[rec] Les Guetteurs du Passage Nord

Bonsoir à tous !

Voilà un petit bout de fluff pour mon armée à venir. Je ne connais pas très très bien le background de WHB donc ne m'en voulez pas si je situe des éléments là où ils ne devraient pas être. Ce texte sert surtout à introduire mon armée à mes adversaires qui sont cités plus bas. J'ai donc chercher à établir mon groupe là où ils auraient le plus de chances de croiser un peu tout ce beau monde.



  " Même si la grande majorité des Asrai vivent dans les bois au cœur d’Athel-Loren, certains ont tendance à rester aux frontières de leur territoire. Bien des stigmates de la Guerre de la Barbe sont toujours présents en bordure de la forêt. Des kilomètres et des kilomètres d’arbres brûlés, de terre souillée et de désolation que même les Esprits d’Athel-Loren ne parviennent pas à refaire pousser correctement. Peu à peu la verdure reprend ses droits mais l’évolution est lente, trop lente pour être laissée sans surveillance, car il s’agit là d’un point de passage facile pour ceux qui souhaiteraient arriver directement au cœur de la forêt.

   Stationné au nord d’Athel-Loren, au sud des Montagnes Grises et en bordure des Collines de la Mort, un rassemblement d’Asrai issus de différents clans protègent ce point faible dans la défense de la forêt. Cependant, si ils sont là pour le couvrir, c’est que d’autres sont au courant de son existence et tentent de l’exploiter : les némésis Hommes-Bêtes, des Impériaux en recherche de trésors cachés et de reconnaissance, des Gobelins de la Nuit et des Nains sortis de leurs demeures souterraines, parfois même des chevaliers Bretonniens vagabonds souhaitant simplement rentrer chez eux.

   Nombreux sont les prétendants à l’entrée dans la forêt, mais sur ces terres de bois noirci par le feu et de terres stériles, les Guetteurs jugent la dignité de ceux qui veulent y pénétrer, et aucun de ceux qui s’est présenté à cette porte n’en est revenu."



En espérant que ça vous plaise déjà. J'essaierai d'étoffer tout ça et d'ajouter un peu de matière quand j'aurais fini le marathon d'examens qui m'attend dans les prochaines semaines.

Salut,

Je trouve ça très cool. Vivement la suite...

la suite, la suite !  

Une bonne idée ! De quoi donner envie de connaître la suite.  

Content que ça vous plaise.  
Un petit bout de fluff pour se détendre entre deux exams :



Gustav
   Gustav avait toujours été un enfant plus vif d’esprit que le autres. Il a toujours su que les histoires de fantômes qu’on lui racontait n’étaient qu’inventions. Il a toujours su que les yeux rouges qui brillaient dans l’ombre de la forêt n’avaient jamais existé. Il a toujours su que les légendes d’arbres qui bougent d’eux-mêmes n’étaient que ça, des légendes.

   Pour prouver aux autres adolescents qu’il avait raison, et qu’il n’y avait rien à craindre de la forêt brûlée loin à l’est du village, il décida d’y faire un voyage. Il emplit en toute hâte un baluchon avec de la nourriture, une outre d’eau et des vêtements chauds. Il passa sa dague à la ceinture. Puis il s’en fut.

   Après une journée de voyage, il atteignit l’orée de la forêt. Il fut aussitôt frappé par la majesté des lieux, bien que brûlés, les arbres morts s’élevaient haut dans le ciel gris. Le sol couvert d’un tapis de cendres était vierge de toute trace de pas. Alors qu’il progressait plus profondément, il découvrit parfois des carrés d’herbe verte, ponctué de fleurs rouges, blanches ou bleues, ce qui fît naitre un sourire de satisfaction sur son visage. La nuit arrivée, il s’assit sur une pierre plate dans ce qui semblait être les restes calcinés d’une clairière et s’attaqua à la deuxième moitié de son jambon. Il allait devoir repartir avant de tomber à court de nourriture, le lendemain aux premières lueurs de l’aube probablement. Sur cette pensée, il s’endormit, roulé en boule dans sa couverture.

   Pendant qu’il dormait, Gustav ne vit pas les yeux rouges briller dans les ténèbres. Il ne vit pas les racines ramper inexorablement vers son campement. Il ne vit pas l’ombre encapuchonnée assise sur la branche quelques trente mètres plus loin.

   A son réveil, il décida de rentrer chez lui. Cependant il ne pouvait pas partir comme ça, il devait fournir une preuve aux autres qu’il avait bien tenu sa promesse, et qu’il avait passé une nuit dans la forêt noire. Il ramassa une branche morte et la fourra dans sa poche, puis avec sa dague il commença à graver son nom dans un arbre. A peine eut-il touché l’écorce qu’un hurlement semblable à un crissement se fit entendre tout autour de lui. Presqu’instantanément, tout redevint silencieux.

