins la force de se jeter, ni sur la gauche, ni sur la droite, mais entre les pattes de l’arachnéen, il en profita pour ramasser son arme. Il se mit à genoux et au moment où sa lame allait perforer le ventre d’os, le scorpion laissa tomber son poids sur l’Elfe, tentant de ce fait de l’écraser.
Mais le Druchii fut une nouvelle fois plus rapide.
Il se jeta au travers des pattes de la monstruosité et se retourna une fois sur ses pieds pour taillader la créature qui le cherchait du regard. Mais son bras s’immobilisa à quelques centimètres de la carapace osseuse. Vealath sentit son corps s’enfoncer dans la vacuité, et aucunes de ses pensée ne put lui faire bouger ses bras ou tout autre partie de son corps. Il crut être un pantin dont les fils auraient été noués… Une voix résonna dans sa tête, non pas dans sa tête, dans la salle. Avec un effort titanesque, il put tourner ses yeux dans la direction de l’entrée, il y vit de nouveau la figure squelettique, mais il comprit en voyant les yeux rouges luisants et un parchemin dans les mains, que ce n’était un simple soldat mort-vivant mais bel et bien un prêtre liche.
Le scorpion des tombes se tourna vers Vealath, une lueur malsaine dans une regard insensible. Il projeta son dard sur l’infortuné, qui ne pouvait toujours pas bouger. L’aiguillon traversa la manche de sa tunique et planta profondément dans l’épaule, mais Vealath ne cria pas, tout du moins il ne le pouvait pas. Il fixa d’un regard haineux, mais voilé de part le poison, l’amalgame faisant face, sachant que sa fin était proche, il ne servait à rien de lutter, en sus, avec un sort entravant ses mouvements.
Mais la mort se désintéressa de lui.
Vealath vit soudain la lueur dans les yeux du scorpion faiblir, pour finalement s’éteindre totalement, son corps s’affaissant et s’écrasant lourdement sur le sol en se disloquant. Le Druchii hoqueta de surprise et constata qu’il pouvait de nouveau se mouvoir et se tourna pour voir non pas une ombre dans l’entrée, mais deux. L’une d’elle étaie embrochée par l’arme de l’autre. Mais il ne pouvait tenir plus longtemps, il s’affaissa sur le ventre, le poison du scorpion parcourant ses veines, son corps ne pouvait supporter un tel flot de noirceur.

« Vealath ! »
L’Elfe Noir reconnu un bref instant la voix de son compagnon d’Athel Loren, avant de sombrer dans les ténèbres où il était né.

« Bon sang ! »
Cirewyr couru jusqu’au corps sans mouvement. Il le retourna et ouvrit une de ses fioles pendant à se ceinture avant de la verser dans son intégralité sur les lèvres du Druchii, déjà blanche, mais tournant de plus en plus vers un ton blafard cadavérique.
« Pourvu qu’elle suffisse… »
Les deux ombres restèrent dans le noir…

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Message par Invité Mer 3 Jan - 13:12

Ba non, ce n'est pas uniquement pour les Druchii ^^

ACTE 13

Les minutes passèrent dans le plus profond des silences, Cirewyr ayant sur ses genoux la tête de Vealath qui semblait être moribond.
« Ne meurt pas Vealath, ça ne peut finir comme cela… »
Une douleur soudaine envahie tout à coup le cœur du Sylvain, lui retirant un hurlement. Il aurait dit qu’une griffe le lui arrachai de son torse ou qu’elle le broyait de l’intérieur.

Mais la douleur se calma aussi vite qu’elle était apparut.
Cirewyr releva la tête.
« Vealath ? »
Il vit les deux pupilles de son compagnon s’ouvrir faiblement, laissant place à deux prunelles bleu nuit.
« Cirewyr ?
- Tu est vivant ! Qu’Isha soit louée ! J’ai vraiment crut que tu allait passer de vie à trépas !
- Humpf, ce sera mal me connaître, dit-il avec un faible rictus. Mais que s’est t’il passé ?
- J’ai déambulé dans la pyramide qu’on m’avait assigné, mais je n’ai rien trouvé, excepté un piège qui faillit me tuer, heureusement que je peux prendre la forme de volatiles, ça permet d’échapper aux trappes creusées dans le sol. »
L’Elfe Noir toussa, avant de constater que sa tête reposait dans les mains de Cirewyr, elles même sur ses genoux. Sa fierté l’emporta et il trouva la force de s’adosser contre le mur le plus proche.
« Mais…je parlait de là, dans cet endroit. Que m’est t’il arrivé ?
- Ho ça… Il laissa sa phrase en suspend en savoura le visage agacé de son interlocuteur. Après avoir visité ce que je devais visiter. Je suis venu voir comment tu te débrouillait, et j’ai eut raison. En arrivant ici j’ai vu une sorte de momie qui incantait de sombres paroles dans ta direction, lorsque je l’ai percée avec ma lame, on aurait dit que la magie présente dans l’air s’était évanouit.
- Je vois, c’était un prêtre ou un magicien de cette maudite cité. Il paraît qu’en les tuant, les créatures et les soldats morts qui sont sous leurs ordres tombent en poussière.
- Alors l’amalgame que tu combattait…c’était lui qui l’avait invoqué ?
- Sûrement… »

Un bruit de roulement de pierres vint du couloir de l’entrée, mais aucun signe de danger ne se manifesta.

« Et pour…moi ? Comment tu as vaincu le poison ?
- En fait il est loin d’être dissipé, il continu de se mouvoir dans ton organisme.
- Répète ça ?
- J’ai utilisé un remède pour te soigné, venant d’une des sources magiques d’Athel Loren. Elles sont normalement utilisées pour soigner la fatigue et les faibles maladies, mais dans le cas où celles-ci se révèlent puissantes, cela ne fait que retarder provisoirement les effets. Nous devrions bénéficier d’un certain temps.
- Et pour faire quoi ? Ca ne sert à rien si je suis condamné !
- Pour trouver Agredith bien sûr ! Il doit sûrement avoir une capacité propre à son rang de mage pour pouvoir te soigner. »
Vealath pouffa de rire, une moue ironique barrant ses traits maladifs.
« J’étais sûr que tu dirai ça. Faut croire que vous voulez à chaque fois que mon orgueil en prenne un coup n’est-ce pas ? »

Une violente quinte de toux acheva sa phrase.
« Nous devrions partir dès que possible. Cirewyr avait un visage à la fois inquiet et déterminé.
- Tu as sûrement raison. Et j’ai hâte de quitter cet endroit aussi… »

En tentant de se lever, le Druchii fut prit d’un haut le cœur, il se laissa tomber de nouveau contre le mur.
« Une minute, je dois me ressaisir.
- Alors fais le vite. »

Ils sortirent enfin de la pyramide, ils n’avaient pas pris la peine de fouiller les autres salles du bâtiment, mais ils pourraient le faire plus tard, quand le poids du temps ne se ferait plus sentir.

« Regarde, fit l’Asraï. »
Vealath s’exécuta et contempla l’endroit dans le ciel désigné par son assesseur. Au départ il crut voir des points noir danser devant ses yeux, et pensa qu’il s’agissait d’un effet secondaire du poison.
« Ne sont-ce pas des volatiles ? »
Cirewyr avait raison, après avoir cligné plusieurs fois des yeux, il nota qu’il ne s’agissait non pas de points noirs dansants à l’horizons, mais bel et bien de dizaines, peut être même d’une centaine de gigantesque oiseaux décharnés. Ils survolaient la dernière position connus du mercenaire Richter Ergrard. Une dune empêchait de voir ce qui s’y déroulait.
Une nausée empoigna l’estomac de l’elfe de Naggaroth, lui arrachant une vocifération.
« Humpf, continuons, je me sent de plus en plus aspiré dans le néant… »

Ils entrèrent dans la pyramide.

Après avoir déambulé quelques instants dans un couloir sans fin, Vealath s’écroula de douleur.
« Relève toi je t’en conjure !
- Comme si je faisais exprès de me rouler au sol ! Figure toi que ça n’a rien… »
Une violente quinte de toux stoppa net sa phrase.
Le sylvain se mit à réfléchir…

« Ecoute, je crois que le meilleur moyen est que je parte cherche Agredith, je reviendrai avec lui. Ca ne sert à rien de te traîner dans toute la pyramide…
« C’est cela, vas-y. Je préfère mourir seul de toute façon…
- Non, tu ne mourra pas. »
En tout cas pas tout seul pensa t’il en tournant les talons.

Cirewyr courut comme jamais il ne courut auparavant. Chacun de ses pas le faisait franchir une distance prodigieuse pour n’importe quelle créature, même pour les elfes.
Il bifurqua plusieurs fois dans ce couloir interminable et déboucha dans une vaste salle. De grands murs en faisaient le tour. Il entendit une voix :
« Par Asuryan ! Ca fais trois fois que je vois cette même pierre…en plus elles se ressemblent toutes !
- Agredith !
- Hum ? Cirewyr ? Alors comment ça s’est passé de ton côté ?
- Très mal ! Il faut vite que te vienne ici, Vealath va mourir d’empoisonnement !
- Nom de… Je voudrais bien venir…
- Alors fais le.
- Je voudrais bien le soigner…
- Et bien allons le faire.
- Et je voudrais bien que nous poursuivions notre quête…
- Mais alors quoi ?!
- Et bien, j’ai un très mauvais sens de l’orientation…
- Je vois… »
En effet, sortir d’un labyrinthe est déjà fort peu aisé. En sortir dans la direction où on le souhaite est encore pire.
« Attends un moment.
- Ho moi j’ai tout mon temps rétorqua l’Asur. »
Après un bref moment de réflexion, qui devait pourtant paraître une éternité au yeux d’un mourrant, Cirewyr se courba et se mit à muter. Sa peau net et claire devint rapidement foncée et un plumage recouvrit la moindre parcelle de son épiderme, sa taille diminua considérablement.. Ses bras fin se rétractèrent et se plièrent en deux. Ses yeux devinrent noirs, sa bouche devint un bec effilé et ses vêtements fusionnèrent avec sa peau et se recouvrir également de plumage.
En quelques secondes l’elfe nommé Cirewyr était devenu un aigle majestueux, au pelage sombre et au regard pénétrant.
« Cirewyr ? Que fais-tu donc ? »

‘L’oiseau’ prit son envol et fit le tour de la salle, il repéra vite l’Asur qui s’était assis sur un rocher marqué d’une croix.
« Est-ce toi ? »
L’oiseau se posa devant lui et émit un cris strident. L’instant d’après il reprit son envol et se posa sur un des murets proches, il regarda la configuration des murs d’un autre piaillement il fit comprendre que son compagnons devait le suivre. Ils arpentèrent une grande surface de la salle et prirent beaucoup de chemins et d’embranchement différents. Agredith devait se demander s’ils n’étaient pas en train de se perdre encore plus, lorsqu’il nota l’absence de mur en face, et que le chemin débouchait sur le couloir du début de la salle.
« Retour à la case départ, bougonna t’il. »
La figure à plume se posa et reprit sa transformation pour cette fois-ci, grandir à une vitesse phénoménale. Une carrure bien plus imposante qu’un elfe au moins.
La transformation achevée, l’Elfe d’Ulthuan hoqueta de surprise en découvrant un cheval au pelage gris clair.
Un hennissement plus tard, et l’Asur était sur le dos de la monture, tentant désespérément de s’accrocher là où il le pouvait pour ne pas tomber.

Ils arrivèrent après bien des difficultés, là où reposait Vealath. Plus pâle que jamais, la mort se lisait sur ses traits. Aussitôt déposé, Agredith couru jusqu’au corps cadavérique de l’habitant de Naggaroth tandis que Cirewyr reprit sa forme originel.
Le mage posa ses mains sur son propre cœur puis sur l’empoisonné. Celui-ci ne broncha pas, il devait être vraiment mal en point pour ne pas rejeter cette aide. Un éclair de lumière inonda la salle et se concentra sur le torse de Vealath.

S’ensuivit un long silence, sans que personne n’ouvrit la bouche.
L’elfe noir ouvrit une paupière. Son teint reprenait des couleurs.
« Qu’est ce que vous avez encore fichu pour être si long ?
- Ravit de te revoir également. Rétorqua amusé, Agredith. »

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Message par Invité Mer 3 Jan - 13:42

youhou ! cheers Slayne repart avec son récit des 4 sceaux !

