[Rec] Récit Elfe Sylvain

Recit Elfe Sylvain

Bogart jurât encore une fois, cette fois-ci il tombât dans une grande flaque de boue verdâtre et horriblement stagnante.
« Par le derrière de Sigmar ce n’est pas possible ! C’est la quatrième fois que je trébuche et que je tombe sur quelque chose de ce genre ! »
Les hommes derrière lui se mirent à rire, doucement… Le capitaine Marienburgien se frottât pour se débarrasser de la boue à l’odeur fétide, ses vêtements de couleur bleu et jaune pouvait maintenant de nouveau se distinguer, des vêtement d’une noble maisonnée. Bien que des traces d’anciennes chutes se trouvaient ici et là…
« C’est à croire que la forêt elle-même m’en veut d’être ici, pensât Bogart »
Il se retournât et donnât l’ordre d’avancer, les hommes derrière lui souriaient de ses chutes régulières, certains avaient même commencé à parier sur le nombre de chutes qu’il ferait en tout.
Intérieurement Bogart se dit que finalement ses chutes avaient du bon, même si cela était très gênant pour lui, au moins le moral de ses hommes était gonflé par les franches rigolades qu’il faisait malgré lui. Au moins il y avait des rires dans cette sombre forêt si peu accueillante…
Bogart jurât intérieurement, si jamais il remettait la main sur cet idiot de Karl, ça irait très mal pour ce crétin, même s’il porte le même nom que celui dans l’empereur, cela n’empêchait en rien le fait que si Bogart lui remettait la main dessus, il appellerait Dergh dent-cassée, son amis Ogre, pour le ‘remercier’ de ses idées saugrenues…
Bogart s’y revoyait, il devait se rendre en Bretonnie pour ses affaires et Karl lui avait conseillé de passer par Athel Loren, la forêt sombre, selon cet idiot, c’était le chemin le plus direct pour aller jusqu’à la ville Bretonnienne où il devait aller. Effectivement c’était la route la plus direct, mais par Sigmar ce n’était pas du tout la plus rapide et la plus facile !
Bogart lui avait demandé :
« Mais, il y a des Elfes dans ces forêts…
- Ne tant fais donc pas, s’ils n’utilisent même pas la poudre noire, c’est que ce ne sont pas des gars très méchants et qu’ils ne sont même pas capables de faire la guerre, alors tu vois, il n’y a pas de quoi s’inquiéter… »
Mais maintenant, Bogart s’inquiétait, cette forêt n’avait pas la réputation d’être sombre pour rien, certains endroits étaient bien plus que sombre que d’autres, alors que de temps en temps, ils arrivaient à une clairière magnifique avec une belle rivière et un décor enchanteur… Mais comme ils se perdaient de plus en plus dans Athel Loren, ce genre de clairière se faisait trop rare à ses goûts. De plus ses derniers temps une petite pluie coulait de temps à autre, ce qui expliquait les flaques de boues trop fréquentes aux yeux de Bogart…
Un léger mouvement attirât son attention, en tournant la tête il ne vit rien…
« Bah ! Sans doute une bestiole qui rodait, dit il pour se ne pas s’effrayer… »

L’ombre se faufilait dans les herbes hautes, elle était affublée d’une capuche et d’un arc, la silhouette courait prestement et d’une manière très gracieuse vers un arbre géant où elle parlât à une autre silhouette aussi mince qu’elle :
« Apparemment ils ne font que traverser la sainte forêt. Ils n’ont encore rien détruit mais cela ne saurait tarder…
- Bien, tu va continuer à les suivre, à l’instant même où ils s’en prennent à la forêt tu reviendras me prévenir. »
Et l’ombre repartie…

La troupe continuait son périple, les hommes avançaient de bon train et semblaient s’être habitués à l’atmosphère de cette forêt, certains parlaient, d’autres faisaient des jeux de paris, l’un d’eux même lisait un livre en marchant, d’ailleurs les parieurs se demandaient quand ce serait son tour de trébucher…
L’être qui fermait la marche était très impressionnant, l’Ogre Dergh dent-cassée était une montagne de muscle et de graisse, armé de sa massue favorite où était incrustée quelques dizaines de dents, venant aussi bien de d’hommes, de Saurus ou d’Orques…
La plupart des hommes accompagnant Bogart étaient tous des guerriers bourrus, à la démarche un peu gauche et ayant des armes bon marché, le Marienburgien se demandait où cette troupe avait été sélectionnée par son frère, sûrement dans les prisons se dit Bogart.

