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[Rec]Naraeth, renaissance d'un noble

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Message par Invité Mar 28 Fév - 21:08

Bonjour à vous lecteur. Quelques mots pour vous dire que ce n'est qu'un début, et que la suite viendra à son tour

Partie I , le retour.

Les rayons du soleil ne perçaient pas encore les nuages, la brume restait basse et semblait envelopper le navire. Apercevoir les berges du fleuve qui pourtant se trouvaient à quelques mètres étaient presque impossible. Il faisait froid, humide, tous les esclaves étaient rassemblés sur le pont d’un de ces navires qui remontaient les fleuves en quête de pillages et de morts. Celui ci était parvenu à atteindre le duché de Parravon et ses habitants n’avaient jamais vu pareil armée. Terrorisés par les derniers jours qu’ils avaient passés depuis leur capture ils essayaient de se réchauffer en se blottissant les uns contre les autres. Il flottait un vent de désespoir et de peur, que leurs ravisseurs se réjouissaient d’entretenir. Le temps paraissait figé, la magie elfique y était sûrement pour quelque chose, mais ce n’était pas tout. L’angoisse se sentait de plus en plus et il n’y avait rien pour se rassurer. Le navire semblait dépourvu de toute vie.
C’est du moins ce que ressentait Naraeth, jeune esclave Druchii, parqué à genou contre ses camarades d’infortune aux regards figés et vides. Cette troupe d’esclave était, à par Naraeth, composée exclusivement de femmes, d’enfants et de vieillards. Tous les hommes qui pouvaient vivre avec eux avaient été exterminés ou exécutés pendant l’assaut de leur village.

Cela faisait quelques minutes déjà qu’il y avait eu ordre de ne plus faire le moindre bruit, la seule chose qui se faisait entendre était le flottement des voiles dans le vent presque inexistant semblant ne souffler que sur elles ainsi que des bruits sourds qui semblaient venir du fond du navire. Il y avait cette sorcière qui récitait sans cesse ces incantations, la seule qui avait le droit de parler. C’était sûrement elle qui engendrait cette brise glaciale qui faisait avancer le vaisseau.

Naraeth n’en était pas à son premier raid, et à la grande surprise de ses geôliers, il survivait toujours. Pour lui il n’y avait aucun doute quant au sort de ces prisonniers et il n’essayait même pas d’en comprendre les raisons. En effet, lui et ses « compagnons » servaient de première ligne durant les assauts.
« Ça occupe les flèches » disaient les elfes noirs. Cette « diversion » comme l’appelait le chef du navire, laissait le temps aux corsaires de débarquer sans encombre et aux cavaliers noirs de contourner les positions ennemies. Le jeune elfe essayait tant bien que mal d’enlever ces visions de carnages, mais il savait qu’elles reviendraient bien vite quand leur heure serait venue.

Juste avant l’attaque, des capes noires étaient données aux prisonniers pour, leur disait-on, les protéger du froid. Les pauvres se jetaient dessus sans savoir à quel dessein elles seraient utilisées. Elles étaient assez larges et amples pour envelopper le corps d’un homme d’une grande taille et bien charpenté, si bien qu’après s’être mis dedans, il était impossible de distinguer ce qui se trouvait dessous.
Naraeth quant à lui, ne prêtait guère attention à l’agitation qui se déroulait sous ses yeux, il préférait regarder à l’extérieur du navire par les meurtrières. Quelque chose l’intriguait…
De plus il n’avait pas besoin de s’habiller, car, lors des raids précédant, il avait récupéré une armure légère en cuir que le commandant lui avait autorisé de porter en récompense de la satisfaction qu’il lui donnait à chaque combat.

Le jeune esclave était en tous points différent des autres, il n’avait pas été « récupéré » comme eux lors d’une attaque précédente, le long du fleuve, non, il avait embarqué directement de Naggaroth. Il s’était fait acheter à un seigneur marchand d’Arnheim juste avant le départ des raids vers le sud.
Celui ci l’avait aperçu lors de ses macabres recherches sur les nombreux champs de batailles, laissé inerte par les elfes noirs, dans l’espoir de trouver quelques marchandise encore utilisable. Le jeune Naraeth errait seul sur une plaine recouvert de cadavre et de sang, sans pensée aucunes, il était là ne sachant même plus ce qu’il y faisait et se pourquoi il était venu. Gravement blessé à la tête, il faillit ne pas être ramassé, car le seigneur Druchii pensait de lui qu’il n’avait aucune valeur mercantile et que de toute façon il ne survivrait pas au transport. Ce fût son second qui lui fit remarquer, avec une certaine audace, la nature de la chose…..

Seulement, cette fois-ci c’était différent. Les berges qu’il pouvait apercevoir de sa vue perçante lui étaient familières et le sommet des montagnes que l’on pouvait voir au loin était identique à celles qu’il imaginait dans ses rêves les plus lointains. Cela il ne se l’expliquait pas, et faisait considérablement monter son angoisse. Il ne cessait de les contempler avec admiration, elles s’étaient parées d’une couleur dorée, grâce aux rayons de soleil perçant l’épaisse couche de nuages. Contrairement aux pics de l’échine noire qu’il avait eu l’habitude de regarder au loin celles ci l’apaisaient et lui redonnaient une certaine fraîcheur d’esprit.