Bien la suite, on a un elfe sylvain changeforme à ce que je vois ... intéréssant Very Happy

Mais que va-t-il donc se passer au prochain épisode ? tongue

Ghorg

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Message par Invité Sam 13 Jan - 23:43

Mais que va-t-il donc se passer au prochain épisode ?
Ca ^^ :

ACTE 14

Les trois Elfes se reposait dans les couloirs de la pyramide. Ils venaient de fouiller les trois pyramides à tour de rôle. Celle de Cirewyr ne contenait que des pièges. Vealath avait trouvé une salle gardée et avait faillit en mourir, les deux autres pièces de la pyramides étant obstruée, et enfin celle de Agredith ne contenant qu’un gigantesque labyrinthe, sans sortie.

Ils ne soufflèrent aucun mot. Jusqu’à ce que Agredith brise le silence :
« Peut être avons nous laissé échapper un indice. Que contenait donc ta salle Vealath avant que le gardien des lieux ne te tombe dessus ?
- Une stèle avec des inscriptions dans la langue locale.
- J’aurai dû être attentif à l’académie, j’aurai pus déchiffrer ces inscriptions…
- Hmpf. »
Ils restèrent quelques instants de plus dans les couloirs, Vealath continuant ainsi de récupérer. Soudain Agredith s’écria :
« Mais…et Richter Ergrard ! Nous l’avons oublié !
- Bah laisse donc, je serai près à parier quand ce moment il est face contre le sable.
- Raison de plus ! »
Ses deux comparses le regardèrent avec curiosité.

« Si Ergrard est mort, et sa compagnie décimée, qu’est ce qui retient l’armée des morts dans le désert ? Il peuvent revenir d’une minute à l’autre ! »
Cirewyr et lui firent de grands yeux. Pas Vealath.
« Bah, qu’ils viennent.
- Qu’est ce qui te prends ? »
Vealath fit des yeux noirs au mage, il se leva tout à coup et sa colère explosa :
« Il me prends que j’en ai assez de courir sans arrêt, que j’en ai assez de toutes ces épreuves pour achever un jeu inutile qui ne fera que voir mort à la fin. Voilà ce qui me prends ! Et il me prends également que j’en ai plus qu’assez de vous côtoyer et que si le seul moyen est de mourir, autant le faire en privant le démon de ses artefacts… »
Il ne put finir sa phrase. L’épée à deux mains de Cirewyr, qu’il n’avait jusque l’à pas sortie de son fourreau, frappa de son plat le visage de l’elfe noir. Celui fit une roulade pour se remettre sur pieds et dégaina ses deux lames courbes.
« Traîtrise, dit-il alors que la marque du plat de l’épée se dessinait parfaitement sur la peau laiteuse.
- Traîtrise ? Rétorqua le sylvain. Il fallait bien ça pour te remettre les idées en place. Si tu ne peux supporter le poids de ta propre vie, essaie alors de le faire pour les deux notre. On dirai que tu n’a pas encore compris à quel point notre situation est sans issue et que baisser les bras serai la dernière chose à faire ! Si nous avons ne serais-ce qu’une seule chance d’anéantir ce démon de la surface de ce monde, autant la saisir. »

Malgré ces belles paroles. Vealath avait installé un doute, et il le savait.
« Pour le moment, poursuivit Cirewyr, nous ferions bien de gagner l’endroit où Richter Ergrard se défend. Peut être est-ce notre unique chance de survie actuelle… »
Bien qu’ils ne répondirent rien, ses compagnons acquiescèrent en silence. Ils sortirent donc des couloirs à la douce fraîcheur et pénétrèrent dans le désert étouffant…

Près d’une heure plus tard, après bien des déboires à patauger dans un sable semblant faire tout son possible pour les attirer sous terres, ils entendirent de plus en plus distinctement des bruits de combat provenant de derrière une dune. Des bruits de lames s’entrechoquant, de flèches se figeant et de bien d’autres encore, mais pas identifiables, seule l’était celui du carnage.

« En haut ! »Vealath cria à temps.
Une poignée d’oiseaux ressemblant fort à des vautours décharnés tombèrent du ciel sur l’infortuné trio qui se jeta à terre dans une synchronisation parfaite, chacun s’écartant des autres pour esquiver les oiseaux de malheurs.
Aussitôt le premier posé qu’une flèche lui passa au travers du coup, sans toutefois qu’il en tombe mort, puisqu’il l’était déjà. Agredith incanta un sort et un reflet bleu se posa devant lui. Vealath dégaina ses lames et trancha net une des ailes du charognard le plus proche.
Une second flèche se planta cette fois-ci dans le sternum du charognard déjà embroché par le premier projectile, il ne broncha pas plus.
Un autre vautour tenta d’une prise de son bec effilé de sectionner du corps, la tête de l’Asur mais un flash bleuté repoussa la créature. Vealath acheva son ennemi d’un revers de son autre épée en tranchant la tête de son infortuné adversaire, puis il se jeta sur un autre de ces adversaires décharné et laissa voir une véritable tempête de lame.
Agredith posa sa main sur le sol du désert, il se concentra dans sa main et quand il l’a tendit sur son ennemi un pylône de sable s’en déversa et plaqua tout ce qui était sur son chemin, autant dire trois charognards. Mais étant habitués aux tempêtes du désert, cela ne fit que les salir davantage.
Cirewyr dégaina sa lame et la fit traverser un sternum pendant que Vealath pivota sur lui même et se servit de la force centrifuge pour trancher à une vitesse prodigieuse une tête décharnée. Agredith reçut un nouveau coup, mais celui-ci fut plus puissant et malgré le bouclier magique, il fut projeté au sol, se relever fut pénible pour lui car il commençait à ressentir de la fatigue.
L’elfe noir se courba en arrière pour éviter de se faire arracher la tête par un bec, tandis que son compagnon sylvestre n’arrivai pas à retirer son arme coincée dans le corps sans vie de son adversaire.
Après quelques tentatives infructueuses, Cirewyr mit son pied sur le corps où se figeait la lame, et tira avec force, plus que sa lame, c’est le sternum entier qui suivit et qui quitta le reste de la dépouille vivante. Son arme était toujours figée dedans.
Il ne restait que deux charognards.

Agredith fit prit son bâton à deux mains et canalisa de la force magique. Vealath fit tournoyer sa lame dans la main droite et infligea une profonde coupure à la tête du mort vivant. Cirewyr abandonna l’idée de récupérer son épée à deux mains pour le moment et reprit son arc, il acheva la créature blessée au visage d’une flèche dans le coup.
Quand au dernier adversaire, il se jeta sur l’Asur qui, en tentant de lancer un nouveau sort, avait relâché le premier, plus aucune barrière ne se dressait devant lui.
L’oiseau grêle lui infligea une profonde blessure à l’épaule, tandis que sa propre tête tomba sur le sable, tranchée par l’un des lames courbes du Druchii.

La blessure n’était pas très profonde, mais pour Agredith, c’était une effroyable douleur.
« Merci Vealath.
- Humpf. »
Il n’en demanda pas plus.

Cirewyr poursuivit :
« Nous devrions nous hâter, je n’entends presque plus de bruit de l’autre côté de la dune. »
En effet, ses oreilles ne le trahissaient pas, les tumulte s’était tût. Quelque soit le gagnant, ils devaient aller le voir de leurs yeux. Lorsqu’ils arrivèrent au dessus du monticule, Agredith ne eu le souffle coupée. Lui qui n’avais jamais vraiment vus l’horreur de la guerre de ses propres yeux, il l’a découvrit bien assez tôt.

Une marée de corps se tenait devant eux, que ce soit des corps humains, squelettiques, des statues, des ogres mercenaires et d’autres encore. Tous étaient désormais enlacées dans les bras de la mort, et celui de la non-vie pour ceux qui c’étaient déjà relevés une fois.
Seuls demeuraient quelques âmes vivantes sur ce champ de bataille, tout au plus une vingtaine de soldats, des mercenaires.

Le groupe descendit de la dune et se rapprocha des survivants du carnage. Des centaines de choses ornaient le sol, des corps bien sûr, mais aussi des armes, des flèches, des boucliers, des boulets de canon, et bien d’autres pièces de matériel. Même les troupes qui auraient dût être à l’abris lors de la bataille comme les pièces d’artillerie et les tireurs, gisaient face contre terre, leurs équipements ayant peu servit.
« Ils ont été contournés, déduisit Cirewyr. »

Ils marchèrent jusqu’à un soldat qui se tenait la tête dans les mains, à genoux, semblant se recueillir de ses proches morts.
« Héla mon brave, que c’est-il passé ? »
Il ne répondit rien, après une meilleur écoute, ils comprirent que l’homme priai. Pour lui même ou pour les défunts ? Ils n’auraient sût le dire.

« Dès le début nous nous somme crus perdu. »
Il avait achevé sa cantique et avait levé ses mains de son visage. Un visage las et perdus.
« Alors que nous pensions que toutes les troupes convergeaient de face, nous n’aurions pus nous douter…ça non…qu’il en serai venus de derrière. »
Sa voix se perdit dans le lointain, il regrettait amèrement ce qui s’était passé.
« En fait, ils ne sont pas vraiment venus de derrière, mais par dessous. Ils ont surgis du sol, massacrant, dévorant et étripant, à peine la bataille avait commencée que nous avions perdus nos lignes de fonds… »
Ils n’insistèrent pas.

« Et Egrard ? Qu’est t’il arrivé à ton employeur ? »
L’homme partit d’un fou rire dément, qui se finit un hoquet inquiétant. Il remit sa tête dans ses mains
« Un sacré homme, ça oui. Quand il a vu que l’issue de la bataille n’augurait rien de bon, il a gueulé si fort que mes oreilles en siffle encore, et ça pour sûr, ça à sacrément remonté les gars. Et le capitaine, et ben il les avaient bien accrochés, avec seulement une dizaine de gars sur les chevaux, ils sont partis dans les lignes ennemis ‘pour botter le cul du desséché en face’ comme il avait dit.
Il était partis se farcir le général et sa bande de joyaux drilles qui observaient la bataille, et ben après quelques minutes, alors que j’ai vus que j’allais y passer, et ben ‘y sont tous tombé sur le sol. Mais j’ai pas envie d’aller voir où est le capitaine, j’ai pas envie… »

Eux, ils en avaient envie, et se dirigèrent vers l’endroit où devait être le capitaine mercenaire lors de la fin. Ils firent les yeux ronds en le voyait là, adossé contre un rocher. Il n’était pas mourant, un peu blessé mais rien de préoccupant.
Si Agredith croyait en Sigmar, il aurai volontiers juré en son nom tant c’était incroyable.
« Ha vous voilà ! Tous les mêmes ! Je l’avais bien dit ! »
L’humain reprenait du poil de la bête.
« Vous allez bien Ergrard ?
- On dit : Sieur Richter Ergrard le second ! »
Cette remarque les fit tous sourire, sauf Vealath.

« Vous étiez où bande de bons à rien ? Vous n’avez aucun excuse, j’ai triomphé seul !
- Aidé de vos hommes…
- J’ai culbuté l’armée !
- Détruit l’invocateur des morts… »
A l’évidence, le Sieur n’aimant pas le ton qu’utilisait l’elfe noir.

« Et bien alors ! Tu souhaite me priver de la satisfaction d’avoir remporté ma bataille ? »
Vealath eu un rire de mépris.
« Vous les humains êtes décidément tous les même, et quand est-il de ton armée ?
- Bah, je pourrai de nouveau recruter des troufions, ça ne manque pas en Tilée. La franche bagarre sera remit sur pieds en un rien de temps ! »
Les deux autres Elfes firent des mines lugubre, comme s’ils venaient de voir la vraie nature de l’homme devant eux.

« De toute façon, rien qu’avec ce que j’ai trouvé sur les cadavres des commandants de l’armée des morts, j’ai déjà de quoi me renflouer. J’ai avec moi une extraordinaire fortune avec quelques objets seulement. »
A ces mots il sortit une sacoche avec une vingtaines de babioles de valeur…dont un gant noir cerclé d’or. Le gant de douleur du démon.
« Donne nous ce gant. »
Cirewyr non plus, n’usai plus de formules de politesse.
Le mercenaire referma la sacoche.
« Quoi ? Il n’en est pas question ! Je l’ai honnêtement gagné !
- En pillant des cadavres…
- Que j’ai tué !
- Ho et puis ça suffit ! »
Cirewyr dégaina son arc et décocha une flèche si rapidement que l’humain, et même les deux autres Elfes en furent surpris. La flèche emporta la sacoche et se figea dans le sol quelques mètres plus loin.