Ils arrivèrent à un endroit un peu plus vaste que d’ordinaire avec seulement quelques arbres gênants en son centre, on pouvait apercevoir le ciel d’ici, et les hommes constatèrent qu’il faisait nuit. Bogart se tint devant ses hommes et dit :
« Ecoutez-moi les gars, on va se reposer dans cette clairière, je demande à quelques volontaires ainsi qu’à Dergh d’allez couper du bois. »
Bogart ignorait que pour cet ordre, leur nuit serait agitée…l’ombre elle avait disparut…

Tous étaient autour des trois feux qui s’étaient dressés sur leur campement de fortune, sauf Dergh qui se reposait dans les fourrés. Les hommes avaient très vite sortis leurs bouteilles d’alcool et faisaient maintenant des concours ainsi qu’à l’accoutumée, des paris. Bogart lui était en train de parler des Elfes de cette forêt avec un vieux guerrier :
« Et vous en avez déjà combattu des Asurs ?
- Ce ne sont pas des Asurs qui habitent cette forêt mais des Elfes Sylvains je crois. Les Asurs c’est le nom des Elfes d’Ulthuan monsieur.
- Ha ? Ca je ne le savais pas, merci mon gaillard.
- A votre service monsieur. Donc non je n’ai pas combattu les Elfes de cette forêt, juste une fois j’ai combattu contre des Druchii.
- Les Druchiis ? Et comment sont-ils ?
- Très rapide monsieur, ils ont le temps de vous frapper presque deux fois alors que vous n’avez même pas riposté.
- Diantre ! A ce point ?
- Hélas monsieur… J’espère que ceux de cette forêt ne sont pas comme eux. »

A peine eut t’il finit sa phrase qu’une flèche se plantât dans son bras. Le guerrier criât et tous les hommes du campement sortirent leurs armes, plus ou moins rapidement selon le degré d’alcool absorbé… Une volée de flèche s’abattit sur le campement et plusieurs hommes s’effondrèrent sans-vie.
« Former le carré autour du feu ! Hurla Bogart. »
Tous se mirent autour du feu, plusieurs hommes s’en allèrent prendre des sacs remplies d’arquebuses. Deuxième volée, encore quelques morts. Les arquebuses sont distribuées, mais fautes de cibles, à viser dans ce noir autour du campement elles ne servent à rien. Troisième volée, encore plusieurs morts supplémentaires. Soudain des guerriers avec lances pénètrent dans le campement, juste derrière, des archers se mettent dans la lumière d’un des feux du camp. Les arquebuses tirent, presque tous les guerriers avec lances tombent, les archers tirent une nouvelle volée…
« Ne rester pas près du feu, jeter vous sur eux, empêchez-les de tirer ! »
Comme un seul homme, tous s’élancent vers les formes Elfiques à l’orée du camp, seulement, les hommes n’auront pas besoins de combattre, une gigantesque forme se dresse derrière les archers : Dergh. Celui en un seul mouvement de sa gigantesque massue, envoie quatre Elfes au tapis. Après quelques autres arcs de cercle meurtriers de son arme rudimentaire, les archers sont tous au tapis. Seul un a réussit à s’enfuire sans demander son reste.