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Message par Invité Mar 28 Fév - 21:09

Soudainement, sur le pont, l’effervescence des corsaires était à son comble. Le silence était rompu, l’on criait et s’affairait dans tous les sens. Les cliquetis si caractéristiques des balistes chargées et prêtes à répandre la mort faisait frissonner ses servants qui étaient impatients de les utiliser. Chacun des elfes présents sur le navire rejoignait son régiment sur les ordres oppressants de leur champion.
L’un des maîtres esclaves dit alors en langue des hommes, ce qu’il méprisait odieusement,
: « bande de rats courez ou vous êtes morts…….osez faire demi-tour……. on vous tue. »

« Préparez-vous à l’attaque » dit le commandant à ses troupes, mais ces mots ne furent compris que de Naraeth et il s’y prépara, tandis que les autres se faisaient mettre sur leurs jambes à coups de fouets. Ceux qui ne pouvaient y parvenir à cause de fatigue ou d’engourdissement étaient jetés par-dessus bord sans aucunes chance de survie et cela sous le regard amusé dans maître de meutes.
Naraeth prit une grosse aspiration, avant que les portes ne s’ouvrent, car il savait ce qui les attendait derrière….. et la peur ne pouvait dés lors plus être effacée par quelques pensées agréables car il n’y en existait aucune à la hauteur.

Avant que les portes de proue ne s’ouvrent et que l’assaut fût donné, la sorcière qui auparavant ne faisait que chuchoter, accentua ses gestes et ses paroles. Le vent se mit instantanément à souffler mais maintenant il venait par la droite et était d’une rare intensité. Le navire se mit à pivoter jusqu’à ce que la proue ne vienne se bloquer contre la berge.

Etant assez prés du commandant et de sa suite, il comprit très vite en écoutant leur discussion très agitée, que quelque chose n’allait pas. De plus les portes tardaient à s’ouvrir malgré l’impatience des combattants. En effet, ce n’était pas comme d’habitude, les traits crispés et l’air austère du seigneur, trahissaient l’inquiétude de celui-ci. Une forte armée s’était rassemblée pour défendre la petite ville portuaire et elle contrecarrait sérieusement ces plans.

On pouvait au milieu de toutes ces bannières reconnaître celles des généraux, dont le griffon d’or de Parravon et l’étendard du reikland. On peut penser qu’une alliance avait été formée entre les deux peuples et que l’armée impériale avait traversé les montagnes grises pour répondre à une menace qui se faisait grandissante depuis quelques temps.
Les rescapé des raids précédents avaient eu le temps de prévenir leur seigneur des attaques subies et avaient permis au chef de guerre de se prévenir du danger.
C’est alors que Naraeth entendit au loin des voix, des cris dans une langue très différente de celle qu’il parlait habituellement. Cependant elle ne lui était pas étrangère.
Ça se rapprochait de plus en plus, on pouvait alors entendre les ordres donnés aux compagnies de lanciers impériaux :

« Ad signifer, ad duplex agminae, pergere, dex..dex..dex..,stare, in acquiem »

Habituellement les hommes de l’empire ne parlaient pas le latin, réservé aux membres de l’église, mais le reikspiel, cependant au sein de l’armée régulière les ordres étaient donnés en cette langue rappelant ainsi la dévotion des armées impériales à Sigmar.

Sans savoir pourquoi, il comprenait ce qui se disait et ça le rassurait un peu car il savait que bientôt il allait voir qui étaient ces gens dont il comprenait la langue.

Quand les portes s’ouvrirent et que les premiers esclaves furent jetés dehors une pluie de flèches s’abattît sur eux et en un instant des centaines d’esclaves étaient déjà mort. En effet, avec les capes et le brouillard, il était impossible de distinguer ce qui sortait du navire. De plus la troupe d’esclave était composée de femmes aux cris aigus, de vieillards rabougris et d’enfants le tout se précipitant dans un désordre indescriptible. Cela rappelait trop le souvenir des impériaux, qui il y a peu essuyaient une invasion du chaos.

Dans la confusion qui suivait, le jeune Naraeth n’avait pas le choix que d’avancer, mais cependant il prit le temps d’observer la plaine et les hommes dont il comprenait la langue.

Il fût stupéfait de voir autant d’hommes placés en ordre de bataille. Le centre, directement en face de lui, était tenu par les lanciers impériaux et les hommes d’armes bretonniens. Ils s’étaient placés à la limite des faubourgs, pour espérer avoir un abri en cas de repli. Les ailes étaient occupées selon les corps d’armée, le flanc droit était tenu par les cavaliers impériaux et la garde du compte électeur, soutenu par les imposants canons de Nuln disposé sur la colline surplombant la ville, tandis que celui de gauche séparé du centre par le lit d’un ruisseau depuis longtemps tarit, voyait se mettre en ordre les cavaliers de la dame aux armures scintillante. C’est alors qu’il revint à lui, rappeler par les cris des victimes et le coup de fouet de ses maîtres.

Avec les arbalètes à répétitions elfe, il y avait autant de morts devant que derrière, cependant avec son agilité naturelle il se disait qu’il valait mieux avancer. Eviter une flèche serait plus évident qu’un carreau elfique. Il se mit à courir en évitant les cadavres et les projectiles qui inondaient le ciel.

Durant sa course il se retourna et juste eu-t-il le temps de voir que les cavaliers noirs, partis pour harceler le flanc droit ennemi, étaient déjà en prise avec des cavaliers qu’il n’avait encore jamais vus. Ils ne portaient aucune épée, ni lance, ni bouclier mais des arquebuses à une main, qu‘il avait déjà eu l’occasion de voir une fois lors de l’attaque d’une colonie naine dans les montagnes de Tilée.