« Non mais ça va pas ?!? »
Richter couru pour récupérer son trésor.
D’une torsion du poignet, la flèche que le Sylvain avait tiré se retrouva dans sa propre main par magie, la sacoche encore accrochée au bout. Ses compagnons le dévisagèrent du regard.
« Je dispose de deux flèches magiques, et voici l’une d’elle. »

Alors que l’humain courrait vers eux en vociférant des injures, Vealath le tint à distance respectueuse en mettant ses lames en travers de sa route, sans le blesser toutefois.
Agredith réfléchissait.
« Nous allons garder la bourse, dit il froidement.
- Quoi ?! Il n’en est pas question ! »

Alors qu’il les traitaient des tous les noms possible et imaginables, une voix s’éleva dans leurs têtes.
« Parfait, parfait ! Comme je viens à l’instant de le ressentir, vous avez trouvé le dernier de mes précieux artefacts. »
Le démon pensèrent-ils tous les trois.
« C’est exact, dit l’Asur en avalant sa salive.
- Alors, vous voulez bien revenir à votre cher maître ?
- Un instant s’il vous plait ! »
Ils attendirent quelques instants avant que la créature ne leur réponde :
« Et bien quoi ?
- Etant donné qu’il va s’agir de notre dernier voyage, pourrions nous le faire à pieds pour revoir notre chère terre une dernière fois ?
- Qu’essayez vous de me raconter là ? »

Malgré qu’il essayai de se donner de l’assurance, Agredith avait son front en sueur. Il espérait que le démon ne puisse pas le voir.
« Et bien voilà, l’un de mes compagnons s’est plain qu’il ne reverrai plus jamais une paysage qu’il adorai. Disons…La plaine des murmures.
- Et bien ?
- Et bien nous pourrions, avec votre accord bien sûr, partir depuis cet endroit et revenir à la tour à pieds puisque cette plaine est proche de sa position. Pour mieux profiter de notre dernière route en quelque sorte. »
Ses compagnons lui firent des regards interrogateurs.

Le démon explosa d’un rire caverneux, qui fit l’effet d’une cacophonie dans leurs cerveaux.
« Et pourquoi pas ? Vous êtes si amusants vous les inférieurs… Après tout ce que je vous ai fais faire, je vous doit bien ça. Cependant sachez qui si vous essayé de me rouler en tentant de détruire, en cachant mes objets ou en cherchant à ne pas venir à la tour, non seulement je le saurai, mais de plus je vous le ferai payer au centuple. De toute manière cela ne vous servirai à rien.
Il éclata de nouveau de rire.
« Allez, en avant pour la plaine des murmures… »

Juste avant d’être téléporté, Agredith lança en direction du capitaine mercenaire qui les insultait toujours :
« Si tu veux récupérer ta sacoche, et ta fortune, tu ferai bien de te souvenir de ce que t’a dis mon compagnon sylvestre ce matin. »

Laissant là le mercenaire à la mine déconfite, ils se retrouvèrent une fois de plus, peut être la dernière, dans un tourbillon.


Dernière édition par le Dim 14 Jan - 22:17, édité 1 fois

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Message par Invité Dim 14 Jan - 16:42

et bien dis donc !! bravo !!

c'est vraiment bien écrit et l'histoire tient la route ^^

à quand le premier romans ?

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Message par Invité Dim 14 Jan - 21:40

Le changeforme manie une arme lourde ... étonnant, non ?
Très bon récit, une fois encore la suite es excellente.
Et comme toujours, je dépéris en attendant la suite Sad

El'

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Message par Invité Lun 15 Jan - 19:24

Le changeforme manie une arme lourde ... étonnant, non ?

pas du tout ^^ au contraire c'est meme mieux ^^ avec 4 attaques de force 6 en charge cc6

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Message par Invité Lun 15 Jan - 20:37

à quand le premier romans ?
Disons dans une trentaine d'année quand je saurai vraiment écrire.

Le changeforme manie une arme lourde ... étonnant, non ?
Ouais tu m'étonne, mais je suis tellement amoureux de la fig du noble avec une arme lourde que j'ai pas pus résister... I love you

4 attaques de force 6 en charge cc6
Interressant...Un seigneur à bien 4 attaques mais aussi une cc de 7 (en tout cas les druchii oui, pi'etre que les seigneur sylvains sont plus faibles dwarf ). Une erreure de frappe comme on en fait tous ^^

Merci des commentaires, ça fait toujours plaisir cheers


L'acte qui suit est un peu long, beaucoup de parlotte, mais on aprends pas mal de choses interressantes (enfin j'espère qu'elles seront interressantes ^^).

ACTE 15

Après ce tourbillon infernal, ils aperçurent autour d’eux un paysage assez accueillant en comparaison du désert de Khemri. Bien que selon les critères sylvains, c’était loin d’être le paradis.
Une grande plaine irrégulière et à perte de vue s’étendait autour de l’infortuné trio, cette plaine, tantôt plate, tantôt escarpée, leurs projetaient une vision d’un paysage infini. Timidement, quelques bosquets et arbres s’ajoutaient à cette étendue sauvage, mais aucune forêt ne se profilait à l’horizon.

« Dis moi Agredith, A quelle distance de ma forêt se trouve la plaine des murmures ?
- Une certaines distance, c’est une évidence.
- Et qu’est-ce à dire ?
- Environ cinq jour de marche, à pleine vitesse. »

L’expression de leur visage le fit pouffer de rire.
« Allons allons, un peu de marche à pieds ne peux pas faire de mal non ?
- Plutôt que de nous railler, dis nous plutôt ce que tu as en tête ! »
Vealath devenait déjà désagréable avant même qu’ils n’aient commencés à marcher.

« Ce n’est pas pour rien que tu as voulus que l’on soit transportés ici, alors dis nous pourquoi !
- Voilà voilà, pas la peine de perdre son calme.
- C’est surtout ma patience qui se dissipe… »
Le moral au beau fixe de l’Asur se dissipa promptement. Tout aurai été si facile avec deux compagnons d’Ulthuan à ses côtés, mais le destin en avait décidé autrement.

« C’est bien simple, pour commencer Cirewyr, je voudrai que tu appel à toi un oiseau ou un animal très rapide, si je ne me trompe, les membres de ton clan ont des affinités particulières avec les animaux.
- Et après l’avoir appelé, je fais quoi ?
- C’est bien simple, tu va lui donner un message et il va aller trouver ton frère. »

Le Sylvain eut un regard suspicieux.
« Et qu’est ce que je devrai dire à mon frère si je puis me permettre ?
- Tout simplement de prendre avec lui des confrères sylvestres et de se rendre à la charmante tour à qui on doit nos péripéties.
-… »
Etonnement, Vealath ne disait rien.

« Je suppose que par ce stratagème, tu veux que l’on se rende avec assez de combattants pour anéantir le démon ?
- C’est en effet ce que j’espère, souria t’il à pleine dent à Cirewyr. »

« Humpf…
- Un avis Vealath ? »
Comme d’ordinaire, son soupir laissait entrevoir qu’il allait encore faire des remarques sur la démarche de l’Asur, qui se demanda qu’elle serai sa réaction si c’était un Druchii qui avait fournit le même plan. Voulait-il juste avoir l’esprit de contradiction contre lui ou doutait-il tout simplement du plan ?
« Un avis ? Voyez vous ça…Une remarque plutôt : Vous pensez sérieusement qu’une maigre poignée de soldats et trois illuminés pourront défaire un démon de cette trempe ?
- Tu sais quelque chose sur lui ? »
Il détourna le regard, peut-être pour cacher quelque chose. Ou pas.

« Toujours est-il, poursuivit Agredith, que c’est probablement la meilleur alternative que nous avons pour le moment. Si vous avez quelque chose de mieux à me proposer je suis tout ouïe. »
Le silence fut la seule réponse.

« Bien, sur ce mes amis, en route, nous avons de la marche à faire, mais ne forçons pas sur l’allure, dès que nous trouverons un animal nous pourrons envoyer le message. »
Cirewyr était sûr d’avoir entendu le Druchii murmurer :
« Et voilà que maintenant nous somme amis, ben voyons… »

**
*


Après une bref heure de marche, ils trouvèrent un agglutinant d’arbres et de buissons autour d’un point d’eau. Un oasis de verdure dans ces gigantesque plaine.
Le changeforme tandis son bras et siffla une seule note, puis un magnifique faucon vint se poser sur son membre tendu.

Il fixa alors l’oiseau mais sans prononcer le moindre mot. Le volatile ne cilla pas, comme s’il écoutait des mots inaudibles.
« Et quand mon frère devra-il se rendre à la tour ?
- Je pense à la nuit du LeyKan.
- Très bien, dans précisément 5 jours alors ?
- Exact. »
Il fixa l’oiseau de nouveau et quelques instants plus tard il s’envola précipitamment.

« Ton frère sait-il contre quoi nous allons devoir nous battre ?
- Pas vraiment, moins je lui en dirai plus il se méfiera, et donc plus il apportera de guerriers. J’ai juste souligné le fait qu’il s’agit d’une puissance très grande et maléfique.
- Alors ça suffira… »
Vealath pouffa de rire, sûrement de mépris.

« Ha tiens ? On se décide à parler maintenant ? »
Agredith commençait à jouer à un jeux pas du tout au goût du Druchii.
« Allez dis nous, tu sais quelque chose sur le démon ?
- On peut voir ça sous cet angle, laissa t’il entendre avec un rictus. »
Les deux autres soupirèrent.
« Bon et bien si tu veux mourir dans à peu près cinq jours, libre à toi de nous faire des cachotteries. Mais si j’étais à ta place je n’hésiterai pas à parler…
- Si tu était à ma place tu comprendrai l’ironie de la situation.
- Raison de plus pour en parler… »

Il leur fit un regard noir, s’assied et s’adossa à une pierre.
« Pour faire simple, sachez tout d’abord que nous…par ‘nous’ je veux dire mon peuple…nous n’étions pas dans la tour pour tenter de contrôler le démon, mais bel et bien pour le détruire.
- Tiens donc ? Et on pourrai savoir la raison ?
- Cesse d’utiliser ce ton condescendant ! Il me rappel… »
Il n’acheva pas sa phrase, il tourna la tête et prit un air furieux.

« Comme je le disais, nous étions dans la tour pour le détruire. Et ce…à cause de la prophétie de la chute.
- Quoi ? »
Agredith connaissait bien cette prophétie, qui d’ailleurs ne la connaissais pas ?
« C’est quoi ? »
Ils se tournèrent vers Cirewyr avec des yeux incrédules.
« Excusez moi mais comme je passe la majeur partie de mes années avec pour seule compagnie des animaux, je m’instruit relativement peu sur les dernières nouvelles…
- Sauf que ce dont on parle est vieux de plusieurs millénaires. »
Il y eu un moment de silence.

« Je n’ai jamais été très instruit non plus vous savez…
- Non ça je l’avais remarqué. »
La remarque de Vealath le piqua au vif.

« Pour faire simple, cela parle du déclin de la race Elfique, du fait du détrônement de son roi par un elfe de haute lignée et qui commande aux démons.
- Et alors ? Notre ‘sympathique’ maître n’a pas l’air de faire partie de la gente Elfique si je ne m’abuse. »
Vealath soupira, de dépit.

« Est-ce que le nom de Fithral Faralas vous évoque quelque chose ? »
Agredith réfléchit un instant.
« N’est-ce pas l’un des suppôt de ton roi maudit qui combattit pendant la déchirure ?
- Surveille tes paroles ! »
Son ton les fit sursauter.
« Si tu utilise de tel termes pour nous désigner, il se pourrai qu’à mes yeux ta langue ne mérite que de se faire trancher ! Alors si j’entends encore un mot, ne serais-ce qu’un seul mot de tel provenant de ta bouche, tu risque de le regretter amèrement. »

« Cependant c’est bien cela, Fithral était l’un des généraux voué à Naggarythe. Cependant lorsque nous avons été…’exilés’... »
Dit-il en insistant sur l’Asur.
« De sombre rumeurs abondèrent sur Fithral et ses activités. Et bientôt, le bruit courut qu’il avait passé un pacte avec le dieux Tzeentch afin d’acquérir de nouveaux pouvoirs.
Evidement, peu de temps après les temples de Khaine avaient détruits sa demeure, bien qu’on ne trouva nul trace du corps de l’hérétique.
Le seul témoignage le concernant fut donné quelques jours plus tard. Une sentinelle l’ayant vu se diriger dans les désolations du Chaos. »

« Et qu’est ce qui…
- Bien des années s’écoulèrent ensuite. Et tout le monde ou presque oublia ce nom damné. Mais lors d’un attaque de pillards Druchii sur un camp de cultistes de Tzeentch, aussi improbable que ce soit…le nom de Fithral était mentionné, disant qu’il était devenu l’un des champion de son dieu et qu’il était transformé. »

Ils ne dirent plus rien pendant plusieurs minutes.

