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La cavalerie arrive parfois trop tard

« Maudits soient-ils »

L’aube se levait, les timides rayons du soleil avaient du mal a percer la végétation. Une belle aurore aux reflets rougeoyant, les races primitives ne prêtaient pas cas a de tels détails, mais les elfes eux savaient : lorsque l’aurore est rouge c’est que beaucoup de sang a coulé durant la nuit.
« Espérons que ce ne soit pas le nôtre… »

Les feuilles et les branches giflaient le casque de bronze depuis plusieurs minutes déjà, mais un choc plus violent failli le jeter a bas de son coursier lancé a pleine vitesse. Un coup de chance, c’était la branche qui avait cédé, pas sa tête. Le choc l’ayant quasiment couché sur son cheval, il aperçut ses frères dans les cieux entre deux arbres, chevauchant leurs puissants faucon, venu prêter main forte a ses cavaliers. Prenant le temps de regarder autour de lui, il vit même de nombreux elfes a pied courir aux cotés de chevaux, mais un seul arrivait a tenir le rythme effréné des agiles coursiers…

Distrait par le sang coulant de son crâne qui lui avait un peu troublé la vue, Péralis se concentra a nouveau sur le trajet. Ils arrivaient enfin.
Un spectacle atroce s’offrait aux yeux de Péralis et des siens, partout les maisons brûlaient laissant échapper une fumée verdâtre, des cadavres d’elfes et d’hommes rats armés pavaient cette sinistre scène. Çà et là, des sorties de galeries creusées par ces parodies d’humains témoignaient de la façon dont ils étaient arrivés jusqu’ici. Péralis traversait le village sur son coursier, alors que les renforts s’occupaient des blessés et que les enchanteurs calmaient les flammes. Au détour d’un vieux chêne, un homme rat alors dissimulé tenta de fuir jusqu'aux galeries, mais une volée de flèches mis rapidement fin a sa course. Le cœur de Péralis était lourd, malgré la vigilance des mages et les protections magiques, les skavens arrivaient parfois à s’avancer sous la forêt et nul renfort n’avait le temps d’arriver au secours des Asraï.

Le Seigneur descendit alors de sa jument Saenal en lui murmurant quelques paroles afin qu’elle ne panique pas face aux flammes. Leurs regards se croisèrent et Péralis entrepris de s’enfoncer plus loin dans le petit village, suivit fidèlement par la jument, comme toujours. Il passa tout d’abord sous une voûte florale et s’engagea ensuite sur une branche reliant deux grands arbres à bonne hauteur. Observant la scène de plus haut tout en allant dans la partie du village ou les secours n’étaient pas encore intervenu, deux bruissements se firent entendre au dessus de lui. Vif comme l’éclair, il dégaina Asenhal, car aucun Asraï ne faisait autant de bruit dans un arbre et se mit en position de parade alors que deux ombres se laissaient tomber devant et derrière lui. De sa lame il para l’attaque aérienne d’un des deux hommes rats, ce qui sonna le début du combats pour Asenhal, et son aura glacial empli l’air. Aussitôt avoir paré, Péralis se retourna pour parer contrer son deuxième adversaire, tout en saisissant son bouclier. Les secondes suivantes virent Péralis employer un style de combat tournoyant, parant de toute part, ripostant parfois, plus dans le but d’éloigner ses adversaires que de les blesser. Après les premiers échanges, Péralis avaient jaugés ses deux adversaires qui n’étaient pas du tout de puissance égale. Celui qui possédait deux armes, malgré un style de combat assez fin, était loin de l’autre rat a la cape noir qui ne manié qu’une seule lame incurvée suintant d’une verdâtre substance. La vivacité de ce dernier était largement a la hauteur de la réputation de sa race, mais heureusement tempérée par Asenhal.

Péralis para encore une fois une attaque du moins inquiétant de ses deux adversaires avec son bouclier, tout en donnant un puissant coup de taille que l’autre homme rat esquiva. Ce dernier en profita pour contre attaquer en direction de la gorge du seigneur sylvain. Afin d’éviter le coup, Péralis se baissa et pris appui sur ces mains seules, lâchant son bouclier, puis donna de l’élan a son corps maintenant en position horizontal pour faucher des ses jambes le moins doué de ses adversaires. Surpris, l’homme rat ne put qu’émettre un couinement tout en tombant de la branche. Les archers alertés par la chute du bouclier firent en sorte que leur ennemi n’atteignent jamais le sol vivant.