C’est à ce moment qu’il se retrouva à courir seul devant. Tous les autres étaient tombés et leurs cadavres jonchaient le sol par centaines. Les tirs s’étaient arrêtés mais il faisait maintenant face à une rangée de bouclier et de pics acérés qui semblaient inébranlables. S’il ne s’arrêtait pas maintenant il finirait à coup sûr empalé sur l’un d’eux. Il se souvint alors qu’au moment de débarquer, il avait remarqué un fossé au milieu de la plaine, il fallait absolument qu’il y parvienne et surtout sans se faire remarquer.

Pour cela il se fit dépasser par ses camarades, qui commençaient à se faire rare, en espérant ainsi ne plus être en première ligne quand il atteindrait sa cachette. Il changea subitement de direction et tourna sur sa droite en courant le plus vite, qu’il put. Il avait peur que quelqu’un le voie, alors il força encore l’allure, mais il ne pourrait plus tenir longtemps. Au moment de s’effondrer, il vit l’affaissement et en un dernier effort, il alla s’y cacher.

Une fois terré dans son trou, il essaya de reprendre son souffle, mais la vue de la plaine se transformant en un véritable champ de bataille le saisissait.

Les pistoliers qu’il avait aperçu plutôt étaient arrivés à maintenir l’avancée elfe noir sur le flan, cependant les balistes montées en batterie sur le navire infligeaient de lourdes pertes dans les rangs des hommes d’armes et des lanciers impériaux, permettant ainsi aux corsaires de se déplacer pour soutenir le flanc des furies, sans craindre une contre charge. Les furies, dont Naraeth avait le plus peur, ayant fini de débarquer en ordre, s’avancèrent avec férocité et allaient sans plus tarder rentrer en contact avec les rangs décimés des lanciers déjà éprouvés. Sa science de la guerre qu’il avait apprit de son ancienne vie de soldat, lui permettait de penser que la victoire des Druchiis était acquise, et qu’il allait sans doute retourner dans les prisons froides et humides de ces sombres vaisseaux et cela il ne le supporterait plus un seul jour, il mourrait avant s’il le fallait.

Ses prédictions étaient sans compter sur l’efficacité de l’artillerie que se mit en action dés que les régiments elfes furent à portée efficace et sur l’avance rapide des destriers lourds. Les rangs des épouses de Khaine furent en un instant sous le feu impérial et occasionnaient des pertes énormes, l’efficacité des canons et le savoir de leurs servants en faisaient des armes redoutables. Voyant la déroute de la charge elfique, les chevaliers de la quête se lancèrent à leur tour dans une course effrénée à l’assaut des corsaires. Se faisant percèrent les flancs ennemis avec une extrême brutalité, faisant voler chair et membres au-dessus des hommes.

La ruse du général druchii, était tellement au point qu’il avait prévu cette éventualité par conséquent avait prévu sa parade. C’est à ce moment qu’il ordonna à ses corsaires de faire mouvement vers le centre, ce qu’ils firent malgré les pertes énormes dues à la reformation et aux mouvements. Cependant le seigneur savait que les cavaliers bretonniens ne pouvaient se permettre de les suivre car ils exposeraient leur flanc aux terribles sangs froids. En contrepartie ils essuyaient maintenant le tir mortel des balistes, et se préparaient à fuir. Le choix de ne pas poursuivre les avaient laissés à portée découverte et ce fût là toute l’astuce de Kaleth le seigneur druchii.
Maintenant, il pouvait faire intervenir les terribles harpies derrière les lignes ennemies pour faire taire les canons, sachant pertinemment qu’elles se prendraient de plein fouet la riposte impériale, peu importe, elles rempliraient leurs rôles…..

Les renforts des compagnies de lanciers arrivaient par la ville désertée et ils pensaient sans doute réussir à repousser les corsaires qui s’étaient arrêtés, comme pour attendre.

Naraeth ne comprenait pas la logique elfe noir, pourquoi attendre de défaire un centre presque en déroute ?

C’est alors que la sorcière s’avança en avant de l’armée, et soudain les nuages s’amoncelèrent au-dessus des troupes impériales. Très vite des éclairs commençaient à se faire voir, mais le pire était à venir. Un vortex tourbillonnant descendit du ciel et vint s'abattre sur les soldats apeurés. De l’extérieur on ne voyait que les nuances de pourpre et de blanc, aucun des soldats n’étaient visible. Cependant leurs cris s’étendaient sur toute la plaine, il ne resterait bientôt plus rien des hommes d’armes et des lanciers. Naraeth avait déjà entendu parler de l’horreur noire d’arnizipal mais ne l’avait jamais vu à l’œuvre et ce spectacle macabre lui glaça les os.

Naraeth resta pétrifié par l’efficacité de l’attaque et s’abaissa encore plus contre le sol. Mais une chose se passa qui allait changer le cours de la bataille et de sa vie. L’attaque magique se suivis par une nuée de carreaux elfiques enflammés qui allaient bientôt s’abattre sur les bâtiments où s’étaient réfugiées les compagnies de soutient voulant éviter le vortex.

Ces images du carnage qui allait suivre ravivèrent en lui des souvenirs de morts et de massacre qu’il avait oublié lors de sa capture. La blessure, qu’il avait subi en était la cause. Il commença à se souvenir de sa lointaine enfance, de sa vie d’avant. Il comprenait maintenant pourquoi les montagnes, lui était si familier et pourquoi la langue ne lui était pas un mystère. Il comprît que la bataille qu’il regardait à l’instant même, il en avait été l’acteur cinquante ans auparavant. La haine commença alors à monter en lui, en se rappelant tout ce qu’il avait subit et enduré pendant plus de cinquante longues années.