Les hommes hurlèrent de victoire, pourtant presque la moitié des hommes étaient morts ou blessés. Bogart s’approchât du guerrier âgé avec la flèche plantée dans le bras :
« Est-ce que ça va mon gars ?
- Est-ce que j’ai l’air de m’amuser monsieur ? »
Bogart souriât, malgré que ses hommes soient des têtes brûlées, ils ne manquaient pas d’humour…

Le lendemain tout le monde avait félicité Dergh, le moral était très haut vus qu’une victoire sur des Elfes n’est jamais aisée. Mentalement Bogart se promit d’augmenter la prime de son compagnon à l’appétit féroce… Bogart était donc de nouveau en tête de la troupe et notait sur un bout de parchemin l’avancée de la colonne, il se retournât et tout en continuant à marcher à reculons, il dit à haute voix :
« Ecoutez mes braves, normalement dans quelques instants nous allons déboucher à la sortit de cette satanée forêt. Et je vous promets qu’à la première auberge qu’on trouve, je paye la tournée ! »
Tous les hommes remercièrent le capitaine, celui-ci se retournât encore une fois pour regarder sa route, avec un sourire au lèvre. Celui-ci fut de courte durée vue qu’il se prit les pieds dans une racine et tombât tête la première dans une autre flaque de boue, cette fois-ci les hommes rirent à cœur joie et se laissèrent tous aller à un rire franc.
« Bon sang ! Mais ce n’est pas possible ! C’est à croire que les racines elle-même se mettent devant mes pieds ! »
Bogart regardât l’arbre qui était la cause de sa chute, mais l’arbre le regardait aussi…

Un regard vert et malveillant sortait de deux fentes dans le tronc, ce qui faisait deux petits yeux cruels et effrayants, l’arbre levât l’une de ses énormes branches et l’abattit sur le capitaine Bogart, celui-ci roulât sur la gauche et évitât l’énorme masse qui causât un gigantesque trou à l’endroit même où il se tenait quelques secondes plus tôt.
« Sortez vos armes les gars ! Cette fois-ci on ne rigole plus ! »
Tous sortirent leurs épée, et chargèrent le monstre de bois, seulement leurs lames ne firent guère plus que des écorchures au bois très résistant de la créature. Celle-ci levât encore l’énorme branche et l’abattit sur quatre des hommes autour d’elle, ceux-ci furent tués sur le coup, presque tous les membres brisés.
« C’est inutile, on ne peut rien lui faire, pensât Bogart, je vais crever dans cette forêt dont j’ignore même pourquoi je vais mourir… »
L’arbre tuât encore trois hommes avant de poser les yeux sur le capitaine du Marienburg, alors qu’il s’apprêtait à tuer Bogart, un énorme coup de massue l’atteignit dans le haut du tronc, Dergh se mit entre l’arbre vivant et son capitaine avec un grand sourire…
« Touche pas à mon employeur sale arbuste ! »
L’arbre semblait ne pas avoir beaucoup ressentit le coup de massue et ripostât très vite malgré sa taille. Un duel titanesque semblait avoir lieu, mais l’issue de ce dernier était certaine car deux autres arbres vivants se rapprochèrent des deux combattants, Dergh n’arrivât même pas à se défaire de son premier ennemi, il périt, la nuque brisée par une branche gigantesque…
« Courez ! Fuyez tous ! On ne peut rien faire contre ces monstres ! »
Bogart avait à peine donné l’ordre que tous se retournèrent, pour se retrouver nez à nez avec une vingtaine d’archers Elfes. Ceux ne tirèrent qu’une seule fois, et chaque homme reçut une seule flèche, mais fatale, tous s’écroulèrent sans vie. Bogart tenait la flèche plantée dans son torse, il sentait sa vie s’écouler de lui, il dit à haute voix avant de mourir :
« Karl sombre crétin, c’est à cause de toi tout ça… »
Et il s’écroulât…




Alors ? Alors ? Alors ?

Avant tout bravo, courageux l'ami Slayne !
Après il y des choses que j'aime, d'autres moins. Des bizzareries par-ci par-là, comme les elfes qui ne voyent pas un ogre qui dors dans les fourrés, ils passent auprès, décochent des flèches et tout d'un coup surprise vlà l'ogre qui déboule par dérrière !
En autre incohérence, le fait que ce soit des Marienburgers, en effet ceux-ci sont des p'tits gars très riches dans le vieux monde, ils n'ont dons pas de vieilles armes, et leurs hommes de mains sortent encore moins des prisons...ce sont de jeunes nobles en quète d'aventures. Par contre pour l'ogre, sympa de l'avoir inclut, en bons commercants, ce capitaine ne pouvait se passer d'un tel mercenaire !

