Le Bosquet de l'Eloquence

Qu'on lui cours après et qu'il finit donc attaché au grand chêne pour subir un procès pour non-présence à l'assemblée de l'éloquence.

Sache que les animaux d'Athel connaissent tous ses secrets y compris ces chemins, j'y ai déjà envoyé mes plus fidèles écureuils, ils te traquerons....jusqu'aux fins fonds de ce lieu...court tant qu'il te reste de l'endurance......

La réplique de la poétesse me fait sourire. Je lui dis qu'elle a raison, après tout, sans aucun doute, puis j'ajoute que j'aurais du me joindre à la folle sarabande de Loec, le dieu trompeur. Oui, même si tout n'est tout n'est que tromperie, se battre pour l'espoir, fût-il celui des autres et non le sien, est toujours exaltant.
Conscient de l'étrangeté de mes propos, je m'empresse d'expliquer ce que je suis maintenant : j'ai troqué mon arc pour une harpe, et mes flèches pour des tiges de roseau. Sur l'écorce des arbres, j'étudie les signes du destin et je transmets mes connaissances aux autres.
Après encore un petit instant, une belle idée vient, et je l'expose : le temps est comme une harpe sur laquelle nous jouons, et sons et les notes varient au gré de nos actions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Je préfère sans doute entendre les bonnes notes, et j'apprends aux autres comment éviter les mauvaises. Parce que c'est mieux comme ça. Ainsi, je défie le silence même de mon existence...
Je lui demande alors si elle voudrait entendre un petit air de harpe afin de dissiper le silence.



Si Ad Odium est bien le Grand Barde, il charmera les sentiers mêmes afin de brouiller les pistes

Fortement étonnée et ma curiosité abreuvée en suffisance, je dépose mon bâton sur l'herbe verdoyantes puis d'un petit saut acrobatique, je me pose avec délicatesse et grâce sur une branche non loin, laissant mes fines jambes ballottées au gré de la fine bise, d'une main souple je remis mes mèches derrières mes oreilles pour pouvoir apprécier au maximum de la prestation d'Iskandar, attentive et admirative, je fais un signe d'une harpe et invite cet elfe en contrebas de l’enchantée par le mélodieux son de l'instrument à corde...

Voilà que dans le Bosquet, le soleil se réveille en attendrissant la nuit, qui fut l'annonce que le premier Acte est révolu, et qui par les présences des elfes venus s'exprimer non par l'arme mais par la plume ne fut que bénéfique.

Marquée sur la pierre gardienne des mémoires, le premier nom qui fut inscrit en runes fut Pyoko alias le maître des récits disposant de 12 voix le soutenant, suivit de près avec 11 voix notre bon vieux Ethgri. Iskandar devenu musicien de la harpe et de la plume figure à la troisième place avec 9 voix l'acclamant, Anos bien que novice dans l'art de la plume, arrive quand même a toucher 4 voix de l'assemblée, mais qui je pense affutera sa plume pour l'Acte 2.

Je propose de nommer avec un titre le meilleurs de l'assemblée par la valeur de Barde. (vu que le titre de Grand barde est toujours en vie et qu'il se ballade à son gré ) cela est actuellement en discutions avec le seigneur de la forêt.

§§§§§§§§§§§§§ Bonjour Enfants de la forêt.


§§§ Bravos à tous les bardes qui ont participé à cette événement et une ovation à Pyoko Maître des récits.


§§§ Bonne journée.

Immuable comme l'ordre des saisons, la relève surgit en s'enracine dans la légende d'Athel Loren.

Félicitations. ^^

Bravo à tous ceux qui ont participé ! Félicitations au vainqueur !

Spoiler:

J'arrive un peu tard, mais comptez sur ma participation pour la prochaine réunion de l'Eté !

Un de plus à rejoindre le rang de la plume, étant dit n'ayant point eu la chance de te voir à l’œuvre cela sera une surprise que toi seul pourrait égayer par l'imagination et le talent de ton écrit.