« Et…comment vous saviez qu’il…
- Les écrits continuaient de déblatérer des idioties sur le dieux du changement pendant un sacré nombre de pages. Mais vers la fin du livre une allusion était faite au fait qu’un humain devrai convoquer Fithral à une année précise, qui était déjà bien passée depuis le temps. Mais nous avons décidé de nous rendre dans le lieux où cette soi-disant convocation avait eu lieux.
Mais alors que nous étions sur le point d’enfermer le démon à jamais dans son plan démoniaque, des perturbateurs son apparus. »
Il souligna particulièrement le mot ‘perturbateurs’ et les regardants.

« Il existe donc un moyen autre l’attaque de front pour le renvoyer dans son plan ? S’exclama un Agredith plein d’espoir.
- Ouais. Mais il risque de poser problème. Il faut pour cela sceller définitivement les quatre sceaux, chose que le sorcier Lusthor de marin-machin ne put faire de part son manque de vitalité. Le fait d’avoir sceller partiellement les sceaux l’avait déjà épuisé, mortellement.
Il faudrait donc qu’un mage puissant s’occupe de sceller ces maudits sceaux. Or je doute des capacités de certains. »
Cirewyr se tourna vers son homologue d’Ulthuan, qui paraissait confus.

« Qui ne risque rien, n’a rien, comme on dit parfois. »
Sa voix manquait pourtant d’assurance.
« Mettons nous en route, nous pourrons finir cette conversation plus tard. »
Vealath se releva et ils se tournèrent vers l’Est.

Malgré tout Agredith avait une impression désagréable, depuis un moment il sentait des picotements dans sa nuque, bien que ceux-ci différaient de ceux du démon, il ressentait un malaise…

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Message par Invité Mar 16 Jan - 9:02

Interressant...Un seigneur à bien 4 attaques mais aussi une cc de 7
La, il parle du Noble Changeforme, pas du Seigneur. Le Seigneur c'est 5 attaques CC7.

C'est pas mal, effectivement, beaucoup de parlote, ils ont vraiment pas peur du démon (Fithral Faralas, c'est ça ?).

La suite !

El'

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Message par Invité Dim 11 Fév - 1:23

Mea culpa, ce forum possède un épisode de retard par rapport à l'autre forum ^^
Je me rattrape :

ACTE 16

Le petit groupe continuait son périple dans la plaine des murmures, pour eux ce temps de répit était plus que bienvenu puisqu’ils n’avaient pas pus à aucun moment se reposer correctement. Et les signes de leur lassitude se manifestèrent si vite qu’ils durent se reposer bien avant que la nuit ne tombe, et ce malgré le fait qu’ils marchèrent à une vitesse normale.

- Moi j’en ai plein les bottes, on s’arrête ici !
C’était encore une fois Vealath qui cherchait à en faire le moins possible. Après tout il pensait que le démon signerai son arrêt de mort, et ce contrairement à son homologue Asur qui gardait de l’espoir.

- Je pense que tu as raison, rien ne nous sert de toute façon de nous presser outre mesure.
A ce mots Cirewyr s’accouda contre un arbre et regarda le paysage sombrant dans le voile de la nuit.
- Bon et bien, alors nous allons rester ici…
- Exactement comme je le disais.
Vealath redevenait désagréable…

- Cirewyr ? Pourrai tu allez chasser un gibier pour un repas ?
- Bien sûr, une préférence quelconque ?
- N’importe quoi du moment que ça rassasie et que ce n’est pas trop mauvais.
L’Elfe Noir parlait de plus en plus.

Cirewyr déposa sa lourde lame à deux mains et tout en dégainant son arc il s’enfonça dans des bosquets proches.
Il restait ainsi de nouveau Vealath et Agredith, ce dont le Druchii pesta dans sa tête, car il redoutait qu’il fasse comme la dernière fois en exposant son misérable point de vue condescendant.

- Dis moi Vealath…
Ces trois mots firent afficher sur son visage une intense contrariété et lui arrachèrent un soupire.
- Que puis-je faire pour vous monseigneur Agredith ?
Son ton clairement ironique amusait toutefois l’apostrophé.

- Et bien, ce matin, tu as dit que…ma manière de parler te rappelai quelque chose…
Le visage du Druchii se fit soudain très noir.
- Et pourrai tu en parler d’avantage ? Tu parlai de quelqu’un ? Je sais que cela ne met regarde pas mais…
- Cela…ne te…REGARDE PAS !!!
Le fait d’avoir parlé lentement, puis d’avoir hurlé affola Agredith pendant un cours instant.
- Excuse moi, je ne pensai pas que cela t’énerverai à ce point…

Le Druchii détourna le regard et se mit en tête d’allumer un feu. Mais les branches qu’il utilisai se révélaient trop humide pour brûler aisément avec un petite flamme.
L’Asur régla le problème en utilisa une petite boule de feu sur l’amas de branches.
- Espérons que des Dryades colériques ne viendront pas nous botter les fesses pour avoir brûlé un fagot de bois, gloussa t’il.
Mais Vealath ne parla plus.

En attendant le retour du Sylvain, ils s’occupèrent comme il le pouvait. Mais il revint vite, avec sur le dos le cadavre d’une créature de la taille d’un renard.
Ils préparèrent rapidement l’animal et le dégustèrent.

Après ce modeste repas, ils ne surent quoi faire, et aucun d’eux ne savait quoi dire. Vealath lui ne voulait rien dire.
- A votre avis ? Que ferons nous quand nous ne serons plus liés par la malédiction du démon ?
L’elfe noir et le sylvain regardèrent leur homologue aux question saugrenue.

Cirewyr s’adossa contre la bouche d’un arbre et tout en regardant le ciel voilé de noir il leur répondit :
-Moi c’est bien simple. Je retrouverai sans doute ma famille et mon clan. Ou bien peut être que je reprendrai ma route seule dans les bois, ou que je resterai dans mon foyer…
Agredith s’interposa.
- Attends ! Tu veux dire que tu hésite entre retourner à ta famille ou rester seul ?
- Et bien oui, qu’elle est le problème ?
- Mais comment peut-tu faire un choix pareil ! Si tu est tel que je le pense, tu choisirai sans hésiter ta famille !

Cirewyr se contenta de sourire doucement.
- Ce n’est pas si simple voit-tu. Il existe en premier lieu une différence de mentalité entre Ulthuan et les habitants d’Athel Loren.
- Est-ce une raison ? Une différence de mentalité ?
- Demande cela à Vealath et tu constatera par toi même.
Mais l’Asur n’osa pas demander, il connaissait déjà la réponse.

- De toute façon ma famille sais très bien qui je suis, c’est à dire un changeforme. Ils sont conscient que le fait d’être dans la forêt sans eux me permet de mieux la défendre. Et en défendant la forêt je défendant ma famille.
- Pour ne pas les voir au final ! Quel est la logique de tout ceci ?
- He he…
Le ricanement de Vealath n’était guère dissimulé.

- Trop de bons sentiments, mène toujours à sa propre perte.
Il souria à Agredith.
- D’une part il faudrait que tu sache ce que sont de bons sentiments avant d’en parler avec tant de légèreté ! Et de l’autre je ne t’ai pas demandé ton avis.
Le sourire mesquin disparu des lèvres.

- Si tu tiens à raccourcire ta vie, libre à toi de me parler sur ce ton.
Il se leva.
- C’est pas vrai ! Vous n’allez pas encore recommencer !
Ils regardèrent avec suspicion Cirewyr.

- Je commence à en avoir assez de vous voir vous chamailler, je peux comprendre que vous ne vous aimez pas, mais ce n’est pas une raison pour le crier à tue-tête ! Ho et puis ça suffit.
Ce disant, il prit sa couverture et s’en alla dormir quelques enjambées plus loin.
Laissant Agredith et Vealath en tête à tête.
Ils se défièrent du regard pendant de longues secondes.

- Tu ne peux pas t’empêcher de semer le Chaos à chacun de tes faits et gestes n’est-ce pas ?
- Exact, c’est d’ailleurs très dur de résister quand c’est pour semer la zizanie dans la vie d’un Asur.
Ils continuèrent de se regarder.

Finalement ils allèrent se coucher, l’un maugréait envers l’autre, et le second avait un petit sourire.

*
**


Le lendemain, l’humeur était aussi maussade que le temps. Le ciel était gris et personne ne parlait. Mais ils marchaient toujours dans la même direction.

La paysage quant à lui, changeait doucement. Il passait d’un gigantesque terrain parsemée de quelques rares buissons et arbres, à une plaine touffue, ou l’herbe devenait plus haute, les arbres plus abondants et la présence de bosquets plus fréquente.
Même si c’est changements étaient très progressifs, ils rappelaient combien la forêt d’Athel Loren se rapprochait.

Promptement, Cirewyr leur parla :
- Nous allons devoir redoubler d’attention à partir de maintenant. Les alentours d’Athel Loren grouille parfois d’orques avide de la brûler ou bien de pillards humains.

Mais le destin n’allait placer ni l’un, ni l’autre sur leur route.
Non, le destin fut bien plus cruel.


Quelques temps après cet avertissement, le Sylvain, qui se tenait en tête du groupe, leva la main pour leur ordonner de s’arrêter.
Il avait entendu quelque chose, qui se tenait dans un petit bois quelques dizaines de mètres plus loin. Il s’accroupirent et s’adossèrent à un arbre.
Il chuchota à ses compagnons :
- Je pense qu’il serai mieux de contourner ce bosquet, j’ignore ce qu’il se trouve dedans, mais nul doute qu’il y a plusieurs choses dedans.
- Rah ! Par Khaine !

Vealath se leva et tout en dégainant ses deux lames courbes il avança exactement tout droit vers l’endroit que le Sylvain voulait éviter. Ce dernier s’empressa de l’appeler.
- Vealath, reviens ici immédiatement ! Tu ignore totalement quel danger il y a là bas !
L’apostrophé se retourna, mais il continua de marcher à reculons.
- Allons, c’est justement ça qui est amusant, l’ivresse du combat ! J’allai me mettre à rouiller moi.

Il s’enfonça dans le bois. Ses compagnons coururent pour tenter de le rattraper avant qu’il ne fasse une bêtise, mais il était déjà dans la forêt. Il se cachèrent tout deux derrière un arbre et entendirent Vealath s’écrier :
- Mais ? Vous ici ?
Ils se risquèrent à regarder par dessus l’arbre, et le spectacle qu’ils virent leur glacèrent le sang.

Un groupe d’Elfe Noir se tenait dans la forêt, ils formaient un cercle autour de Vealath, armes tirées, mais sans toutefois montrer l’intention de les utiliser.
L’un des Elfes Noirs rengaina sa longue épée recourbée et avança vers le Druchii désorienté au centre.
- Vealath… Tu est donc vivant.
- Sylith, mon frère d’arme…

(la suite ne devrai pas être trop longue...logiquement Razz )

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Message par Invité Dim 11 Fév - 10:19

Y intérêt à ce que ce ne soit pas trop long, je veux LA SUITE !!!!

Bon, en dehors de ça, je trouve que tes elfes deviennent plus "humains", même si c'est pour se disputer, ils parlent beaucoup, même Cirewyr (qui est pourtant un changeforme).

El'

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Message par Invité Lun 12 Fév - 0:54

J'avais promit, j'ai tenu ma promesse Wink

ACTE 17

Les Elfes Noirs qui entouraient Vealath possédaient des vêtements identiques que ce dernier, mais leur couleur n’était pas la même. Tandis que l’armure de Vealath était de fer noir avec les extrémités dorées et ses vêtements couleur sang, ses homologues l’entourant étaient vêtus d’un bleu glacial et leur armures métalliques avaient des reflets bleutés eux aussi.
La rune de leurs effets était différente également, mais ni Agredith, ni Cirewyr ne connaissait leurs signification, la langue Druchii étant très mystérieuse.

Le meneur de ce groupe était juste devant Vealath, épée au fourreau.
- Vealath, tu est vivant !
- Sylith…mais qu’est-ce que…
- …‘vous faites là’ c’est ça ?
Il avait l’air de bien connaître Vealath et ses attitudes.

- Cela fait plusieurs jours que nous tentons de contacter par magie Jilikath, ta sœur sorcière, mais sans succès. Il est arrivé quelque chose à votre détachement ? Et pour ce qui est de la mission ?
Vealath ne répondit tout d’abord rien, il pesa le pour et le contre de tout dire à son amis.
- Oui. Il est bel et bien arrivé quelque chose.
- Allons, ne me fait pas languire d’impatience ! Jilikath va bien ?
- Jilikath est morte, Sylith.