En haut , le combat continuait, Péralis maintenant privé de son bouclier privilégiait un style de combat plus défensif, car suivant si le poison enduit sur la lame était mortel, une simple estafilade suffirait. Quelques cris se faisaient entre plus bas, laissant pensé que les skavens avaient lancés une attaque coordonnée, nul elfe ne viendrait alors appuyer Péralis, mais ce dernier sourit, il n’était pas vraiment seul et il le savait, il sentait leur agitation dans les replis de sa cape. Quelques secondes plus tard, une dizaines de petites créatures bondirent du dos de l’elfe, alors que certaines, par leur mouvement dans les airs, tissaient une sorte de toile lumineuse, d’autres tentaient de s’attaquer directement a l’assassin skaven. Décontenancé, celui ci tentait de les éloigner de la mains, alors que les coups de sa lame s’empêtraient dans la toile lumineuse.

L’Asraï sourit encore de plus belle, il avait eu beaucoup de mal a se lié a autant de farfadets, mais il en était très content, même ils étaient parfois dur a supporter, voir vraiment empoisonnant.
« A chacun son poison » dit il en retournant a l’attaque.

L’assassin avait réalisait que sa mort était proche s’il n’agissait pas, sa lame était collée dans l’air, un farfadet était solidement accroché a sa main malgré les mouvement frénétiques du skaven alors qu’un autre lui mordait le mollet. Qu’a cela tienne, il savait comment quitter un combat et amorça un saut périeu arrière a une vitesse foudroyante…Enfin c’était sans compter la présence d’Asenhal qui ralentissait tout ses mouvements, ensuite tout se passa très vite, un froid particulièrement violent l’envahi, il avait été fauché par la lame de l’elfe au niveau de l’abdomen.

Déséquilibré, sa tête heurta la branche sur laquelle il se trouvait puis il tomba, proche de l’inconscience, dans sa dernière chute. Et le farfadet était toujours en train de lui mordre la main…

Les bruits de combat avaient cessés, les rats devaient être peu nombreux au final, Péralis observa le cadavre désarticulé de ses deux adversaires en contrebas, a coté de son bouclier déformé par les multiples contact qu’il a eu avec la lame de l’assassin. Alors que ses alliés regagnaient les replis de sa cape avec de petits rires malicieux, il continua son chemin vers la deuxième partie du village, de l’autre coté de la faille. Aussitôt la terre ferme regagnée, il fut attiré par les pleurs d’un enfant : il y avait donc des survivants ! Contre toute prudence, il courut en direction des pleurs. Sur le chemins, quelques corps de gardes éternels morts, et beaucoup de corps de skavens et plus il avançait, plus il y avait de mort. En arrivant sur les lieux il eu confirmation de ses doutes : c’était ici que les combats connurent leur apogée. Des dizaines de skavens, des gardes éternels, deux enchanteurs, des archers et tout au fond, un enfant pleurant sur les cadavres d’un homme et d’une femme. Tentant tant bien que mal d’éviter de marcher sur les corps, Péralis s’approcha de l’enfant et ce qui devait être ses parents. Tout trois étaient dans une partie creuse d’un immense tronc, dans laquelle a été érigé une sorte de piédestal. L’histoire de l’origine du clan se rappela alors aux souvenirs du seigneur sylvain, après une sanglante bataille contre des hordes d’homme bête, un noble promis a Ariel de veiller sur une lame corruptrice qui avait été trouvée sur un ennemi, et de faire en sorte que jamais personne ne s’en saisisse, c’est sûrement elle que les skavens étaient venu chercher ! Et hélas, elle n’était plus là…

Laissant ces mauvaises pensées de coté pour l’instant, il s’approcha de l’enfant en pleur, et reconnu les elfes sur lequel il pleurait : le chef du clan et sa femme, tout deux membres des Gardes Eternels. Soudainement, l’enfant se retourna, la haine se lisait dans ses yeux. Par réflexe, Péralis avait bondit en arrière et posé la main sur la garde de son arme. L’enfant se leva, il entrait a peine dans l’adolescent, mais il était blessé a de nombreux endroits et son sang était mêlé a la substance verte utilisée par les skavens. Les yeux de l’enfants étaient rouges, Péralis pensa a un piège de l’ennemi car cette enfant n’avait tout d’un comportement démoniaque, mais il se ravisa en regardant la l’arme que tenait l’enfant.