Lors d'une nuit noire durant laquelle pour seule présence dans ces sombres cieux était la Lune blanche au teint neutre et apaisante, toujours perchée sur la branche dont l'emplacement permet la vision de la danse des astres du vieux chêne qui surplombe l'assemblée, me viens une idée laquelle j'ai fait l'allusion il y a de ça déjà quelque jours.

"Es-que Crépuscule l'aime toujours du fond de son cœur" dis-je dans mes pensées

Ne connaissant point la réponse, je continue à contempler les cieux aux étoiles discrètes qui commencent à percer le voile noir à de multiples endroits.

Au lendemain, par un saut acrobatique, je pose pied à terre couverte d'herbe empilent de rosée du matin, respirant une bouffée d'air frai et bercée par le reposant bruit du coulis de la rivières établi non loin. je me dirige sans hâte vers le Bosquet quand je remarque une personnalité familière en ce lieu.

Pyoko [me faisant signe de m'approcher] : "Salutation, il est venu le temps de l'été et cela indique une nouvelle assemblée, auquel je me disserte sur un thème portant sur la corde intérieur en tout être vivant présent en ce monde".

Nannerl [étonnée] : "Un thème pour le moins atypique mais vraiment intéressant d'un point de vue de l'écrit, qui demande à l'auteur de puiser au fond de son cœur une identité ou objet auquel son admiration n'a pas de limite que la valeur de ses véritables sentiments en sa faveur".

Pyoko [me fit un signe positif de la tête] : "Exactement, informons les bardes que l'assemblée est de nouveau réunie en ce lieu pour en débattre par la plume".

Nannerl : "Pour ne pas bouleverser les choses, les règles de base de l'acte premier restent valable pour la forme et l'écrit, il n'est plus nécessaire de suivre par contre un texte déposé, la seule contrainte est que l'écrit à pour thème L'AMOUR, comme expliqué, cela peut-être une personne ou un objet, n'importe quoi auquel une personne pourrais porter une admiration ou un profond sentiment."

Nannerl : "Les textes doivent être rendus au plus tard lors du crépuscule au moment ou le point le plus haut de la lune (minuit) du 12ème jours du mois de septembre".

Oulala c'est un peu mort... Bon, on va mettre ça sur le compte des vacances, encore 12 jours pour participer, alors soyez nombreux !!

Bon, ayant enfin terminé quelque chose que je m'étais imposé, je retourne en Athel Loren.


J'ai beaucoup hésité à poster ce texte, écrit il y a plusieurs semaines. Les raisons sont multiples et complexes: Ce ne fut pas écrit pour le concours, je ne sais pas si je peux l'utiliser pour cela, et surtout je suis censé être en train de prendre du recul sur cet événement passé.

Mais a contrario, l'inverse est vrai aussi: le concours demande aux auteurs de s'ouvrir, un texte est fait pour être lu (même si je ne pensais pas à ça en l'écrivant). Surtout, j'ai jeté toutes les tentatives pour écrire autre chose sur le sujet, trop artificielles, et trop mauvaises pour le thème.

Donc voilà ma participation. Ce n'est ni la seule, ni la plus métaphorique des oeuvre qui me furent inspirées, ni la plus joyeuse, hélas, mais c'est la plus anonyme, la plus générale, et la meilleur à mes yeux.



Je suis un papillon, mais elle, elle est le feu
Je veux le regarder plus que tout autre chose
Mais ça me fait si mal! Je souffre chaque fois
Que mes yeux s'aventurent vers un si beau visage
Car je sais que bientôt, je ne le pourrais plus
Pendant une seconde, je vois, je suis heureux
Et un instant plus tard, je me retourne, triste
Le rappel est brutal, je ne la verrais plus.

Aurais-je le courage de dire ce que je pense
De dire ce que mon cœur garde comme un secret
Pitié, si seulement elle me répondait
Ce que je sais un songe, et qui serait immense

Si je ne lui dis pas, je resterais hanté
Sans doute un vide sombre ne pourra se combler
Comme à plusieurs reprises je l’ai déjà connu
Non ! Non ! C’est trop affreux ! Non je ne veux plus !

Mais à l’inverse, pourtant, une déclaration
Serait un embarra, troublerait son esprit
Peut-être même pire : elle aura de la peine !
Et cela ne se peut, je ne le puis souffrir !