Il ne répondit pas. Même si la tristesse existait chez les Elfes Noirs, Sylith était un endurcit, et non pas un hypocrite.
- Le démon je suppose ?
- Tu suppose bien.

- Mais alors Vealath, si votre détachement s’est frotté à ce démon, tu devrai toi aussi être mort ! Que fais tu ici, à quelques distances de la tour où ton corps sans vie devrai être ?
- C’est une très longue histoire…et pas des plus réjouissante.
- Et y a t’il d’autres survivants Druchii avec toi ?
- Et bien…

Alors qu’il allai répondre, Cirewyr et Agredith entendirent un bruit de branche cassée derrière eux. Lorsqu’ils se retournèrent, ils virent un Elfe Noir qui les mettaient en joue avec son arbalète à répétition et qui se préparait à faire cracher ses carreaux barbelés.
Un éclaireur nous a prit à revers ! Pensa Cirewyr.
Ils sautèrent par dessus l’arbre couché devant eux pour se protéger des projectiles et atterrirent…devant le groupe d’Elfes Noirs.
Ceux-ci firent les yeux ronds et dégainèrent de nouveau leurs lames effilées.
Sylith prit la parole avant que ses hommes ne se jètent sur ces deux nouveaux venus.

- Que faites vous ici vile engeance Elfique ? Vous désirez à ,ce point mourir dans d’atroces souffrances ?
- Rien de tout cela, répliqua immédiatement Agredith, nous voulons juste passer notre chemin !
Sylith fit un rictus malsain.
- Toi je sens que l’on va bien s’amuser ensemble.
- Arrête.

Ce simple mot de Vealath déstabilisa tous les Druchii autour de lui, Sylith comprit.
- Que dit-tu mon ami ? Tu veux les garder pour toi c’est ça ?
Il fit un pas sur le côté pour pouvoir laisser passer Vealath devant lui.

Le Druchii de Hag Graef courba la tête.
- Sylith…ne peut tu pas…nous laisser passer ?
L’apostrophé cilla, exactement comme s’il avait reçut un coup.
- Que dit-tu ?
Il s’approcha de Vealath.

- Tu…Tu as perdu la tête ?!
- Non Sylith, je suis toujours tel que tu me connais, mais laisse nous passer s’il te plait.
Le capitaine du groupe d’elfe noir claqua des doigts et la plupart des soldats empoignèrent une arbalète à répétition. De plus, il prit dans sa main le menton de Vealath et le força à relever la tête afin de croiser son regard. Après avoir scruté ses yeux, Sylith prononça un seul mot :
- Non…
Il le repoussa.
- Tu n’est pas Vealath, ou alors tu as perdu la raison. Dans les deux cas, la seule chose qui vous attend…
Il dégaina sa lame courbe.
- …C’est la mort !
*
**

Agredith se jeta sur la droite et Cirewyr sur la gauche. Vealath, qui était entouré d’ennemis, ne chercha même pas à bouger.
Peut-être était-ce le liens du sang, ou tout simplement la chance, mais pour le moment personne ne l’attaqua, et il resta là, la tête penchée.
Les Elfes Noirs se dispersèrent également dans le bois, empoignant soit une lance, une lame Druchii ou bien une arbalète à répétition.
Sylith laissa le groupe se disperser, il ne garda avec lui que deux soldats, puis il se tourna vers Vealath…
*
**

Les branches fouettaient le visage de l’Asur qui courait à perdre haleine, mais courir ne servirai à rien, et il le savait, car n’étant pas aussi doué que les ombres sur les sentiers boisés, elles pourraient le suivre à la trace. Cependant Cirewyr allait donc largement dominer sur les ombres, déjà expertes dans ce domaine, puisqu’il était un habitant d’Athel Loren.
Fatigué de sa course, il s’arrêta et se retourna. Tout en empoignant son bâton de magie, il scruta les alentours pour guetter l’arrivée de ses ennemis. Il se savait perdu au corps à corps, il fallait donc les empêcher d’y arriver.
La première ombre surgit de derrière un arbre, se préparant à faire feu avec son arbalète. Il psalmodia un sort le plus rapidement possible, des racines surgirent du sol et empoignèrent l’ombre dans une étreinte mortelle. Agredith put entendre le bruit de la colonne vertébrale céder…

Il se retourna pour reprendre sa course et se retrouva nez à nez avec une seconde ombre, mais celle-ci avait sa lame dégainée et était très proche du mage. Trop proche.
Elle bondit dans sa direction et abattit son arme, Agredith para le coup en hauteur avec son bâton, qui n’était normalement pas fait pour le combat.
Il para avec peine les deux coups suivants, lui qui n’était pas habitué au combat savait qu’il allait mourir s’il ne faisait rien. Il paria tout sur le coup suivant, aussitôt après avoir bloqué le troisième coup, l’Asur prit sa hampe de sa main droite et traça un grand arc de cercle pour forcer l’Elfe Noir à reculer.
Alors, de sa main gauche Agredith fit jaillir un trait bleuté qui atteignit le torse de son adversaire et qui lui fit faire un formidable bond en arrière. Il fut projeté contre un arbre et ne se releva pas.
L’Elfe d’Ulthuan reprit sa course au hasard dans la forêt.
*
**

Cirewyr entendait et sentait le moindre bruissement derrière lui. Il pouvait savoir où était chacun de ses poursuivants à ses trousses.
Il souria, ce ne serai pas lui le chassé dans une forêt…
L’Elfe Sylvain bondit de trois mètres en hauteur, passa sa main sur une branche horizontale et en fit le tour en s’aidant de sa vitesse, ses deux pieds se posèrent doucement sur le branchage et il n’esquissa plus un mouvement. Il guetta ce qui se passait sous lui.
Un Elfe Noir passa, puis un deuxième, un troisième et enfin un quatrième.
Il descendit à la suite du quatuor et alors que le Druchii de queue se retourna pour observer autour de lui, il ne vit que la forme d’un loup à la fourrure d’ébène se jeter sur lui…
Les trois autres ombres s’arrêtèrent en entendant le cri de douleur de leur compagnon. Mais aussitôt furent elles retournées que le loup avait déjà disparut.
La chasse commençait.
*
**

- Ce que je ne comprends pas, c’est le pourquoi du comment…
Sylith s’adressai à Vealath, ce dernier était toujours tête penchée, s’obstinant sûrement à tirer ses armes contre l’Elfe qu’il considérait comme l’égal d’un frère.
- Vealath, répond moi ! Côtoie tu ces parodies d’Elfes de ton plein gré ? Aurai tu oublié ce qui a été fait à…
- Tais toi !
Le Druchii d’Hag Graef avait enfin prit la parole.
- Sylith, je te le demande une dernière fois : laisse nous partir. Je ne veux pas me battre ni contre toi, ni contre tes guerriers…
L’apostrophé dévisagea son ami, ou la personne qu’il considérai autrefois comme son ami…
- Jamais. Même s’il s’agit de toi Vealath, si tu as gagné la cause des Asurs ou des Asraï, alors tu mérite le même sort qu’eux.
- Mais je n’ai pas…

L’apparition de Agredith aux abords de la clairière coupa court leur conversation et tous les regards pivotèrent vers ce nouveau venu. Y compris celui du guerrier Elfe Noir à peine à un mètre de lui.
L’Asur du se jeter à plein ventre pour éviter la lame du Druchii. Il se retrouva prostré par terre, à la merci de son adversaire.
- Arrête Elendra, tiens le en joue mais ne le tue pas…pour le moment.
Sylith venait de retenir le bras de son soldat.
Le Druchii qui était en fait une Druchii s’exécuta et mit la pointe de son arme contre la gorge de Agredith.

- Viens Vealath.
A son regret, il fit ce que lui dit le capitaine Elfe Noir et le suivit. Ils s’arrêtèrent tous deux juste à côté du mage.
- Tue le mon ami, et tu m’aura prouvé que tu n’est pas ce que je crains.

Le regard de l’Asur fut éloquent, celui de Vealath était vide.
- N’oublie pas mon ami, tu sais ce que ces pourritures d’Ulthuan on fait n’est-ce pas ? Ou plus exactement, tu sais ce qu’ils t’on fait ! Ce qu’ils ont fait à…
- Assez Sylith.
Le capitaine Druchii prit sa lame courbe à deux mains et se prépara à pourfendre Agredith. Le soldat recula.
- C'est ça ressemble avec lui c'est ça ? C'est ce qui retient ton bras ? Si tu n’est pas assez fort pour le faire Vealath, alors je vais le faire pour toi !
Il abaissa sa lame.
*
**

Cirewyr courrait après un fuyard Elfe Noir. Il cherchait à échapper à la créature qui voulait le tuer, on aurai pu croire qu’il s’agissait d’un loup comme la dernière fois, mais ce n’en était pas un. C’était bien trop gros.
C’était cette fois-ci un ours.
Le fuyard trébucha sur un branche et malgré sa formidable agilité qui lui permit de ne pas tomber, cet écart lui fit perdre de la vitesse. Il se sut perdu quand une pattes griffue lui empoigna la jambe.

Après avoir massacré le Druchii, Cirewyr reprit forme Elfique et courut en direction de la clairière où il avait vu le groupe d’Elfe Noir pour la première fois. Quand il y arriva il y vit deux silhouettes penchées sur Agredith, mais de là où il était, il ne savait pas en quel était le mage.
*
**

Sylith venait de tuer Agredith.
C’est du moins ce qu’il croyait, mais il s’aperçut très vite que si sa lame avait été bloquée par quelque chose, ce n’était pas par le contact avec le corps de l’Asur, mais par une paire de lames posée en croix quelques centimètres au dessus de son corps.
Les deux lames de Vealath.

Sylith et Vealath levèrent lentement leurs visages et croisèrent leur regard. Tous deux étaient sombres.
- Mon ami Sylith, je crains que notre amitié va s’arrêter là…

Les deux ‘amis’ se repoussèrent et se firent face.
Agredith se releva.
Des guerriers Druchii pénétrèrent dans la clairière.
Cirewyr encocha une flèche à son arc.





Alors, ensuite :
je trouve que tes elfes deviennent plus "humains", même si c'est pour se disputer, ils parlent beaucoup, même Cirewyr (qui est pourtant un changeforme).
D'un côté oui, d'un côté non.
D'un côté c'est vrai qu'ils deviennent plus 'accessibles' dans leurs pensées.
De l'autre côté ça les rends plus 'vivants' et on peux plus facilement s'y attacher, nous les mortels dwarf


Dernière édition par le Sam 31 Mar - 23:18, édité 1 fois

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Message par Invité Dim 25 Mar - 1:11

Et encore du rab, ça commence à devenir long, il serai temps que je finisse ce put*** de réçit ^^


ACTE 18

La tension étaie palpable, des guerriers qui s’étaient lancés aux trousses de Agredith venaient de surgir dans la clairière, et au centre de cette même clairière, se tenaient les deux amis Druchii, se faisant face, et armes dégainées.

- Te voici sous ton vrai jour Vealath, un traître.
Il accusa le coup sans broncher.
- Sylith, si tu me laissai t’expliquer…
- Non ! Pas d’excuse pour les traîtres à la cause de Naggaroth ! Ta sentence est sans appel : la mort.
Il se jeta sur Vealath qui para l’attaque, et riposta aussitôt. Tous deux savaient que ce combat se solderait par la mort.
Et tous deux espérèrent que ce serai l’autre qui faiblirai…

Agredith aperçus les guerriers Elfes Noirs qui se rapprochaient dangereusement, s’il voulait aider Vealath, il devrai d’abord commencer par se sauver plutôt que d’intervenir directement. Il créa rapidement un mur de flammes incandescentes devant lui pour ne pas que les guerriers de Sylith ne puisse l’atteindre.
Le cliquetis caractéristique d’une arbalète à répétition atteignit ses oreilles.
Il se jeta à plein ventre, tout juste à temps pour voir des carreaux traverser le mur de flammes et le rater de peu.
Une vive douleur le gagna. En tournant la tête il vit l’empannage d’un carreau figé dans son épaule. Réprimant une grimace de douleur, il se releva et aperçus le visage de Cirewyr entre deux arbres, il courut dans sa direction.
*
**

Vealath et Sylith continuaient leurs passes d’armes, elles s’enchaînaient à une vitesse à faire pâlir la plus rapide des fines lames. Les lames se croisèrent, s’entrechoquèrent et virevoltèrent à une cadence folle.
Mais pour ces deux spadassins il ne s’agissait là que du début.
Vealath utilisai un style de combat flamboyant. Chaque estocade de sa part était accompagnée par un moulinet, ce qui laissai à Sylith une maigre marge de manœuvre. Mais aussi doué était Vealath, Sylith l’était encore plus.
Lorsque Vealath frappa verticalement, Sylith préféra faire glisser la lame le long de la sienne plutôt que de parer directement le coup. Vealath fut déséquilibré et alors qu’il allait se jeter en arrière, une main gantée l’empoigna, l’empêchant de reculer.
Le tranchant de la lame de Sylith toucha profondément le torse de son adversaire.