   Il ne sentit pas la flèche pénétrer dans son dos, traversant son cœur. Quand ses genoux touchèrent le sol dans un bruit mat, il tentât de se retourner, comme au ralenti. Tout ce qu’il vit fut une ombre, sur une branche, qui se détournait. Le seul détail qu’il put discerner fut des yeux exprimant le dégoût et des oreilles pointues encadrées de cheveux blancs.

   Gustav avait toujours été un enfant plus vif d’esprit que le autres. Il a toujours su que les histoires de fantômes qu’on lui racontait n’étaient qu’inventions. Il a toujours su que les yeux rouges qui brillaient dans l’ombre de la forêt n’avaient jamais existé. Il a toujours su que les légendes d’arbres qui bougent d’eux-mêmes n’étaient que ça, des légendes. Mais ce que Gustav n’a jamais su, c’est qu’il avait tort.

C'est dark, mais j'aime le style et l'écriture.

 

+1 pour les paroles de xentor. =) C'est un peu tragique mais c'est bien écrit et clair.  

En même temps, c'est pas parce qu'ils sont amis avec des fées que les elfes se doivent d'être gentil et bisounours. J'essaie de représenter le côté un peu mauvais, voire malsain (le regard de dégoût du style "Waaah t'as touché un arbre alors que t'es pas un elfe ou un Esprit des Bois, c'est dégueulasse !").

il savait tout sauf le principale, dommage pour lui.
c'est un peu idiot de prouver aux autres par sa mort l'inverse de ce qu'il voulait démontrer en restant vivant (c'est moi qui ai sorti cette phrase ?! bon il est temps d'arrêter de réviser et de me mettre aux choses sérieuses.)

stupide humain.

Rhoo, j'ai l'impression de lire une histoire sur mon clan ES!^^ les restes d’incendie en moins... 

Ça à l'air de plaire donc je continue ! Comme d'habitude, en guest j'ai un de mes ennemis. Après l'Empire et ses villageois un peu teubés, j'ai nommé les gobelins de la nuit.

Alendil
   Alendil, encore jeune selon les standards elfiques, a plus d’une fois négligé l’entrainement dans son village natal pour profiter des joies de la vie. Ainsi, lorsque le tournoi d’automne arriva, il fut proprement humilié par ses deux frères et sa sœur. Afin de racheter son honneur, il quitta son village pour aller rejoindre les Guetteurs, et lavé son nom tout en se rendant utile à Athel-Loren.

***

   Voilà plusieurs heures qu’il montait la garde maintenant. Pas une feuille n’avait bougé. Assis sur sa branche, il ferma les yeux et laissa son esprit vagabonder vers des souvenirs lointains. Combien d’années déjà depuis son départ pour le Nord ? Bien loin les demoiselles au sourire enjôleur, les guirlandes de fleurs aux teintes multiples, les nuits passées à danser au rythme des mélodies des bardes, les nuits passées dans une couche partagée… Bien loin la forêt aux vives couleurs, les après-midi à somnoler au soleil, les folles chevauchées à travers les frondaisons. Ici tout était austère et noir, ou gris, au mieux. Le soleil perçait rarement les nuages épais présents en permanence, donnant une impression de nuit constante. Bien que la Grande Forêt soit un patchwork de paysages charmants, menaçants, idylliques, dangereux, colorés ou sombres ; dans le nord, c’est l’absence de paysage qui était le plus marquante. Du noir à perte de vue. Les troncs charbonneux s’effritent au moins effleurement, le sol est recouvert par plusieurs centimètres de cendre, même après des centaines d’années depuis le dernier incendie. Alendil laissa échapper un soupir quand le hululement des éclaireurs le tira de sa rêverie.

   De la vermine avait tenté de pénétrer dans la forêt quelques kilomètres à l’ouest. D’après les traces, gobelins. L’appel de la traque amena Alendil à retrouver ses camarades en chemin. Gonflé d’un effectif de dix-huit Guetteurs, le groupe se rapprocha inexorablement des intrus. Une trentaine de gobelins ceints de leur tunique violette, le visage caché dans l’ombre d’une capuche pointue. Le groupe prit position à couvert de l’obscurité autour des peaux-vertes, hors de vue mais à portée de tir. Lentement, chaque Guetteur pris deux flèches de son carquois et se concentra.  Deux salves furent tirées, silencieusement, efficacement. Une flèche, un mort.

   Pendant qu’Alendil récupérait et nettoyait ses traits, le hululement se fit entendre de nouveau. La fureur caractéristique des Guetteurs toujours présente dans les yeux, il s’autorisa un rire ironique. Il lui faudrait plus que trois ou quatre gobelins pour retrouver sa dignité.

J'aime beaucoup ton style, et ton histoire. Cela montre vraiment bien l'esprit d'Athel Loren.

Bravo, continue comme ça dans ta lancée.......hâte de lire la suite

Je ne peut que t'encourager aussi, c'est très agréable à lire.

Vivement la suite  

J'adhère très franchement aux commentaires de mes confrères! Continue comme çà et ne perd surtout pas ton inspiration!

C'est très chouette!!!

Quelques coquilles dans le dernier texte mais rien de bien méchant.