Comment trouver les mots pour lui dire « je t’aime » ?
Quelle serait la formule qui me confesserait
Mais dont son cœur pourtant pourrait sortir en paix ?
Je sais trouver les tons quand il s’agit d’écrire
Mais je suis incapable de réellement « dire »

*****

Un mois vient de passer, voilà la conclusion
Oui, il a su sauter, oui, j’ai lâché les mots
Et il le fallait bien : plus rien ne tournait rond
Comme je le savais, mon âme l’aimait trop
Mais grâce à ses conseils, aux amis et au temps
Je suis redevenu ce que j’étais avant
Mais une chose a changée,  car désormais voilà :
La passion est éteinte, et sans ce feu j’ai froid.

à C.

Wow ....trop beau....mais tellement triste...

Bon à mon tour il me semble de découvrir ma prestation.

Pour ceux qui veulent avoir l'ambiance musicale avec :
https://www.youtube.com/watch?v=hU2wqJuOIp4&index=1&list=PLV4RsHty05LigSjucifQGpjbCt8y2Prra

Bien-Aimée, oui, mon aimée, mon amour, toi, la gardienne de ma vie, mon phare, toi, auprès de qui je fais escale lorsque la tourmente gronde au loin, lorsque le tonnerre s'abat sur les mâtures, je t'ai aimé. Et je t'aime, toujours, encore, et même au-delà, je t'aimerais.Oui, je t'aimerais, même lorsque la nuit étendra sa cape d'ombres sur ma vie. Notre amour aura duré le temps d'une après-midi d'éternité, le temps d'une après-midi passée au bord de l'eau scintillante. Mais le soleil couchant fait maintenant ressortir les joyaux dorés des écumantes vaguelettes qui ruissellent sous nos pieds, de même qu'il fait ressortir ces émeraudes dans tes yeux. Et la brise joueuse joue, encore une fois, une dernière fois dans ces cheveux de feu, les faisant voltiger, et danser devant ce visage que j'ai tant de fois contemplé. Mais tout cela touche à sa fin : je suis arrivé marin impétueux, matelot jeune et libre, et me voilà homme, complet, heureux, et aimé. Me voilà homme, que tu as su enchaîner de tes bras doux. Me voilà homme, que le sort s'apprête à emporter. La maladie s'est abattue sur moi comme la vague s'abat sur la grève, et me voilà sûrement, inévitablement, en train d'avancer vers le précipice de cette falaise. La peur n'a plus, non, même plus, le pouvoir de m'effleurer alors qu'en contrebas les vagues noires s'agitent et s'éclatent sur des rochers affleurant. Je suis parti, emporté par un courant d'air, fébrile feuille ballotée par le temps et les événements, et, alors qu'assis au bord de l'abîme j'écris, un seul regret me monte à l'esprit, s'enfle et me noue la gorge. Alors que mes mots se mêlent et s'embrouillent, que ma vision se trouble sous les larmes qui roulent sur mes joues, je regrette, je regrette de ne pouvoir une dernière fois te voir, sentir tes lèvres pressées contre les miennes, nos corps enlacés par-dessus l'infini. Mais je suis parti pour ne laisser derrière moi qu'un souvenir des plus beaux, pour ne pas ternir cette immense toile de notre amour. Et maintenant les vagues m'attendent, m'ouvrent leurs bras, et maintenant je divague et je vois, encore une fois, la dernière, ce visage que j'ai tant baisé, ces mains que j'ai tant serré et ces courbes que j'ai tant caressé. Mais il faut maintenant que j'y aille, adieu mon amour. Je pars mais je reste, et en ton cœur garde à jamais ces jours qui nous ont liés, ces années qui nous ont unis, adieu, mon aimée. Je t'aime, que le vent souffle, que le soleil brille, que la tempête gronde ou que la houle chante, je t'aime. Et dans mon dernier souffle, ces mots sont tout ce qu'il me reste, n'ayant plus que le vent pour m'écouter, le vent pour t'apporter ces paroles. Alors je t'aime, et je pars, adieu. Adieu, adieu... Adieu, reine de mon cœur, adieu. Et mon dernier souffle s'en va, emportant mon adieu. Je t'aime, Bien-Aimée. Je t'aime...

ouf! je savais le sujet inspirant, mais là, quand même, c'est beau!

le voleur et la mer… c'est tout simplement magnifique!

et la musique! c'est dommage qu'elle soit aussi courte, sinon je serais en train de travailler avec

Ahah moi je travaille toujours en musique ^^ Mais là pour l'instant c'est sur mon bouquin

§§§§§§§§§§§§§ Bonjour Enfants de la forêt.