Vealath recula, la main l’avait lâchée.
- Surpris Vealath ?
L’apostrophé réprimait la douleur à son torse et releva les yeux.
- C’est vrai que ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas croisés. Lorsque tu as quitté ta cité de Hag Graef et moi Ghrond, nous ne somme plus croisé. Mais sais tu où j’ai été envoyé Vealath ?
Il ne put répondre.
- On m’a envoyé dans les forêts noires, là où les hommes-bêtes pullulent. Et là bas, j’ai dû développer pour survivre aux combats un style de combat différent de celui que tu connaissais. Face à un ennemi bestiale, j’ai appris à user de mes poings comme de mes dents…
- Ha !
Même s’il riait au nez de Sylith, Vealath faisait peine à voir.
- Si tu compte user de ta main pour me tuer, alors je n’aurai qu’à te l’a trancher une bonne fois pour toute !
*
**

Agredith rejoignit son compagnon sylvestre.
- Il faut faire vite, le mur de flammes ne vas pas durer longtemps !
- Et qu’est ce que tu compte faire ? S’enfuir et laisser Vealath mourir ?
Le simple fait de la malédiction rendait cette option impossible. Mais il y a avait également plus…
- Ne t’en fais pas Agredith, j’ai encore un atout avec moi…
Alors qu’il allait lui demander quel était l’atout en question, le bruit du fin du sort de flammes se fit entendre.
Et une dizaine de guerriers Druchii apparurent, armes en main.
*
**

Un goutte de sueur perlai au front de Vealath, non pas qu’il avait peur, ni qu’il se sentait essoufflé. Mais la blessure était insupportable ! Les lames recourbées étaient décidément bien efficaces ! A chaque mouvement la douleur s’intensifiait.
Mais s’il voulait triompher, il faudrait qu’il se déplace, et avec le coup qu’il préparai, cela n’allait pas être une partie de plaisir.
Il effectua une roulade sur la gauche de Sylith et tenta de l’estoquer tout en se relevant.
Sylith para le coup avec une relative facilité.

Continuant son offensive, Vealath fit tournoyer ses épées et frappa simultanément l’épaule et la cuisse.
Sylith bondit en arrière et évita de nouveau les coups meurtriers.

- Ce n’est pas avec ces ridicules passes d’armes que tu pourras me vaincre. Combien de fois nous sommes nous entraînés ensemble ? Tes mouvements je les aient vus de nombreuses fois…
- Mais je n’attaquai pas dans le but de te tuer…
Il désigna l’épaule de Sylith.
Une coupure se dessinait nettement dans le tissu, avec un mince filet de sang.

Vealath se remit en garde, le souffle court. Mais un sourire aux lèvres.
- Viens Sylith. Il me semble que lorsque nous nous sommes quittés, tu prenait rarement l’avantage sur moi lors de nos rixes.
Sylith se remit également en garde, lui aussi abordait un rictus des plus inquiétant.
*
**

Les deux guerriers équipés d’arbalètes à répétition baissèrent leurs arbalètes et dégainèrent leurs épées. Ils furent cinq à se lancer vers les deux comparses.
Un léger bruit parvint aux oreilles de Cirewyr qui fit volte face sur sa droite et vit six autres soldats Elfes Noirs sortir des buissons en foncer vers eux.
Si l’elfe sylvain voulais exploiter son atout, il devrai le faire face à tous les ennemis rassemblés en un seul groupe.
Il remit sa flèche au carquois et dégaina sa lame à deux mains.
Cela faisais fort longtemps qu’il ne l’avait pas manié au combat.
Son premier coup fut d’une grande force et rejeta en arrière le premier des Elfes Noirs arrivé au contact.
- Agredith, surtout tu reste derrière moi…
- Tu ne pourra pas affronter tous ces guerriers !
Cirewyr en était conscient.
*
**

Le coup trancha une mèche de cheveux de Vealath, qui s’estima heureux de ne perdre que ça avec une estocade si rapide.
Il riposta, sans succès.
Leur ballet magnifique et mortel s’ensuivit. Les lames se trouvèrent, se repoussèrent, se cognèrent et glissèrent. Une magnifique vision d’une pluie de lames entre deux protagonistes qui semblaient se réjouir de ce combat.
Malgré le teint affaibli de l’un et le regard dément de l’autre, ils se sentaient fortuné de pouvoir enfin s’affronter l’un à l’autre.
Depuis qu’ils étaient enfants ils se connaissaient.
Depuis cette enfance ils étaient en perpétuelle compétition.
Ils s’étaient toujours respectés et ne s’étaient jamais fait de coups bas entre eux.
Et aujourd’hui ils s’affrontaient enfin, et sans retenu. Ils pouvaient enfin décider lequel d’entre eux allait dépasser l’autre. Et lequel tomberai.

Ils se séparèrent.
Ils reprirent mutuellement leur souffle. Vealath paraissait au bord de l’évanouissement, mais continuai d’aborder un sourire moqueur.
Sylith ne vit pas les choses de cette manière. Il prit un flacon à sa ceinture, le déboucha et en versa le contenu sur sa lame qui suinta bientôt de reflets rosâtres inquiétants.
- Si ma lame n’arrive pas à te tuer mon vieil amis, alors ce sera le poison.
- D’abord ta technique de combat, et maintenant du poison ? Tu crois vraiment que cela te servira à quelque chose contre moi ?
Malgré ces provocations, son assurance ne jouait pas en sa faveur à cause de la blessure béante au torse.
- Et bien, mon bon Vealath, à ton tour de me montrer ce que tu as acquis ces derniers temps…

Leur danse funeste reprit de plus belle.
*
**

Un autre guerrier attaqua, Cirewyr esquiva plutôt que de tenter de parer avec sa lourde arme. Il trancha à l’horizontale et son adversaire fut touché au torse. Mais la blessure n’était pas fatale.
Il n’arrivai pas à manier correctement sa lourde lame à deux mains. Cela devait être le fait qu’il ne l’avait pas utilisé depuis fort longtemps.
Il décida de changer de technique, et lorsqu’un autre soldats noirs se jeta sur lui, il para cette fois l’attaque, et ce faisant, il dégaina sa petite dague pour la plongée dans les interstices de l’armure.
Son adversaire s’écroula.
Mort.

Mais cela ne servait à rien, chaque fois qu’il attaquait ou se défendait, il exposait soit son flanc, soit Agredith derrière lui. Ce dernier ne pouvait pas lancer de sorts, de crainte de toucher son compagnon.
En dépit de tout ce que cela pouvait entraîner, il tourna le dos à ses adversaires et cria à son compagnon :
- On s’en va !
Ils se mirent effectivement à courir, leurs ennemis sur les talons.
Cirewyr prit la forme élégante d’une panthère à la robe de jais, et malgré les protestations de son compagnon, mordit dans ses vêtements et le traîna sur le sol. Avec cette forme il allait plus vite.
Mais il ne resta pas longtemps quadrupède.
L’elfe sylvain reprit soudainement forme Elfique et mit le mage sur le côté. Les Druchii étaient toujours derrière eux, mais à une bonne douzaine de pas.
Et ils étaient tous regroupés en un seul groupe.
Cirewyr dégaina son arc et reprit la flèche qu’il avait voulu tirer quelques instants plus tôt.
Quand il mit en joue les sombres soldats devant lui, Agredith se releva et s’égosilla en disant qu’il ne pourrai pas tous les tuer d’une seule flèche.
- Une flèche ordinaire ne suffirai pas en effet…
Il décocha sa flèche qui à l’instant même où elle se retrouva dans les airs, se multiplia en quinze flèches bleutés qui laissèrent des sillons de glace derrière elles.
Cette pluie de destruction s’abattit sur les guerriers Elfes Noirs, en émettant une vive lumière azurée.
Lorsque la lumière disparue, tous les Druchii étaient étendus sur le sol.
Raides Morts.
Et à la surprise de l’Asur, la flèche originelle que Cirewyr avait tirée, se tenait plantée dans le sol, au milieu de tous ces cadavres. Les autres projectiles ayant disparut.
Abasourdit mais soulagé, il murmura :
- Merci de m’avoir sauvé la vie mon ami.
- C’était tout naturel…mon ami.
*
**

Vealath devait se soutenir sur son épée plantée dans le sol pour pouvoir rester debout.
Il n’avait plus une once de résistance.
Il allait mourir.
Et Sylith le savait également.
- Mon pauvre Vealath. Non pas le fait que j’ai pitié de toi en ce moment même, je doit tout de même te reconnaître bien des qualités.
Le Druchii d’Hag Graef reprenait son souffle, il était au bord de l’évanouissement.
Sylith poursuivit.
- En effet, je peux sans offusquer personne, dire que nous étions égaux. Dans tous les sens du terme. Issus tous deux d’une famille moyenne, une capacité au combat impressionnante, l’appel de l’aventure en nous… Mais cela va s’arrêter là. Car ton manque d’expérience va t’être fatal…
Il s’élança, à une vitesse trop rapide pour être suivie par l’œil humain.
Il abattit son épée.
Du sang perla…

Une longue estafilade parcourait le visage de Vealath, qui avait eu la force de se jeter sur le côté pour éviter une fois de plus un coup meurtrier.
Mais le poison commençait déjà à infiltrer ses veines.
Il était condamné. Son corps était de toute manière déjà trop affaiblit pour combattre la toxine.
Malgré tout, il se releva.
- Tu préfère recevoir le coup de grâce debout Vealath ?
- Silence !
On aurai dit que sa colère remontait, tel un feu intérieur.
Il jeta sa lame droite et tendit la main vers Sylith. Elle se dressait entre eux comme s’il avait voulut y mettre un mur, la paume tendue.
- J’ignore totalement ce qui va se passer avec ceci. Mais ce ne pourra pas être pire que ce qu’il m’attend si je te laisse faire…
Sylith fronça les sourcils.
Délirai t’il ?
- C’est la moindre des choses pour avoir tenté de me tuer, d’avoir voulut occire mes équipiers et surtout…pour m’avoir rappelé un bien funeste destin…
- Cela est vrai, rétorqua Sylith, mais tu ne peux pas nier l’évidence. Tu ne peux oublier ce qui a été fait à ton…
- J’ai dit SILENCE !
Les traits de Vealath devinrent l’égal de ceux d’un démon.
- Plus jamais je ne veux entendre son nom ! Et surtout pas de ta bouche !
Mais ses traits se firent triste. Très triste. Au grand étonnement du capitaine des Elfes Noirs.
- Adieu mon vieil et bon ami, puisse tu trouver notre île de Naggarythe dans la mort…
Une lueur incandescente et d’une puissance inconcevable jaillit du poignet de Vealath.
Elle engloba Sylith et un hurlement de douleur retentit.
Malgré la douleur inimaginable qui le saisissait, il hurla à Vealath :
- Que me fais tu Vealath !?
Mais sa phrase finit dans un immonde bruit de bois brûlant. Sylith se transforma en torche humaine et se transforma à une vitesse vertigineuse à un temps de cendre rougeoyant.
- J’ai tout simplement utilisé le bracelet de feu ardent. Un objet magique dont j’avais entendu parler à Naggaroth, et que j’ai volé dans la forteresse bretonnienne de Callenburg. Mais j’ignorai totalement comment l’utiliser...
Un vertige intense le saisi, et, à bout de force, il s’écroula sur le sol.

Après tout, il avait assez combattu aujourd’hui, le poison pouvait le terrasser, il s’en fichait éperdument.
Il voulait seulement se reposer.
L’inconscience l’accueillit à bras ouvert…

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Message par Invité Mer 28 Mar - 23:40

LA SUITE LA SUITE LA SUITE!héhé a yééé!cela fais plus d'une heure que je me suis tapé tous tes récits et je dois dire que c'est fort sympa,très bonne qualité de rédaction sans réels problemes flagrants d'élocutions,le seul reproche est un peu au niveau fluffique meme si sa a pa dut etre évident pour le trio...l'elfe noire (et on voit beaucoup que c'est le petit fétiche de l'histoire hein!mauvais drushii va!) est plutot dans son fluff,meme si je penses qu'il aurait de loin préferé mourrir qu'aider un de ses lointains cousins,sinon le sylvain parle trop,ou dumoins laisse trop paraitre ses sentiments,car les dialogues il y en faut un minimum c'est clair je suis d'ac avec toi,mais il est trop sympatique envers ses cousins.

