{Tactica} Les chevaliers sylvains

Histoire
Les chevaliers sylvains sont les cavaliers les plus rapides que l’on peut trouver parmi les mortels. Leurs esprits libres et sauvages, tout comme l’âme de leurs chevaux, pourraient les faire passer pour indisciplinés aux yeux de nombreux généraux trop rigides ; mais en réalité c’est la leur force : imprévisibles, les chevaliers sylvains sèment la paniques derrière les lignes ennemis, les harcelant sur des kilomètres avant de disparaître au loin derrière la ligne de crête.
Vue Générale
Pour une cavalerie légère, c’est une cavalerie légère. Maniables à l’extrême, rapides… avec même la règle embuscade pour les rendre encore plus insaisissables. Mais il y a légère… une vingtaine de points avec presque la plus petite résistance de l’armée… Utilisables au tir et au corp-à-corps, mais avec un effet très faible, ils doivent utiliser leur mouvement pour rendre le plus efficace possible leur intervention.
Avantage :
*mouvement 9, rapide, cavalerie légère, embuscade… ils sont souvent très difficiles à attraper par l’adversaire
*leur mouvement permet aussi de choisir leurs cibles assez facilement, tant au tir qu’au CaC
*souvent négligés au vu de leurs caractéristiques, ils peuvent cependant s’occuper des troupes légères et de l’artillerie en mêlée. Les attaques des chevaux sont importantes aussi !
Inconvénient
*pour 19points minimum, on a E3 et armure 6+… si on vous tire dessus, on vous tue.
*au tir, ils coutent presque le double des gardes pour un effet semblable, aussi ne peuvent-ils pas se rentabiliser uniquement en visant comme les autres archers
*l’embuscade empêche les chevaliers sylvains d’arriver avant le tour 2, donc il n’est pas possible de s’occuper de l’artillerie avant le tour 3.

nombre

par 5-6 : le format le plus pratique car passe-partout, et très maniable. Idéale pour tirer dans le dos de l’adversaire. De plus, un retard lors de l’embuscade ne paralyse pas tellement plus d’une centaine de points
par 8 : le nombre donné dans la boite de jeu. Moins maniable (mais toujours difficile à attraper) car souvent avec deux rangs, ce format a un meilleur impact au CaC et au tir que le précédent avec un rôle semblable. Cependant, avoir deux rang de 4 en fait un carré assez dfficile à cacher derrière un obstacle ?
par 10 : youhou ! Un bonus de rang… 200points dans cette unité commence sérieusement à en faire un investissement très risqué et difficile à rentabiliser : l’impact est identique à celui du format au dessus au combat.
par 12+ : à éviter à mon avis… on commence à avoir un très gros régiment tant en points qu’en espace au sol. L’embuscade fait que cet investissement qui reste très fragile au combat et peu résistant va arriver tard et va avoir du mal à se placer.

equipement, accompagnement
pour les flèches, les statistiques sont les mêmes que pour les gardes sylvains, le poison est le plus rentable. Mais d’autres flèches peuvent être amusantes.
Cependant, cette unité va aller plus souvent en mêlée que les gardes, les points en flèches investis dessus sont donc plus facilement donnés.
il va être rare pour les cavaliers de rester immobiles, aussi faut-il toujours considérer qu’ils vont tirer (après une marche forcée…) avec un malus… j’aime bien tester la parabole pure pour pouvoir chasser les éclaireurs/tirailleurs adverses sur tout le terrain avec une seule unité de cavaliers.
Les échardes d’archère hâtives sont aussi assez amusantes pour jouer les chevaliers comme des dragons (unités d’infanterie montées) qui se placent avec leur superbe mouvement à une position intéressante pour ensuite tirer avec autant de tirs qu’une unité de gardes du même prix.

Le champion est quasiment inutile, même si la protection du champion en cas d’attaque de seigneur peut être intéressant, il y a peu de situations où les chevaliers chargeront ou pourront être chargée par un personnage de combat.

La bannière est un excellent plus pour le +1 au résultat de combat qui aide beaucoup lors des opérations de nettoyage d’unités lourdes. Les bannières magiques risquent en revanche d’être gâchées car elles ne s’appliqueront qu’à 5 figurines.
Le musicien peut aussi avoir cet intérêt aux résultats de combat, en plus d’aider pour les reformations.

Les chevaliers étant en embuscade, aucun personnage ne commence avec eux. Ils peuvent cependant être rejoins en cours de partie par un mage monté, auquel ils feront une petite protection sans gêner le mouvement.
Contre qui?
Les chevaliers sylvains sont plutôt faibles au CaC, avec 1A F4 et 1A F3 seulement ; cependant il semble important de les employer en mêlée car ils ne se rentabiliseront pas facilement avec seulement 1 tir par tour… Ils peuvent s’occuper de face des unités légères peu nombreuses (archers, artilleries… ) sans aucun problèmes car ils frapperont avant et avec la force suffisante.
J’aime aussi beaucoup les utiliser pour chasser les régiments lourds avec un seul rang restant en fin de partie, en les chargeant de flan. Les chevaliers sont rapides et peuvent donc menacer les régiments même au loin, et le combat sera souvent gagné, l’ennemi rattrapé.
Les tirs étant identiques à ceux des gardes, les mêmes commentaires s’y appliquent. Cependant, avec leur mouvement, les chevaliers peuvent facilement aller tirer même sur des unités hors de vue des gardes. De plus, avec des tirs sans malus (que les gardes sylvains n’auront pas forcement car moins utiles sur eux), les unités à couverts (barrière, bâtiment…) seront des cibles faciles.
Éviter qui/quoi?
euh… à peu près tout le reste… toute unité un peu sérieuse découpera aussi bien les chevaliers que les gardes sylvains… même les autres cavaleries légères ont souvent de meilleurs capacités de combat, ou au moins une armure. Au tir, si possible, ne tirez pas sur une unité exposée aux tirs plus nombreux et plus efficaces des gardes sylvains immobiles.
L'optimisation
Une unité de cavalerie doit éviter d’avoir trop de rangs, un seul est bien suffisant, deux est une limite. Au delà, en plus des tirs/attaques de chevaux gâchés, le régiment est moins maniable car gêné pendant ses roues.

Placement
à défaut de placer les chevaliers, on peut discuter de leurs arrivée sur la table.

On peut faire arriver les chevaliers par notre propre bord de table, si il y a un besoin urgent de soutient (un régiment faible comme des chiens du chaos dans nos lignes, et les archers occupés) mais il faut dans ce cas se rappeler que les chevaliers n’endurent pas. Il faut donc plutôt essayer d’affaiblir la menace à l’arrivée et au tir qu’en l’interceptant au combat. De plus, en arrivant ainsi, ils risquent de se faire coincer avec le reste de l’armée ennemis venant vers eux.
Par le bord de table ennemi, ils auront toute la place qu’ils souhaitent pour avancer pour menacer les arrières ennemis mais cela les rendra alors vulnérables à une ligne de tirs ennemis. Si ils arrivent par là, il faudra faire attention à pouvoir garder des marges de manœuvre et ne pas se retrouver coincés par l’ennemi.
Les flan me paraissent plus sûrs que les deux autres cotés. Ils sont bien sûr plus étroits, et le choix d’un flan risque d’attribuer définitivement un régiment à cette zone du champ de bataille. Mais il y aura souvent des décors pour les cacher, et avec le mouvement des chevaliers, ils peuvent de là aller facilement de protection en protection.

§§§§§§§§§§§§§ Bonsoir Enfants de la Forêt.

§§§ Je te remercie pour ce tactica.

§§§ Bonne soirée.