§§§ J'adore l'idée de la musique qui accompagne la lecture,  cela apporte un plus.        

§§§ Bonne journée.

Je trouve cette musique tellement bien ^^ je ne connais pas l'anime, je suis tombé dessus par hasard, mais elle est vraiment cool

Pyoko31 a écrit:Je trouve cette musique tellement bien ^^ je ne connais pas l'anime, je suis tombé dessus par hasard, mais elle est vraiment cool

C'est une musique de l'animé "Kara no Kyoukai", (en plus c'était indiqué dans le titre) ou plus connu sous le nom "The Garden of Sinners",c'est un animé plutôt sympa à voir et il n'y a pas qu'elle qui est belle comme musique, vas voir l'Ost complet tu serais aux anges.

Peut-on nuit et jour s'émouvoir ? Ô toi, amie, amie qui m'est si douce, sais-tu la réponse ?
Le bonheur est comme l'arc-en-ciel : en lui, les couleurs s'harmonisent et ravissent les sens.
Ô toi, amie qui me berce chaque jour, inestimable est ta douceur, j'espère être doux en retour.
Ô moi, indigne mais chanceux, puisse-je préserver nous deux, petit foyer tout doux, et non brûlante flamme.











*Iskandar lâche brusquement sa harpe, s'affale contre un arbre du Bosquet, s'endort paisiblement sous le feuillage*

Il me semble que la date butoir soit atteint           , actuellement nous sommes 4 à avoir proposé un texte.

Je préconise un temps de vote de 4 semaines à partir d'aujourd'hui pour pouvoir départagés les différents textes. (fin du vote le 14 oct. à minuit).

(Ceux qui on éventuellement oublié la date butoir, MP Pyoko ou moi et on regarde)

Bisou

§§§§§§§§§§§§§ Bonsoir Enfants de la Forêt.

§§§ Ont vôte sur ce poste


§§§ Bonne soirée.

Oui ici même en ce lieu. (comme pour le premier)

§§§§§§§§§§§§§ Bonsoir Enfants de la Forêt.

§§§ Voici mon vote.

Premier: Ethgri Wyrda. Tes écrits mon rappeler une histoire que j'ai vécu et qui m'a marquer profondément, j'y ai ressenti une très grande émotion. merci.

Deuxième: Nannerl. De la fenêtre de ton donjon, j'ai entrevue le rêve que tous poursuive et qui souvent nous échappe.

Troisième: Iskandar. Ce la est court que dit je, trop court, mai si bien écrit.

§§§ Pyoko31, j'ai aimais mai ce la m'a semblé long, mai ce la ne change rien à la beauté du texte, même si je trouve que les mot qui se répètes et une fin qui n'en fini pas fatigue ma lecture.

§§§ Bravos à tous.

§§§ Bonne soirée.

me voilà! me voilà prêts à voter

En première place, Pioko31! j'ai trouvé le texte très, très beau. surtout avec ce thème de la mer qui tisse le récit de ces passions rêveuses qui bercent les pensées du narrateur… Surtout avec un lexique qui va bien. J'apprécie en particulier les répétitions de sonorité qui apparaissent de temps en temps, comme vague/divague et autres…

En seconde place, Nannerl! là aussi, un très joli rapprochement entre l'amour et autre chose… de moins sage  vraiment, je ne m'y attendais pas, mais lier les sentiments et le vol est une chose qui, après réflexion, n'est pas si surprenante!

En troisième place, Iskandar (il fait sombre par ici, tout le monde parait si pale!)! c'est effectivement très court, mais reste une jolie participation! c'est amusant de t'entendre préférer le calme à la passion déchaînée