Il ne pouvait pas laisser faire ce qui allait se passer, il en connaissait trop bien les conséquences, il se redressa alors en respirant très profondément et sans réfléchir, il récita alors les incantations de la sorcière qu’il avait entendues plus de mille fois lors des raids précédents et qu’il avait appris à son insu.
« courants magiques je fais appel à vous, vent glacial de nagaelythe soufflez »

Les bras levés vers le ciel le jeune Naraeth invoqua la magie noire des elfes avec une facilité déconcertante, la maturité, qu’il avait engendré durant sa captivité et les longues heures passées seul dans sa geôle lui permirent de développé un sens inné de la magie.

Dans une stupeur déconcertante pour la sorcière tous les carreaux se brisèrent en mille morceaux en touchant leurs cibles, car transformés en glace ils n’avaient plus aucune force.

Voyant l’attaque ennemie se terminer en fiasco les lanciers humains reprirent confiance et commencèrent à charger, malgré le soutient encore efficace des balistes. Les ordres de chevalerie qui butaient contre les lanciers elfiques descendirent de leur monture et continuèrent le combat à pied usant d’une sauvagerie et d’une haine sans limite.
La victoire commençait à changer de camps.

La prêtresse elfe croyant à un renfort haut elfe se rendit au près du seigneur kaleth pour lui demander de cesser l’attaque. Celui-ci ne comprenait pas comment les carreaux avaient été inefficaces et se demandait quel humain pouvait avoir un tel pouvoir. Il lui restait ses chevaliers sang froids qui sans encombre auraient brisé toute résistance, mais ils n’arriveraient sans doute pas à contrer une autre charge si une nouvelle armée se présentait contre lui. Il rappela ses troupes et repartirent aussi vite qu’ils étaient venus.


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Message par Invité Mar 28 Fév - 23:25

Bravo pour cette première partie ! Très bien écrit, très peu de fautes, haletant bref un récit comme je les aime ! dwarf Maintenant reste à voir où et comment vont apparaître nos chers elfes sylvains, parce qu'ils vont apparaître n'est-ce pas ? Mais je doute pas, et j'attends donc la suite avec impatience !

Voilou,
Ghorg

PS: très zoli avatar !

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Message par Invité Mer 1 Mar - 11:44

Merci, et t'inquiètes vont venir trés vite Very Happy

J'ai refait une passe pour les fautes c'est vrai y en avait une bonne dixaine Embarassed

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Message par Invité Mer 1 Mar - 17:09

légère suite, histoire dintroduire nos cher amis

Partie II, rencontre

Cela faisait déjà plusieurs heures, que la bataille s’était terminée. Les armées faisaient le tour de la plaine dans l’espoir de retrouver quelques survivants. Le soleil au zénith, donnait une image irréelle du champ de bataille, le rouge sang se mêlant au vert pâturage renvoyait une lumière de mort sur tous les alentours.

Il avait été donné ordre, aux compagnies de lanciers et aux hommes d’armes, de ramasser les elfes noirs et de les entasser au plus loin dans la pleine puis d’y mettre le feu au plus vite. Certain d’entre eux n’étaient pas mort et restaient au sol sans rien dire, comme si la vie les avait déjà quittés, même à l’approche de leur bourreau, la lance tendue près à frapper, il ne faisait aucun geste ni dépeignait aucune émotion. L’on pouvait juste deviner leur mépris des hommes, et de toutes les créatures vivantes sur ces terres, par leur regard figé et glacial.
De tous les esclaves, débarqués auparavant, juste une femme avait survécue, et elle était sujette à toutes les attentions, certain disaient même d’elle, qu’elle avait bénéficié de la bénédiction de la dame et à ce titre se prosternait à sa vue….

Le ramassage des morts dura jusqu’à la fin de la journée, et le monticule s’élevait sur plusieurs pieds de hauteur, pour un pourtour d’au moins deux cent.
Lors de la mise à feu, les exclamations de joie se faisaient entendre sur plusieurs lieu à la ronde et les habitants revenus dans leurs demeures, festoyaient avec les soldats qui les avaient protégés et ce durant la nuit entière….


A l’aube, le brasier, réduit à l’état de cendres, ne laissait s’échapper que quelques volutes de fumée puante, si bien qu’elles embaumaient une large partie de la pleine avec une tendance à stagner dans les creux et autres affaissements. Les événements de la veille, avaient laissé les hommes fatigués, si bien qu’aucun d’entre eux n’était levé, ni même les gardes pourtant si présent en temps normal.

Mêlée à la fumée, une brume légère et scintillante se répandait progressivement. Tel une marrée, elle avançait irrésistiblement et nul obstacle ne pouvait l’empêcher d’atteindre son but.
Elle semblait dotée d’une intelligence propre, ou bien était-ce un quelconque enchantement, on ne pouvait le dire. Venant par l’Est elle apportait dans son sillage une douceur et une tranquillité inaliénable, peut-être est-ce elle, qui depuis les premières lueurs du jour faisait régner un calme enchanté sur la plaine.

Naraeth, depuis la veille était resté dans son trou, l’épreuve qu’il venait de subir et la joie d’être enfin libre l’avait laissé dans un état de fatigue extrême. Mué par quelques énergies magiques, son corps se mit en éveille, et il put ouvrir les yeux.

Le paysage, qu’il observait alors, semblait ne pas être le même que le jour précèdent, les corps, les armes, le sang, tout avait disparu. Cependant, une chose le troublait fortement, pendant la nuit, une couche de ronces et de lierres lavait totalement recouvert si bien que de l’extérieure, il se confondait avec l’herbe et la végétation alentour. Les ronces habituellement dures et tranchantes dans ce pays, n’arboraient pourtant contre lui que leurs feuilles douces et gardaient leurs armes vers l’ennemi. Cette chrysalide végétale formait autour de lui une carapace étanche de tout danger. Le lierre, lui avait servi de couchage et s’était délicatement glissé sous le corps du jeune elfe pour le protéger du froid.