Et l'haut elfe est le plus génant,il fais pédant et pas très mure meme si comme tu l'as dit il est jeune et qu'il n'a jamais rencontré de druchiis.

Grand merci et bravo a toi,félicitation,et j'espre tu vas vite nous pondre la fin Mr. Green

dwarf

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Message par Invité Dim 1 Avr - 21:13

'elfe noire (et on voit beaucoup que c'est le petit fétiche de l'histoire hein!mauvais drushii va!)
He he. Je resterai toujours un Druchii dans l'âme Razz
"mauvais drushii" --> c'est pas similaire dans la pensée des gens ? Laughing

le sylvain parle trop
On me le dit beaucoup ^^
Mais s'il ne parlait pas on ne le verrai pas faire grand chose, vu que je fais pas tant que ça de scène d'actions.

Et l'haut elfe
C'est plus ou moins l'idée que je voulais donner, donc ouf What a Face



Pour te remercier de ce commentaire Wink

ACTE 19

Un ciel rougeoyant. Comme ceux où la nuit s’achemine après le jour et que le soleil décline, parsemé d’une multitude de nuages tantôt blanc, tantôt gris.
Telle fut la vision au dessus de l’improbable trio.
Et telle fut la première image que vit Vealath en ouvrant les yeux.

Agredith se félicitait.
- Et bien Vealath, cela va finir par être une habitude de venir te secourir, dit-il en gloussant.
- Les accolades très peu pour moi, fit-il en se redressant.
Il regarda son torse, il paraissait intacte. Comme si la blessure qu’il avait subit lui était arrivée dans une autre vie.
Il toucha alors son visage, mais fut surprit d’y trouver un léger renforcement sur la peau.

- J’ai usé d’un sort de soin pour pouvoir restaurer ton corps Vealath. Mais je n’ai pas pus complètement faire disparaître cette cicatrice. Le poison était particulièrement virulent à cet endroit.
- Cela n’est point grave. Je trouve que ça te donne plus de charisme Vealath.
L’apostrophé se tourna vers l’un puis l’autre, et ce plusieurs fois.

- Je ne vous permet pas…
- Allons allons…
Agredith était amusé par la situation.
Pas le Druchii.
*
**

Tous trois fourbus, ils reprenaient des forces auprès d’un feu établit à quelques distances seulement du combat. Assez loin en tout cas pour ne pas voir les dépouilles.
Une nouvelle fois, ce fut grâce à Cirewyr s’ils purent avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Ses talents de chasseurs étaient bien plus efficace dans les bois.
Les guerriers de Sylith en avaient été témoin…

Un silence complice s’installa entre eux.
Ils venaient de triompher d’une nouvelle épreuve. Et pas des moindres.
Pour l’heure, ils étaient allongés près du feu.
Une question brûlait les lèvres d’Agredith.

- Vealath.
L’intéressé pivota une fois de plus la tête. Sans répondre.
- Lorsque je me suis retrouvé entre Sylith et toi, il a parlé de ce que mon peuple t’a fait… Il n’a pas finit sa phrase, mais je suis sûr qu’il allait nous parler de quelqu’un d’autre n’est-ce pas ?
Un silence gêné s’installa. Agredith regretta aussitôt d’avoir posé sa question.

- Tu n’est pas obligé de me rep…
- Hienack.

Vealath détourna le regard sur le feu de camp.
- Mon fils… Mon défunt fils…
Le mage d’Ulthuan sentit un picotement glacé le long de sa colonne vertébrale.
- En fait, il n’y avait pas que mon fils… Ma fille également. De même que de ma compagne.
Un sentiment d'effroi lui monta à la gorge. Tout Asur qu’il était, il avait peur de ce qui allait suivre.

- Lorsque commença la déchirure, je fus envoyé moi et mes soldats au sein d’une ville de Naggarythe pour combattre des membres du culte de Slaanesh.
Il laissa sa phrase en suspend.
- Cependant. A mon retour de cette bataille, j’ai appris qu’Ulthuan avait envahit l’île. Et mon domaine se trouvait à l’extrême sud de Naggarythe, très proche du débarquement des forces Asurs.

Son regard se fit intensément triste.
- J’était alors bien jeune, mon sang n’a fait qu’un tour dans mes veines, et j’ai mené mes forces contre celles des Asurs dans le but de les repousser pour pouvoir atteindre mon domaine. Je voulais atteindre ma famille…

- J’ai réussit. J’y ai trouvé trois corps.

Un silence pesant s’installa. Un voile sombre sembla passer devant les yeux de l’elfe noir.

Agredith ne pus prononcer aucun mot. Il se surprit à trembler.
Cirewyr regardait Vealath d’un air aussi indifférent et détaché que d’ordinaire.

Agredith prit son courage à deux mains.
- Mais, pourtant Sylith a parlé d’une ressemblance…
Vealath regarda droit dans les yeux l’Asur. A la surprise de ce dernier, il y n’y vit aucun aspect condescendant, cynique et mauvais. Mais la plus improbable tristesse qui lui fut donné de voir, comme si elle avait été refoulée depuis une éternité.
- Toi et mon fils auriez pu être frères tant vos traits sont semblables.

Le mage paru gêné, il détourna le regard.
- S’il avait survécut à tout cela, il aurai put être quelqu’un… Il aurai put… Mais la seule image que je garde de lui est celle qu’il avait quand il avait plus ou moins ton âge.
Ce disant, il se retourna pour ne pas leur faire face, et leur chuchota :
- Reposez vous bien.

Cirewyr ne dit rien, il s’essaya dos au feu pour monter la garde et laissa seul Agredith.

Agredith qui semblait déconcerté. Une foule d’émotion se trouvaient là, pèle-mêle. S’enchevêtrant et se contredisant.
N’avait-il pas en face de lui un Druchii ? Un être vil et méprisable ? Dont toutes les histoires qu’il avait entendu les décrivaient comme des êtres sanguinaires et cruels ?
Il ne savait à quoi se fier.
Bien qu’il était au départ réticent à croire en les paroles d’un Elfe Noir, il avait vu dans ces yeux la vérité. Pas une once de mensonge n’avait été visible.
Et comment une famille, apparemment sans défense avait-elle pus être anéantie par des Asurs ? Nul Haut Elfe n’aurait fait cela…
Et pourtant.

Cette révélation l’ébranla. De tout et en toute chose, absolument tous les mots d’Ulthuan était reprochés aux Druchiis.
Mais en étaient-ils vraiment responsables ?
Les Asurs avaient-ils vraiment été le côté lumineux de la déchirure ?
Pourquoi n’y avait-il que si peu de renseignement de la ‘purge’ des Elfes Noirs dans les annales de Alakath Neliln ? Il ne s’était pas vraiment intéressé à cette facette, mais le fait de ne trouver aucun document là dessus commençait à l’intriguer.

Agredith s’allongea pour essayer de réfléchir tout en se reposant.
Les Elfes Noirs étaient certes des êtres parfois sadiques et cruels, mais leurs avait-on laissé le choix ? N’étais-ce pas là leur seule alternative pour survivre en dehors du royaume dont ils avaient été privés ?
Cela faisant beaucoup de questions au yeux du mage.
Malgré son fort intérieur qui se livrai querelle intérieurement, il s’endormit.
*
**

L’astre du soleil baignait le sol depuis une bonne heure déjà, lorsqu’ils consentirent à se lever.
Ils se préparèrent en silence.
Vealath paraissait plus déterminé que jamais.

Alors qu’ils allaient faire route vers la lisière d’Athel Loren, Vealath prit la direction du lieu des affrontements. Ils le suivirent bien malgré eux.

Après une courte marche, ils se retrouvèrent devant le corps calciné de Sylith. La seule chose qui intacte chez lui, était sa lame courbe, qu’il avait sûrement lâché au contact des flammes.
Vealath dégaina l’une de ses propres lames et l’observa d’un regard minutieux.
- Il avait même réussit à faire cela…
En effet une longue faille ornait la magnifique épée de facture Druchii, nul doute qu’elle aurai pu tomber en morceau si le combat avait été poursuivit.
- J’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur, par delà la mort…
Il empoigna l’arme de Sylith et la mit dans son fourreau, il abandonna son épée ébréchée à côté du corps sans vie du Druchii.
- Reprenons la route.
Ils n’émirent pas de commentaires.
*
**

Ils étaient maintenant tous trois sur le chemin. Plus silencieux que jamais.
Cirewyr avait annoncé qu’ils risquaient peut être de rencontrer des patrouilles Bretonniennes, mais il n’en fut rien.
Tout en continuant à marcher, ce dernier leur posa une question :
- Mais au fait, tu m’avais demandé ce que j’allais faire une fois tout ceci finit. Mais qu’en est-il de vous deux ?
Agredith se hasarda à répondre.
- Et bien, si les choses se déroulent pour le mieux, je pense tout naturellement retourner en Ulthuan, et continuer mes études de magie. Cependant, je rentrerai sur mon île natale avec un regard changé sur bien des choses.
Tout en finissant sa phrase, il regarda Vealath, qui persistait à regarder devant lui.
- Et quand est-il de toi Vealath ? Poursuivit-il.
L’intéressé fixa le paysage devant lui.
- Je pense que mon avenir en Naggaroth me semble compromis.
L’Asur fit les yeux ronds.
- Qu’insinue tu ?
- Le fait d’avoir à la fois aidé l’ennemi, anéantit des soldats de ma propre fratrie et agit de mon propre chef, va quelque peu me porter préjudice…
Agredith s’arrêta de marcher.
- Mais, tu était sous la malédiction d’un démon !
- Tu crois vraiment que mes supérieurs se soucient des détails ? Pour eux je suis devenus un traître à la nation…
Cirewyr prit alors la parole.
- Et si nous parvenions à le rattraper ? Il doit avoir de l’avance mais cela doit être faisable.
- Inutile, répondit l’Elfe Noir, il doit être loin maintenant, et cela nous ferais faire un détour.
- Un instant !
Le jeune mage s’était arrêté et les dévisageait du regard.
- De qui parlez vous ?
Tous deux s’arrêtèrent alors également, ce fus de nouveau le sylvain qui prit la parole.
- L’un des guerriers aux ordres de Sylith a réussit à s’enfuir lors du combat. A l’heure qu’il est, il doit faire route vers le navire qui avait déposé l’expédition d’Elfes Noirs ici pour rapporter à ses supérieures que Vealath a trahit les siens.
- Mais…quand vous en êtes vous rendus compte ?
- A peine vous êtes vous endormis, que j’ai profité de mon tour de garde pour explorer les environs, et pour relever des empreintes qui quittaient la forêt. Celles d’une ombre Druchii.

- Me voici donc condamné à ne pouvoir rentrer chez moi, annonça sarcastiquement Vealath.
- Je suis désolé, tenta de le réconforter Agredith.
- Je ne veux pas de ta pitié !
Il jeta un froid, et la conversation tourna court.

Ils reprirent leur marche.
*
**

Les jours s’écoulaient, lentement, mais chacun d’eux qui passait leurs rappelait à tous trois que le temps était inexorable. Et que dans très peu de temps, il allaient faire face à leur destin.

Peu à peu, les quelques rares zones boisées se firent plus importantes.
La plaine devint colline.
Le paysage devint mélancolique.
La pleine des murmures devint l’orée d’Athel Loren.

Cirewyr paraissait visiblement émut. Il avait quitté sa forêt depuis bien trop longtemps déjà.
Bien trop longtemps…
Et peu être ne pourrai t’il jamais y remettre les pieds. Car il n’avait pas la permission de s’y rendre, le démon leur avait ordonné de venir directement à la tour.

Il avancèrent encore un peu et se retrouvèrent au sommet d’une colline.
Face à eux se trouvait la tour. Plus sinistre encore que lorsqu’ils l’avaient quitté. Le sol tout autour était noircit par quelque sombre maléfice et de sombres oiseaux décharnés planait aux alentours de son sommet.

La tour du démon.

C’était le soir du LeyKan, le dernier jour avant l’échéance.

D’un mouvement de tête entre eux, ils se souhaitèrent bonne chance.

Ils avancèrent silencieusement en direction du sombre édifice.

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Message par Invité Mar 3 Avr - 21:08

Très sympathique,encore félicitation et ne t'inquiete pas j'avais compris que tu voulais un sylvain dynamique pour que sa parle et un HE trop amicale et effeminé,sensible,a cause de ton ame de -mauvais- druchii héhéhé (néanmoins niquel pour le sylvain qui bronche pas quand l'elfe noire dit que sa famille a été assassinée,c'est ça un sylvain ^^)

J'attends donc le 20 eme et surement dernier acte,a moins que tu nous réserves des surprises hihi dwarf

Bonne chance alors!

