Les Forestiers d'Athel Loren

Les Forestiers d'Athel Loren


Les forestiers sont capables de traquer leur proie tout en restant invisibles, avant de libérer une meurtrière grêle de flèches.




Silencieux et aussi redoutables que la mort elle-même, les forestiers sont les sentinelles qui gardent sans relâche les voies menant en Athel Loren. Ces maitres de la dissimulation sont entrainés à rester immobiles pendant des jours entiers en attendant le moment propice pour frapper leur infortunée victime. Devenir forestiers est souvent une progression naturelle pour les éclaireurs, mais il arrive également qu'un jeune elfe sans prédisposition naturelle embrase cette carrière. Avec le temps, certains elfes ont l’impression d'être trop à l'étroit en leurs demeures et commencent à se sentir mieux au milieu des bois que pari les leurs. C'est donc là qu'ils passent l'essentiel de leur temps, à perfectionner leurs compétences martiales. Certains s'enfoncent dans la forêt pour n'en jamais ressortir, car il est certains lieux en Athel Loren qui sont dangereux même pour les elfes. Cependant, ceux qui survivent deviennent des combattants aux talents à nul autre pareil.



De longues années d'entrainement au tir à l'arc accordent aux forestiers une cadence de tir impressionnante, ce qui leur permet de délivrer des salves et des salves de flèches empennées de noir sans pour autant perdre de leur précision. Ceux qui ne les ont jamais vu en action ne croient pas à ceci, et ceux qui les ont vus n'ont pas survécu pour en parler. Tous ceux qui entrent en Athel Loren courant ainsi le risque de tomber sous les coups d'archers invisibles ou d'être victimes des pièges élaborés des forestiers. Lorsque résonne l'appel aux armes, les forestiers se regroupent en petites unités au seins desquelles ils mettent en pratiques leurs incroyables talents pour harceler les points vulnérables de l'armée ennemie avant de disparaitre aussi soudainement qu'ils étaient apparus, ne laissant que des corps sans vie derrière eux.


Individus solitaires et taciturnes, les Forestiers passent parfois des années sans visiter les demeures elfiques, car c'est au fond des bois qu'ils sont réellement chez eux. Comptant sur leurs astuces pour survivre, ils subsistent de chasse te de cueillette et honorent les anciens esprits d'Athel Loren par leurs actes quotidiens. Lors des rares occasions où un forestier rend visite aux siens, il se tient généralement à l'écart, car l’a bien plus d'affinités avec la forêt que les autres elfes. Ce sont ses propres expériences et les épreuves qu'il traverse qui font d'un forestier ce qu'il est et c'est pour cela qu'il n'en est pas deux pareils.




Si les Forestiers occupent un bois, ils peuvent se cacher dans les branches des arbres.
Les forestiers sont des maitres en embuscades. Ils aiment particulièrement fabriquer des pièges destinés aux envahisseurs imprudent.
Piques : Les forestiers ont éparpillé des piques sur le sol et en ont partiellement enterré d'autres tout autour de leurs positions.
Cordes : Les assaillants sont gênés dans leur charge par des cordes tendues, qui les empêchent d'atteindre leur cible.
Filets : Alors que l'ennemi chargent, des filets s'abattent sur eux
Fosse camouflée : Alors que l'unité ennemie avance, elle tombe dans des fosses tapissées de piques acérées.
Pieu : Un énorme pieu dissimulé est soudain libéré et empale une figurine.



Les forestiers sont sélectionnés parmi les éclaireurs pour garder les chemins qui mènent vers le cœur de la forêt. Ils agissent en petites bandes qui peuvent se dissimuler plus facilement au milieu des arbres. Ils peuvent même se cacher dans les arbres, y vivant pendant une période assez longue sur des plates-formes d'osier perchées sur les branches. De là, ils peuvent observer quiconque et tout ce qui entre dans la forêt. Si les forestiers détectent des ennemis, ils donnent l'alarme ou envoient un rapide coureur pour prévenir les clans et informer le Roi et la Reine des Bois. Pendant ce temps, ils préparent des pièges pour retarder et détourner l'envahisseur, attendant que le reste de l'armée des elfes sylvains se rassemble pour combattre.



Les forestiers sont des sentinelles silencieuses, les gardiens des chemins menant à Athel Loren.



Les forestiers sont passés maitre dans l'art du camouflage, capables de rester inaperçus, immobiles, pendant des jours avant de bondir par surprises sur leur proie. Ils portent des capes verte et brune constituées de feuilles cousues les unes aux autres, ou incorporant des éléments de feuillage. Ils peignent leurs corps en vert et fixent des petites branches dans leurs cheveux. Tout ceci les rend extrêmement difficiles à voir et leur permet de se dissimuler dans les bois.