Naraeth se sentait en sécurité, la brume faisait planer un vent de bien être qui le mettait à l’aise et le réconfortait. Toutefois il s’interrogeait sur la provenance des ses protecteurs, mais n’en avait aucune peur. Il ne trouvait pas ça normale, non, mais n’avait aucune réticence à leur égard, au contraire, ils s’étaient presque le bienvenu, comme un ami que l’on avait pas rencontré depuis longtemps.

La faim se faisant de plus en plus forte, il fallait qu’il sorte, qu’il trouve de la nourriture. Cette sensation, il ne l’avait pas ressenti depuis des lustres, s’attendant toujours dans de pareils moments à recevoir du pain moisi et du liquide souillé, en guise de rafraîchissement. Cependant il était encore trop faible. Le souvenir de la bonne nourriture lui revenait peu à peu, et il sentait monter en lui une sensation étrange, agrémentée de rêves flous, de banquets sublimes dans des palais somptueux.

Au fur et à mesure que la brume envahissait l’endroit ou il se trouvait, il revivait de l’extérieure toutes sortes de scènes passées. L’interprétation des ces images, lui était encore impossible et il n’en comprenait pas le sens, de plus elles se coupaient systématiquement de visions d’horreurs, les horreurs qu’il avait subi, pendant plus de cinquante longues années.

Le nuage féerique l’enveloppait alors totalement et il entendit dés lors une voie lointaine. Au départ diffuse, elle se faisait au file du temps plus présente et plus précise. Cette voix ne prononçait aucun mot clair, du langage commun elle en était totalement éloignée. Plus un murmure, cela ressemblait au son du vent dans les arbres, au bruit d’un ruisseau dévalant des montagnes. Ce n’était pas un langage parlé, mais une rumeur que l’on écoutait. La plupart des gens n’y auraient prêtés aucunes attentions, mais lui, savait la comprendre.

Soudain le vent se mit à souffler, la brume recula à vive allure si bien que les hommes qui s’approchaient de Naraeth, n’eurent le temps de l’apercevoir. Les branches, de lierres et de ronces, qui l’enveloppaient et se faisaient protectrices, se retirèrent violemment et lui laissèrent des marques profondes et béantes. Néanmoins, avant l’arrivée des hommes, il entendit d’une voix claire, venant de l’Est et de la brume se retirant : « Naraeth Aëandilï, Le hîr tawar ar ion aran » ce qui signifie en langue des hommes : Naraeth Aëandilï, vous êtes seigneur de la forêt et fils de roi…..

La patrouille impériale était presque à hauteur du jeune elfe, et ils furent surpris, quand ils découvrirent le corps….
« - Capitaine….il y a quelqu’un là-bas !…dans le ruisseau… »
« - impossible…. !on est passez par-là hier…. Y avais personne ? allons voir….prenez garde »

Arrivés au-dessus du corps, les soldats voulurent, voyant qu’il était encore en vie, l’achever sans sommations, mais le capitaine remarqua les marques encore vives le long de ses bras, et les prit pour des coups de fouets.

« -arrêtez sombres crétins ! »
Les hommes de la patrouille retinrent leurs coups, mais, leur soif de sang ne s’étant pas tarie depuis la veille, insistèrent lourdement. Ils voulaient leur part de gâteau, faisant parti des compagnes de renforts, ils n’avaient pas souvent l’occasion de tuer, et passaient aux yeux de leurs camarades comme les gardes d’un crétin de bourgmestre, place peu enviable au sein de l’empire réservé, d’ordinaire aux vieux soldats incapable de se battre. Le tuer leur aurait fait un trophée de chasse.
« -chef c’est un elfe, faut l’mettre sur l’tas avec les autres »
« -un elfe certes…..mais sans armure et lacéré comme ces malheureux d’hier….emmenez le, à la ville »


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Message par Invité Sam 4 Mar - 0:55

Et bien j'ai raté des choses ici moi ! Ca mérite que je m'y attarde...

Très bon récit, j'aime beaucoup la façon d'on il est allégé et mit en forme, c'est très clair et ça se lit facilement, quelques remarques toutefois :

Juste avant l’attaque, des capes noires étaient données aux prisonniers pour, leur disait-on, les protéger du froid.
J'ai l'impression d'avoir déja lu cette phrase, et pas dans ton récit... Tu t'est inspiré d'un texte ou c'est une de tes idées ?

J'ai trouvé aussi des fautes par-ci par-là, rien de grave mais c'est un moins et c'est dommage.

Je trouve ça étrange également que des Druchiis se fasse ch*** à acheter un esclave Elfe à Naggaroth, surtout pour en faire de la chair à canon...

Bon texte, continut comme ça.

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Message par Invité Dim 5 Mar - 17:21

J'ai l'impression d'avoir déja lu cette phrase, et pas dans ton récit... Tu t'est inspiré d'un texte ou c'est une de tes idées ?

c'est parceque je l'ai déjà posté sur le warfo et sur SW, peu être....

Si ce n'est pas le cas je tiens à dire que je ne l'ai jamais repris d'un quelconque récit Smile

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Message par Invité Lun 10 Avr - 13:57

me voici de retour pour une légère suite, par contre pour les prochains post je recherche un lecteur bien aimable pour lire le texte au préalable et en trouver les nombreuses fautes que je n'arrive pas à voir:oops:

partie III: en haut de la colline
Une fois rentré à leur campement, Aldéric le capitaine de la patrouille impériale envoya l’un de ses soldats chercher l’herboriste local, en ayant l’espoir qu’il puisse faire quelques soins à notre jeune ami.