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Message par Invité Mar 3 Avr - 23:58

J'attends donc le 20 eme et surement dernier acte,a moins que tu nous réserves des surprises hihi
J'espère qu'elles seront à la hauteur de tes espérances dwarf
Pour information toutefois : l'histoire se terminera à l'acte 22 (voir pi'tre 23 mais j'en doute) et non pas 20. What a Face

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Message par Invité Mer 4 Avr - 8:06

Mmmmmm, il fallait pas dire quand ça va s'arrêter ... Maintenant je ne veux pas avoir la suite (pour pas que ça finisse) Sad

Elwinar

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Message par Invité Mar 10 Avr - 15:34

Maintenant je ne veux pas avoir la suite (pour pas que ça finisse)
Tu peux très bien ne pas lire la suite si tu veux, je ne te forcerai pas sous la menace à continuer à lire mes maigres textes.
Mais bon, je ne suis pas contre que tu continu à les lire non plus Wink

Et de fil en aiguille, voici le troisième acte en partant de la fin (l'avant avant dernier en somme) :


ACTE 20

Cela faisait bien le quart d’une heure qu’ils arpentaient l’escalier en colimaçon pour atteindre le haut de la tour. Partout où leur regard se posait, les énergies corruptrices du chaos étaient à l’œuvre.
La pierre était par moment d’une consistance proche de l’eau, elle pouvait adapter l’apparence d’une boule hérissée de pointe ou d’un miroir reflétant les visages moroses des trois aventuriers. Et si ce n’était que la pierre…
L’air lui même était suffoquant. Par moment ils avaient l’impression de respirer du coton, et l’instant d’après c’était la sensation de respirer sous l’eau qui les assaillaient. Toute la tour semblait frémir sous l’assaut des énergie chaotiques.
Et pourtant, ils marchaient.
Leur destin était en haut de ces marches.

Agredith brisa le silence :
- J’ai achevé de lire le livre ‘Lusthor de Marienburg’.
- Et alors ? Demanda Vealath.
- Et bien d’après lui il ne faut à aucun moment se trouver au centre de la tour, plus exactement entre les quatre sceaux. C’est la seule zone où le démon peut déchaîner ses pouvoirs directement.
- Mais comment faisait-il alors pour nous téléporter ou pour nous parler directement dans notre esprit ?
- C’est très facile de faire suivre ce genre de sorts quand on est l’élu de l’architecte du changement. Son dieu aura fait ce que le démon voulait, voilà tout. Un simple intermédiaire.
- Cela expliquerai la dernière fois, murmura Cirewyr.
- La dernière fois ?
- Oui, quand nous avons été tous trois épargnés par le démon. C’était parce que nous étions les seuls à être au centre des quatre sceaux.
- Nous étions quatre.
Vealath leur rappela qu’à l’origine, sa sœur était présente.
L’Asur poursuivit :
- En résumé, nous devons éviter de nous trouver au centre de ces quatre sceaux. Et je tenterai de les sceller à l’aide de ma magie.
- Ce qui promet un sacré moment de divertissement…
Mais Vealath avait murmuré cette phrase à voix basse.
*
**

Ce fut le bruit d’épées que l’on tire en dehors du fourreau qui les accueillit au sommet.
Ils se précipitèrent dans les derniers mètres pour voir deux groupes se faisant face.

L’un était humain et l’autre Elfique. Le premier était composé d’une douzaine de guerriers armés de solides épées à deux mains et suivant un personnage à fort caractère du nom de Richter Ergrard, qui vociférait des menaces à l’encontre du groupe lui faisant face.
Ce dernier possédait pas moins de quinze membres, certains abordant des longues capes grises et une lance à deux lames, d’autres était presque nus mais recouverts de tatouages, d’autres encore étaient encapuchonnés et tenaient un arc près à faire pleuvoir la mort.
Les deux groupes se faisaient face et semblaient près à s’entretuer.

- Donnez moi ce qui me revient de droit ! Hurlait le capitaine mercenaire.
- Serai-ce vous la menace que mon frère m’a demandé d’anéantir ? Quel dépit…je m’attendais à mieux.

Malgré que les armes soient tirées et qu’ils semblaient proches de s’entretuer, ce qui attirait l’attention du trio était surtout la présence du démon. Ou plutôt son absence.
Alors qu’il était sensé ne pas pouvoir quitter la tour, partout où se posait leurs regard, nul trace du démon ne se trouvait.

Cirewyr, puis Agredith prirent la parole.
- Kelthyr ! Cesse immédiatement !
- Vous aussi Richter !
Les deux apostrophés se tournèrent devant ces nouveaux arrivants.
Kelthyr, un Asraï avec une longue cape grise et une lance à deux lames, apostropha alors son frère :
- Cirewyr ! Tu est donc vivant ! Je n’en croyait pas mes oreilles quand j’ai entendu ton messager à plume.
Et le capitaine mercenaire fit de même.
- Toi ! Espèce de sombre cloporte ! Fils de chienne ! Tu as intérêt à me remettre immédiatement la bourse que tu…
La pointe de la lance du frère de Cirewyr toucha le cou de l’humain et fit perler une goutte de sang.
- N’insulte plus jamais ma famille, immonde pourceau.

La confusion reprit de plus belle. Tous se préparant à se jeter sur les autres.

Mais la voix du mage d’Ulthuan retentit haut et fort.
- IL SUFFIT !
Le tumulte prit fin et tous le regardèrent.

- Si vous êtes tous ici, ce n’est pas pour vous entretuer, mais pour défaire une ignominie du Chaos.
Le groupe d’humains fit les yeux ronds, leur capitaine s’emporta :
- J’en ai rien à faire de vos histoires ! Si je suis ici c’est uniquement à cause de vos ruses et de vos bassesses. J’exiges que l’on me rende ce qui me reviens !
Mais toutes les voix moururent en une fraction de seconde.
Quelque chose apparaissait. Une chose qui dégageait une énergie si maléfique que tous eurent un frisson parcourant leur échine. Ils eurent la sensation de se faire écraser par la puissance de ce qui venait à eux.
Dans une explosion bleuté, une gigantesque apparition se figea derrière eux.
Au centre des quatre sceaux.
Elle dominait totalement chacun ici présent et d’un souffle elle aurai pu balayer quiconque se dressait sur son chemin.

- Comme nous nous retrouvons chères vermines.
Il éclata d’un rire titanesque, secouant les entrailles mêmes de la tour. Après son hilarité, il poursuivit :
- Vous arrivez au mauvais moment. Je pensais que ces deux groupes d’inopportuns se seraient entretués sans même mon intervention, mais ce n’est pas le cas.
A la stupeur de tous, le mage lui répondit.
- Il suffit démon ! Si nous tous somme ici c’est pour te faire rejoindre ton plan d’origine. Tu ne peux t’en sortir !
Mais le gigantesque être fut prit d’un rire moqueur.
- Vous pensez réellement pouvoir faire quelque chose contre moi ?
- Oui.
Aussitôt acheva t’il sa phrase qu’il dirigea son bâton vers l’un des quatre piédestaux et psalmodia d’antiques mots de pouvoirs. Il se découla de longues secondes avant qu’un éclat de lumière blanche, puis noir, émergea du monticule afin finalement de revenir à la normal.
La lumière tombée, tous purent voir que le piédestal n’était plus comme il y a quelques instants, mais il était désormais auréolé d’une aura bleuté.
- Voit démon. Le premier des sceaux est scellé, et tu ne pourra pas nous empêcher.
Sa voix était toutefois distante, il était visiblement déjà beaucoup fatigué.
Et le démon ria de plus belle.
Des éclats de lumière violets apparurent tout autour d’eux. Lorsqu’ils se volatilisèrent, se fut des horreurs, des hurleurs et des incendiaires de l’architecte du changement qui les remplacèrent.

Tous dégainèrent leurs armes et firent face.
Tous firent preuve de courage, insensé fut-il.
*
**

Les rejetons du chaos fondirent sur les hommes et les elfes à une vitesse surprenante.
Cirewyr et ses compagnons sylvestres décochèrent des traits meurtriers avant d’être engagés au corps à corps. Mais ce ne fut pas suffisant.
Comme une vague, les créatures difformes et grotesques se brisèrent sur les berges à forme humaine et Elfique.
Richter Ergrard dégaina sa fidèle épée et se jeta sur une abomination devant lui. Il lui trancha la tête prestement et se retourna vers ses soldats.
- Bon les gars. Tant qu’à être dans la mouise, autant l’être jusqu’au bout ! Montrons ce que sais faire la nouvelle compagnie de la franche bagarre !
Un concert de cris d‘emballement accueillit ses paroles, et tous se jetèrent sur un adversaire proche.

Agredith aurai bien aidé ses compagnons en usant de ses sorts mais il devait à tout prix garder son énergie arcanique pour sceller les sceaux. Il se sentait déjà très fatigué alors même qu’un seul des monuments était neutralisé.

Il leva la tête et vit la sombre silhouette d’une raie manta planer vers lui en agitant des tentacules verdâtres écœurants. Il se jeta au sol pour éviter cette attaque impromptue, mais il réalisa son erreur.
En évitant l’attaque, il s’était écarté du groupe d’allié le plus proche, et était désormais entouré de créatures à l’aspect simiesque et le regardant avec avidité.
Mais un tourbillon de lames extermina la moitié de ces démons et l’autre moitié regarda qui avait fait ça. De même qu’Agredith.

Ils virent Vealath se forcer un passage à l’aide de ses lames jusqu’à la personne du mage.
- Relève toi ! Lui cria t’il.
Il s’exécuta. Le Druchii se plaça entre lui et les horreurs de Tzeentch.
- Surtout tu reste dans mon dos. Si tu venais à bouger précipitamment, je pourrai te tuer par mégarde.
- Amène moi au second sceau Vealath !
Il ne lui répondit pas directement, mais hocha la tête. Ils avanceraient au sein des rangs démoniaques, entièrement entourés d’ennemis.
Le Druchii fit un pas en avant. Des créatures l’attaquèrent. Il s’en débarrassa en quelques moulinets, comme s’il ne s’agissait que de broutilles.
Chaque fois que Vealath faisait un pas en avant, Agredith le mimait. Et à chaque enjambée des créatures avançaient vers eux pour barrer le passage.
Le mage Asur défendait leurs arrière, parfois une créature grossière évitait les mortelles lames de l’elfe noir, et c’était lui qui la repoussait d’un coup bien placé avec son bâton.
*
**

Cirewyr se battait comme un forcené, utilisant tantôt son arc, tantôt sa lourde lame à deux mains. Il regardait parfois au dessus de son épaule pour voir comment se débrouillait son frère et ses compagnons sylvestres. Grâce à eux et aux humains, ils pouvaient se battre contre le démon.
A trois seulement il n’auraient rien put faire.
Il se concentra de nouveau sur le combat et après avoir défait une autre immondice à l’aspect bleuté et aux formes indéterminées, il se risqua à regarder s’il voyait Vealath et Agredith.
Mais il ne distingua rien dans la masse de combattants autour de lui.
Il profita du fait de ne plus être engagé au contact pour dégainer son arc et sa flèche grêle de mort.
Mais lorsque qu’il décocha la pointe enchantée, la créature devant lui ouvrit la bouche et avala goulûment la flèche dans un bruit de succion immonde.
Elle n’avait eut aucun effet.
Il reprit son arme à deux mains.
*
**

Agredith regarda autour d’eux, et vit que partout le combat faisait rage. Les grossières créatures étaient bien moins efficaces au combat que leurs homologues Elfiques et humains, mais elles apparaissaient en nombre continu. Tandis qu’au contraire des démons, chaque perte d’un être mortel était définitive et irremplaçable.

- Dépêche toi Agredith !
Ils étaient arrivés devant le second sceau.

Le jeune Asur prit une forte inspiration et avança prudemment en évitant les estocades de Vealath et les coups maladroits des monstruosités les entourant.
Une seconde créature volante dériva vers eux, mais elle fut accueillit prestement par une estafilade verticale qui l’a trancha en deux.
- Je ne vais pas pouvoir rester très longtemps à nous défendre tous deux alors presse toi !

Il s’exécuta et murmura de nouveau de longs mots de pouvoirs antiques en direction de la sculpture.
Ces incantations lui drainèrent de nouveau son énergie magique, et il s’affaissa sous le choc du brutal tarissement de sa vitalité.
Avoir scellé deux sceaux était déjà très éprouvant. Son corps était déjà prit de vertiges et ne pourrai pas en supporter d’avantages.
Il n’aurait jamais la force de sceller tous les quatre sceaux.

Jamais.

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