Voilou,
Ghorg

Haaaaaahhhhh, enfin une critique

Avant tout bravo, courageux l'ami Slayne !

Merci, même si c'est très loin d'être mon premier récit...

comme les elfes qui ne voyent pas un ogre qui dors dans les fourrés, ils passent auprès, décochent des flèches et tout d'un coup surprise vlà l'ogre qui déboule par dérrière !

L'ogre pionce, les hommes brule du bois, quelle a la cible qui te fais la plus enragée ? Et puis, peut être gardaient t'il le même sort à l'Ogre plus tard, mais ils ne s'attendaient peut être pas à ce que les hommes résiste à ce point...

En autre incohérence, le fait que ce soit des Marienburgers, en effet ceux-ci sont des p'tits gars très riches dans le vieux monde, ils n'ont dons pas de vieilles armes, et leurs hommes de mains sortent encore moins des prisons...ce sont de jeunes nobles en quète d'aventures.

Tous les Marienburgiens ne sont pas forcément riches, certains sont même pauvre (si si, ça existe à Marienburg...), et si Marienburg n'avaient pas prison, quel paradis pour les brigands

J'aimerait d'autres critiques, ce serait sympa...

A moi A moi !!!

Bon et bien je trouve ton texte très bien ficelé, agtéable à la lecture (en général, mais je parlerai des pitits problèmes plus bas ) et tout de même assez original...

En gros c'est une réussite, j'ai par ailleurs beaucoup aimé tes personnages, j'en viens même à espérer qu'ils ne meurent pas ces sales bruleurs de bois (j'en ragerais même contre les Sylvains, tueurs sans pitié )...

Maintenant les points plus négatifs :
Tout d'abord l'orthographe et la syntaxe... parfois j'ai eu du mal à lire... mais bon rien de vraiment alarmant si ce n'est peut être le changement brusque de temps au plein milieu du récit... pas très agréable...
Et puis la 3è personne du singulier du passé simple pour les verbes du 1er groupe finit en a et pas en ât ...


Mais sinon un bien beau texte...

PS : je ne critiquerai pas le fluff étant donné que je ne suis pas une tête en fluff impérial

moi je dis très bien, fort divertissant !!
sinon j'ai juste une remarque en orthographe :
tu confonds souvent on dirait er et ez !!!!!

sinon très bien mais cela m'étonne que les hommes de l'empires ne connaissent opas l'existence des eS? enfin un au moins qui les connaisse.
faut etre vraiment con pour faire en feu en plein athel Loren !!!!!!

Les hommes de l'empire ne connaissent meme pas la magie, ils ne savent pas ce que c'est, alors pour ce qui est des Es, c'est tout a fait normal, et ça l'est qu'ils ne connaissent pas leur existance.
La plupart , environ 95% des citoyens de l'empire ne soupçonnent pas l'existance des elfes. Il connaissent en général les mutants ( animaux sous l'influence des énergies du chaos ) et les gobelin, peut etre les orques mais je n'en suis pas sur.

Ils sont fous ces impériaux !!!

Comme le dit Coeled, il faut être sérieusement pété pour alumer un feu dans Athel Loren
M'enfin s'il ne connaissent mêem pas le plus magnifique de tous les peuples, ou va-t-on ?

Vraiment bien ce récit j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.

Je trouve que tu décris bien l'ambiance d'Athel Loren.J'imagine tout à fait les elfes agissant de la sorte.

Encore un grand bravo n'hésite pas à en mettre d'autre, je suis preneur

Aaah, ceux sont des commentaires comme ça qui vous font chaud au coeur
C'est vraiment que l'envie d'écrire ne me quitte pas depuis un moment, vut que là je bosse sur un site j'ai pas énormément de temps pour en faire un.

Mais je vais essayer...

Je voudrai pas que tu te presses et que tu bâcles ( en même temps je suis quand même impatient héhé!! ) prend ton temps pour nous refaire un récit d'une aussi bonne qualité.
Allez bon courage.