Naraeth avait été installé avec les autres blessés sous une tente prés du campement impérial. L’officier ne pouvait s’empêcher de le regarder attentivement et remarqua, après de longue minutes d’observation, que cet elfe n’avais rien de commun avec tous ceux qu’ils avaient ramassés dans la plaine. Son corps d’une parfaite musculature et d’une harmonie remarquable se dissociait sans mal des cadavres calcinés. Certes ils étaient tous aussi frêles que lui, d’au moins d’apparence, mais n’avaient pas cette grâce et cette aura qui le caractérisait.

Aldéric avait déjà vu des êtres semblables à celui qu’il avait en face de lui, rien qu’une fois…. dans les montagnes grises plus loin à l’est, au sud de Wissenburg de l’autre côté de la forêt,
lors d’une bataille contre les orques qui failli tourner au désastre. L’intervention des elfes de Loren leur sauva la vie.

Après quelques minutes, Aodren, second officier après le capitaine, revint avec l’homme qu’il était allé chercher. Celui-ci d’une allure aphasique, ne semblait enclin à faire aucune action bénéfique, cependant il n’en avait pas moins des connaissances extraordinaires lorsqu’il s’agissait de plante.

« Montre nous de quoi tu es capable vieil homme » Dit-il gentiment en désignant Naraeth.
« Mon seigneur….il est gravement entaillé….mes herbes soignent, mais ces blessures sont profondes »lui répondit le soigneur. « je ferais de mon mieux…. »

L’homme se mit aussitôt au travail, et sortit d’une petite trousse qu’il portait à la ceinture un sachet d’herbes de couleur pourpre. Puis il demanda : « Mes seigneur pourriez vous m’apporter de l’eau, j’en ai besoin pour mes potions…. »

« De suite…. » rétorqua Aldéric. « Aodren, va au puit chercher de l’eau et ramène la lui, après rejoins le bataillon…..nous n’allons pas tarder à partir »

« A vos ordres capitaine » le soldats salua son supérieur et sortit de la tente.
Le capitaine reprit « nous allons devoir quitter les terres de ton baron, vieil homme, essaye de trouver une place pour ce blessé, car nous ne prendrons que les nôtres ». Sur ces paroles l’officier impérial disparut en dehors de la tente et partit rejoindre son bataillon.

Quelques minutes plus tard, des hommes vinrent chercher les innombrables blessés pour les mettre sur les chariots que le baron local avait bien voulu leurs offrir, en plus de coffres remplis d’or, pour montrer sa gratitude envers tous les hommes qui avaient défendu ses terres.

« tu vas devoir l’emmener ailleurs, l’ancien…… » dit un soldat en rentrant. « la tente va être démontée sous peu.. ». Le vieillard fit mine de ne pas avoir entendu, mais répondit néanmoins : « laissez moi au moins le temps de le panser !…le reste je le ferais chez moi »
« tu as une demie-heure….» annonça le soldats d’une voie imposante. « pas une minute de plus »

Avec l’eau que lui avait apporté Aodren, le soigneur fabriqua une sorte de pommade contenant les herbes qu’il avait pris soin d’écraser auparavant. Il l’appliqua ensuite sur les plaies de son patient et il se passa alors une chose à laquelle le vieux ne s’attendait pas. En effet une fois posées dans les creux, les herbes semblaient être en parfaite symbiose avec le corps de Naraeth. Celui-ci paraissait aspirer l’essence des plantes pour se reconstruire et déjà les extrémités des blessures donnaient l’impression d’une guérison instantanée.

L’homme surpris se dit à lui-même : « ces bougres….ils ne t’ont même pas reconnu….moi non plus d’ailleurs….la forêt…..eux t’ont reconnu…. »
Après ce moment de réflexion l’herboriste pris soin de panser ses plaies et demanda de l’aide aux soldats présents pour l’emmener chez lui : « mes seigneurs » dit il en daignant ne pouvoir se relever seul, « mes seigneurs… auriez-vous l’amabilité, de m’aider à ramener ce pauvre garçon chez moi ? seul je ne le peux pas…..».

Les gens de la bourgade disait de lui qu’il était sot et ralenti, mais en réalité il était bien plus futé et agile que la moyenne, néanmoins ils lui reconnaissaient tout de même l’art des plantes.

L’intonation avec laquelle il leur avait demandé, faisait que les soldats ne pouvaient pas refuser la requête du vieillard et ils durent emmener Naraeth dans la masure du vieil homme.
Celle-ci se trouvait à une dizaine de minutes de la tente et les soldats commencèrent, malgré eux, à comprendre la ruse et se dire sans en parler que leur considération envers cet homme devrait par la suite être revue à la hausse.

La modeste maison, se situait à l’est de la ville en haut de la colline ou avaient pris position les forces bretonnienes. Placée sur un petit promontoire rocheux, on pouvait par temps claires voir sans encombres la vieille forêt de Loren et même les pics de la tour du bois éternel.

Arrivé à l’intérieure après la pénible montée, surtout pour les soldats…, le vieillard fit déposer Naraeth encore inconscient sur l’unique lit dans un coin de la pièce. En guise de remerciement, il fit boire à ses porteurs une potion qu’il leur redonna toutes leur force et demanda à ce qu’il repartent pour laisser reposer l’elfe.