« Au moins, elle n’est pas perdue… »
Mais Péralis savait que cette arme puissante, même dans les mains d’un enfant, était des plus dangereuse, il sortit sa lame afin de ralentir l’enfant qui se jetait sur lui, ordonnant aux farfadets de ne pas le blesser. Assez rapidement, l’enfant fut désarmée et la lame corruptrice gisait sur le sol.
« Comment t’appelles tu ? Demanda t il a l’enfant qui avait retrouvé ses esprits et ses couleurs
« Yithil mons… »

Soudainement l’enfant se mit a trembler et a toucher ses plaies les plus ouvertes : la magie de l’arme corruptrice n’agissait plus ! Il s’évanouit
« Enchanteurs !. Le cri perça le silence environnant. Enchanteur ! Péralis tenait alors l’enfant dans les bras et courait, rebroussant chemin. Il n’eu pas le temps de sortir de la clairière qu’une immense et magnifique créature se posa devant lui.
Ses yeux étaient de jade et ses longs cheveux blonds cascadaient le long de ses courbes alors qu’elle perdait ses ailes chatoyante rappelant celle d’un papillon au fur et a mesure qu’elle retrouvait sa taille normale.
« Ma reine, cet enfant est en train de mourir ».
Ariel incanta quelques mots et l’enfant paru apaisé.
« Cela le stabilisera quelques temps, mais seuls les Tisse rêves auront une chance de le sauver. »
Alors que quelques elfes atterrirent avec leurs faucons, Ariel marcha vers la lame corruptrice a présent sur le sol, a chacun de ses pas, des fleurs poussaient autour des corps des elfes tombés alors que de puissantes racines emmenaient les cadavres ennemis sous le sol. Ariel invoqua une sphère de bois autour de la lame afin de pouvoir la saisir, après quelques larmes versées sur l’ancien gardien de la lame, elle alla voir un noble qui venait de se poser avec son grand aigle, et la lui confia. Péralis trouva un air de ressemblance entre cet elfe là, et le père de Yithil…

- Une critique constructive, aussi sur ma façon de raconter les combats.
- Une critique du style d'écriture bien sur
- Me dire si vous voulez la suite ou pas.

Les bruits de combat avaient cessés, les rats devaient être peu nombreux au final. Péralis observa le cadavre désarticulé de ses deux adversaires en contrebas, à côté de son bouclier déformé par les multiples contact qu’il eu avec la lame de l’assassin. Alors que ses alliés regagnaient les replis de sa cape avec de petits rires malicieux, il continua son chemin vers la deuxième partie du village, de l’autre coté de la faille. Aussitôt la terre ferme regagnée, il fut attiré par les pleurs d’un enfant : il y avait donc des survivants ! Contre toute prudence, il courut en direction des pleurs. Sur le chemins, quelques corps de gardes éternels morts, et beaucoup de corps de skavens (cette phrase est flou et manque d’indications) et plus il avançait, plus il y avait de morts. En arrivant sur les lieux il eu confirmation de ses doutes : c’était ici que les combats connurent leur apogée. Des dizaines de skavens, des gardes éternels, deux enchanteurs (juste pour signaler que si c’est un carnage, ne fait pas de descriptions trop détaillées), des archers et tout au fond, un enfant pleurant sur les cadavres d’un homme et d’une femme. Tentant tant bien que mal d’éviter de marcher sur les corps, Péralis s’approcha de l’enfant et ce qui devait être ses parents. Tout trois étaient dans une partie creuse d’un immense tronc, dans laquelle avait été érigé une sorte de piédestal. L’histoire de l’origine du clan se rappela alors aux souvenirs du seigneur sylvain (peu harmonieux, j’aurai plutôt vu ‘le seigneur sylvain se remémora alors l’histoire de l’origine du clan’), après une sanglante bataille contre des hordes d’homme bête, un noble promis a Ariel de veiller sur une lame corruptrice qui avait été trouvée sur un ennemi, et de faire en sorte que jamais personne ne s’en saisisse, c’est sûrement elle que les skavens étaient venu chercher ! Et hélas, elle n’était plus là…