Pour la plupart, suivre la voie de la sentinelle est la progression naturelle de ceux qui ont été entrainés comme éclaireurs, bien que plus rarement, certains jeunes sentent le désir de la forêt couler dans leurs veines. Au fil du temps, un tel elfe se sentira plus à l’aise au cœur de la forêt que parmi ses semblables. Il restera de plus en plus à l’écart des halls, passera le plus clair de son temps dans la forêt, à parfaire ses dons de dissimulation et sa précision à l’arc. Beaucoup disparaissent, car il existe des recoins d’Athel Loren qui sont dangereux même pour les elfes. Cependant, ceux qui survivent acquièrent des compétences inégalables et sont endurcit par leurs expériences.

Rares sont les guerriers à rivaliser d’adresse à l’arc avec un forestier. S’ils veulent, ces rodeurs furtifs peuvent lâcher une volée inaudible de traits noirs en un battement de cœur, ou placer une flèche dans le point faible d’une armure. En outre, les forestiers sont versés dans l’art de l’embuscade. Ils apparaissent soudainement à côté d’un ennemi vulnérable, et s’évanouissement dans la nature avant que la victime touche le sol. Ainsi ceux qui entrent à Athel Loren prennent le risque d’être tués sans avertissement par les forestiers, fauchés par des archers invisibles ou pris dans leurs pièges insoupçonnables.




De nombreux forestiers rendent hommage à Drakira, la Reine de la Vengeance, fléau des intrus et des envahisseurs. Comme eux, elle se lasse aisément des conventions sociales et reste volontiers à l’écart des siens.






Récit impliquant des forestiers.
Les cinq cavaliers stoppèrent leurs montures sur la crête de la colline. En dessous d'eux, la lande descendait en vallée circulaire. Les pentes de la vallée étaient couvertes de bosquets de jeunes et minces chênes, et le fond était caché par de grands et sombres pins.

"Le Duc veut la tête de cet homme des bois. Si nous ne lui rapportons pas son cadavre, nous aurons des problèmes". L'accent du sergent trahissait ses origines bretonnienne. Il était grand et mince, son visage barré par une cicatrice qui filait de l'œil gauche au menton. "Celui qui chasse les cerfs du Roi Louis doit payer pour ce vol"

Debout sur ses étriers, il désigna la vallée. Une silhouette svelte, couverte d'une courte cape brune courait le long d'un sentier qui menait droit entre les arbres. "Morbleu ! Ce couard détale comme un daim. Attrapez-le, avant qu'il n'atteigne les arbres !"

Les soldats éperonnèrent leurs montures qui s'élancèrent dans un galop effréné, dérapant dans le sol meuble. Les chevaux couraient à pleine vitesse, mais leur proie gagnait du terrain, sa course souple et sure la faisait voler au-dessus du sol.

Un des chevaux glissa et tomba, se brisant une patte dans un sinistre craquement. Cavalier et monture roulèrent le long de la pente et disparurent entre les branches. Les autres soldats marquèrent un temps d'arrêt et voulurent aller secourir leur camarade mais le sergent leur cria de continuer la poursuite.

Lorsque l'homme des bois atteignit l'orée de la forêt, il marqua une pause, se tourna brièvement pour faire face à ses poursuivants et fit un geste étrange avant de disparaître dans les buissons. Quelques secondes plus tard, les bretonniens s'arrêtèrent au bord des arbres. Il leur était impossible d'aller plus loin. Ce qui avait semblé de loin n'être qu'une forêt assez claire était maintenant une jungle impénétrable. Le sentier disparaissait sous un dense treillage de buissons noirs qui bloquaient totalement le passage. Les troncs des arbres étaient tellement gros et si proches les uns des autres que les chevaux ne pourraient pas passer. Lorsque les soldats voulurent force le passage à pieds, ils furent repoussés par les branches, fouettes par les buissons et les orties.

Furieux, le sergent bretonnien lança une bordée d'insultes vers les arbres, à laquelle répondit une volée de flèches. Les trois soldats tombèrent au sol, des empennages verts fichés dans la poitrine et dans le cou. Incapable de répliquer, ni même de s'aventurer dans les bois, le sergent ne put que faire demi-tour et retourner affronter la colère de son maitre, le terrible Duc Lazard.








LA ES V6 P58
LA ES V8 P48
LA ES V5 P48
LA ES V5 P48
LA ES V6 P26
LA ES V5 P49
(source : LA Forces Fantastique V1 TOW P132)