Une fois les soldats parti, l’homme veilla à relancer le feu puis s’en alla chercher les plantes dont il aurait besoin pour terminer ses soins. « prends garde à toi mon garçon » à cette occasion, il eu un léger sourire car pensa t-il, l’elfe devait certainement être plus âgé que lui.
« je reviens demain….ne te sauve pas….. »

la nuit passée, sans encombres ni aucun incidents, laissa place à l’aube puis aux chauds et bienfaisant rayons de soleils. A peine filtré par la mince couche de verre qui constituait la fenêtre, ceux-ci vinrent taper directement sur le visage de Naraeth. Dans la maison l’on entendait seulement le crépitement des restes de bûches qu’avait pris soin de disposer le vieillard avant de partir la veille. C’est sûrement le soleil qui le réveilla, car le lit dans lequel il était installé, aurait pu l’accueillir pendant des heures entières sans qu’il en ai à se plaindre. Il aurait même pu y dormir encore des jours se dit-il…

Son réveille ne fut pas mouvementé et il ne s’inquiéta pas de savoir qui était son hôte. Les conditions dans lesquelles il avait été recueilli ne montraient en effet aucun signe d’hostilité mais au contraire dénotaient une certaine intention de plaire, ce que Naraeth n’avait pas connu depuis longtemps.
Après s’être observé et vu qu’il avait reçu des soins, il regarda autour de lui pour savoir ou il était.

Encore fatigué de la journée qu’il pensait s’être déroulé il y a quelques heures, il n’osa pas se lever et resta allongé, plongé dans ses songes. Quelques chose vint tout de même troubler ses pensées. En effet, il pouvait entendre une respiration calme et légère, quelqu’un était avec lui, on l’observait.
Troublé par la peur et l’inconnu, séquelles de ces longues années passé sous la férule des Druchii, il n’osa pas regarder vers la direction. Naraeth redoutait inconsciemment la réprimande quasi immédiate d’un affront majeur pour ses anciens hôtes.

« tu m’impressionnes tu sais ! peu de personnes aurait pu déceler ma présence…bravos…. » dit le vielle homme en s’avançant sous la lumière. « n’ait aucune craintes, je ne te ferais aucun mal. Ce serait folie…. »

Naraeth était troublé par cet homme, mais ne le montra pas. Il savait par habitude et à ses dépends, que montrer une quelconque inquiétude ou le moindre sentiment signifiait la mort. Les elfes noirs ne supportaient pas d’être jugés, ne serait-ce que par un simple regard. Montrer une trop grande confiance signifiait attendre un défi en retour, la peur quand à elle restait la pire des choses, s’était comme faire sentir le sang à un prédateur affamé. Il resta donc muet et fit mine de ne rien entendre.

L’homme reprit d’un ton calme et serein « tu ne veux pas me parler…. soit…. Je te parlerai alors, puisses tu au moins m’écouter ! ». Il s’approcha ensuite de son patient et s’assit sur un tabouret.
« ça ne te dérange pas si je m’assoie ?…. » un léger silence s’instaura, et le vieux fixait notre ami, mais l’elfe ne dit mots.« bien….je prends ton flegme pou un oui… »

Naraeth resta sur ses gardes ,mais commença néanmoins à se sentir en sécurité et à se détendre, toujours sans dire le moindre mot. Le fait qu’on lui demande son avis était certes une chose étrange à laquelle il n’était plus habitué, mais néanmoins restait un gage de sûreté .

« j’aurais quelques questions à te poser… mais pour cela faudrait-il encore que tu me répondes ! »

Sur ces mots le jeune elfe ne pu s’empêché de répondre.
« que voulez-vous savoir…… qui suis-je ? » en répondant ainsi Naraeth eu un léger sourire ironique et continua :« je n’en ai aucune idée »

Rassuré par la prise de contact avec son nouveau compagnon, le vieil homme reprit la parole avec un ton dynamique et légèrement humoristique.
« ho !….tu parles….. en voilà une bonne chose….parce que tu vois…..on en a des choses à se dire…..Naraeth…. est-ce bien de cette façon que l’on te nomme? »

Le jeune elfe étonné rétorqua d’une voie hésitante et troublée « oui…enfin je crois….ça fait longtemps…..j’ai peine à m’en souvenir ». Il se mit assit sur son lit et pris sa tête entre ses mains « trop longtemps…..mais vous…….qui êtes-vous ? et pourquoi me gardez-vous dans votre maison en me donnant votre lit ? »

« Ho …..moi…..comme tu le vois je suis un vieil homme…..mais néanmoins un homme qui connaît de nombreuses choses et qui en a vu de nombreuses aussi….. » la réponse de l’hôte ne fut pas celle attendue ,mais cependant lui sufi. « ha oui….on me nomme Dewitt ou le vieux… comme disent les autres »

Notre ami ne savait pas trop à quoi s’en tenir, et des qu’il posait des questions trop précises, il avait pour seules réponses un léger sourire ironique, voir narcissique.

« parlons de tous ce que nous pouvons aujourd’hui, car demain nous aurons des choses à faire toi et moi. Surtout toi je dirais . » En disant ces mots Dewitt, se leva en direction de la fenêtre et s’appuya sur son rebord.

« tu dois reprendre ta place parmi les tiens et honorer ton clan …..il est temps que les Aëndilï reviennent,….elle en a….. » le vieil homme fut brusquement interrompu par Naraeth, car celui-ci surprit par les termes employés, ne pu se retenir de prendre la parole :

« qu’avez-vous dit ? » le jeune elfe n’avait pas encore analysé tout ce qu’il avait vu et entendu ces derniers jours, et il fut assez stupéfait d’entendre ces même mots. Il se remémora alors son réveil sur le champs de bataille et se revit enveloppé dans cette carapace de lierre et de ronces.

« j’ai déjà entendu cela, était-ce vous l’autre fois ? les ronces, le lierre pourquoi ces artifices ? »

« tu ne te souviens vraiment de rien….que t-ont-ils fait……. » après un court moment de pose Dewitt reprit « te souviens-tu de ce que t’a dit la forêt il y a deux jours ? »

« la forêt ? ce n’était pas vous ? »demanda l’elfe, surprit !

« si tu me coupes, nous n’avancerons jamais, alors écoutes moi s’il te plaît » Pour la première fois le ton amical de l’homme se fit plus pressant et plus autoritaire. « tu dois comprendre que ton retour est une aubaine pour ta famille et surtout ton clan, la domination qui s’exerce sur ton peuple va pouvoir cesser et tu pourras prendre la place au quel ton rang te destine »
Pour terminer il demanda à son protégé ce que lui avait dit la forêt et retourna sur la chaise sur laquelle il était assis dans la pénombre de la masure.

« ce que ma dit la forêt…je ne sais plus très bien…mais vous ce que vous venez de me dire c’est… » l’affluence d’évènements n’aidait pas l’elfe à se concentrer et Dewitt en perdit patience « il me semble que je t’ai posé une question, excuse moi mais nous devons faire vite…..nous n’avons pas tout notre temps, si la forêt te sait ici, ils le savent certainement et voudrons s’en rendre compte eux même »

Naraeth ayant été blessé à la tête lors d’une de ses nombreuses batailles, n’avait pas recouvré toutes ses facultés de concentrations et la captivité à laquelle il était sujette n’avait pas arrangé les choses, si bien que sa mémoire en fut altérée à son tour.

Se concentrant au maximum, il essaya de se remémorer les paroles qu’il avait entendu, mais ce n’était pas aussi facile que l’aurait voulu son hôte et il se fatigua immensément avant de trouver ses mots « je crois que c’était ceci mais je ne suis pas sûr de comprendre Naraeth Aëandili …… Le hîr…… tawar ar ion aran »
A ces mots le vieil homme répondit par un large sourire et eu peine à contenir sa joie. Se dandinant sur sa chaise il semblait ruminer ses pensées et ne tenait presque plus en place.
Il n’arrêtait pas de se frotter les mains si bien que des rougeurs apparurent très vite. « la forêt ta reconnue mon garçon…. elle t’a reconnue….il faut que je la prévienne….il faut que je la rencontre… » après ses mots Dewitt se mit sur ces jambes et enfila son large manteau puis sortit de la masure en disant sur le pas de la porte :
« tu trouveras de quoi te nourrir dans le meuble….de la viande séchée et quelques baies…il y a du bois dehors sous l’appentis….ne laisse pas mourir le feu…les loups sentent la fumée et en ont peur….ne vas pas au village et ne te fait pas remarquer par les autres et encore moins des hommes du baron… » après ces quelques mots il ferma la porte et laissa Naraeth seul dans la modeste demeure.

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Message par Invité Lun 10 Avr - 18:52

je veux bien te relire, je dis pas que je vais voir toutes les fautes sans exception mais pas mal tout de même. Wink fais moi signe si cela t'interesse mais je te rassure il y a très peu de fautes dans ton dernier essai !

D'ailleurs très bon récit, bien structuré et tout et tout ! on sent la "grosse" suite. Very Happy

Ghorg

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Message par Invité Dim 23 Avr - 12:36

C'est un bon texte, bien prennant et se l'air lire agréablement.

il y a très peu de fautes dans ton dernier essai !
Et la marmotte...^^ Nous n'avons pas les mêmes points de vue ^^
Au niveau des erreurs c'est une autre histoire ^^ :


"de longue minutes d’observation"
de longues minutes d’observation

"elfe n’avais"
elfe n’avait

"Loren leur sauva la vie."
Loren leurs sauva la vie.

"était allé chercher"
était allez chercher

"s’agissait de plante."
s’agissait de plantes.

"Mes seigneur"
Mes seigneurs

"annonça le soldats d’une voie"
annonça le soldat d’une voix

"la forêt…..eux t’ont reconnu"
la forêt…..elle t’a reconnu. C'est plutôt ça non ?

"de la bourgade disait de lui"
de la bourgade disaient de lui

"il leur avait demandé"
il leurs avait demandé

"de la colline ou avaient pris"
de la colline où avaient prises

"par temps claires voir"
par temps clairs voir

"longues années passé sous"
longues années passées sous

"bravos…. » dit le vielle homme "
bravo…. » dit le vieil homme

"n’ait aucune craintes"
n’ait aucune crainte ou n’ait aucunes craintes

"ton flegme pou un oui… »"
J'imagine qu'il manque la lettre 'r' ^^

"ne pu s’empêché de répondre"
ne pu s’empêcher de répondre

"n’avait pas arrangé les choses"
n’avait pas arrangée les choses

Et je n'ai pas tout relevé ^^ (c'est marrant on dirait moi à mes débuts ^^)
Il manque aussi un très grande nombre majuscules, à chaque début de phrase parlée par exemple. Allez rectifit moi tout ça ! ^^

Bon texte mais bardé d'erreurs...

Si tu as msn je peux corriger ton texte avant que tu ne le poste, ça serait simple...

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Message par Invité Dim 23 Avr - 13:04

et bien je suis désolé ( Wink ), malgré que je sois assez pointilleux sur l'orthographe je ne trouve pas que ce texte se remarque pas ses fautes, sur 151 lignes ( Razz ) une 20 ène de fautes c'est tout a fait honorable. Mais bon il y en a quelques unes... mais à coté faut voir l'ampleur du récit ! dwarf

Voilou,
Ghorg

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