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Concours de réçit n°2 - Textes des candidats

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Concours de réçit n°2 - Textes des candidats Empty Concours de réçit n°2 - Textes des candidats

Message par Alérène Dim 27 Nov - 22:09

Voici le sujet dans lequel les candidats au concours de récits doivent poster leur création. Merci aux membres de nous avoir fait remarquer ce petit oubli. Toutes nos excuses.

Je rappelle qu'une fois postés, les textes ne doivent plus être retouchés, relisez-vous donc bien avant de les mettre ici et soignez la mise en forme pour que la lecture soit des plus agréables.

Bonne chance aux candidats.
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Message par Thoryl Lun 28 Nov - 1:29

Chant D'Automne

Le vieil Alrun s'assit sur la souche et commença à jouer quelques notes de son instrument, ce qui attira l'attention sur sa personne.
D'un geste il invita les plus jeunes à prendre place autour de lui. Les elfes d'un age plus avancé sourirent car Alrun était connu pour sa sagesse.
Poursuivant sa mélodie, l'ancien commença :

"Par une belle matinée, dans la forêt enchantée
Calme et coloré, par l'Automne arrivé,
Un jeune chasseur, solitaire et courageux
Repéra sa proie depuis un coin ombrageux.
D'une main ferme et puissante, son arc il se saisit
Se rappelant du poids dont il était rempli
Par son aîné, l'arme lui fut transmis
Qui lui même, par les Ancêtres l'avait acquis.
Son bois avait été sculpté de manière magnifique
Par des voix de jeunes vierges elfiques,
Incrusté de pierres à l'éclat travaillées
Rappelant aux observateurs la chaleur de l'Eté.
Cet arc, mon fils, son père lui avait dit,
De tout pouvoir magique, est démuni,
Mais entre tes mains et guidé par ton Coeur,
Il mènera ta cible à sa dernière heure.
Entonnant une prière pour Kurnous et la Forêt,
Ultime hommage à celui, dont la Vie sera volée.
La flèche encochée, l'animal il visa
Et un trait d'Opale dans le vent chanta
Frappant la bête, tachant le sol de son sang
Une dernière complainte dans un râle déchirant."

Alrun marqua une pause et scruta son jeune auditoire qui restait médusé par sa mélopée.
Dans un large sourire, dessinant plusieurs rides sur son visage, Alrun arrêta sa musique mais garda un ton toujours poétique, un doigt levé à hauteur de joue, il ajouta sa morale :
"Voyez mes jeunes enfants, votre arc est votre plus fidèle allié, un cadeau de la Forêt qu'il vous faudra toujours honorer."
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Message par Invité Mar 29 Nov - 21:02

L’apprentissage

Le soleil faisait refléter ses reflets dorés sur les feuilles rougeâtres perlées de rosée matinale. Des traces de pas, minuscules, parcouraient les chemins d’Athel Loren en cette aurore où tout était immobile. Dans un recoin de la forêt, une fillette peinait à lever un arc qui paraissait énorme auprès d’elle.

Une multitude de flèches était éparpillée autour de bûches sur lesquelles était posée une pomme, intacte. Le jeune elfe tenait entre ses petits doigts une longue flèche. Elle tenta de soulever l’arc de bois brunâtre tout en tirant la fine ficelle. Les bras tendus loin d’elle, l’elfe ferma un œil et tira la langue sous l’effet d’une concentration intense. Au moment où elle tira la flèche, celle-ci partit en vitesse… vers le sol. La friction de la flèche entre l’index et le majeur de la fillette lui arracha une grimace de douleur : l’elfe porta ses doigts à ses lèvres, suçotant le sang qui apparaissait en petites bulles.

« Alors, Nessa, toujours en train de voler l’arc de ton frère pour te pratique? »

La jeune elfe se retourna vers la voix. Ses yeux d’un bleu perçant brillaient de larmes refoulées. Ses longs cheveux volaient dans le vent, comme un feu brûlant dans la nuit. Ses pommettes bouillonnaient de sang chaud. Elle aurait pu paraître furieuse si ce n’était de la moue boudeuse qui se figeait sur ses lèvres.

« Tu te crois malin, Tinarion? Si je veux devenir une guerrière, je dois tirer à l’arc! »

Nessa laissa glisser l’arc sur la terre humide et se pencha afin de recueillir les flèches perdues.

Tinarion croisa les bras alors que son dos prit appui sur un bouleau. Ses yeux sombres comme la nuit scrutaient la jeune elfe qui reprenait sa place. Tinarion voyait tout : les pieds de Nessa qui pointaient en toute direction; le corps de l’elfe, raide, immobile, comme une pierre; les mains crispées qui voulaient tout contrôler… mais il percevait également la flamme dans les yeux, voulant atteindre l’objectif à tout prix; la concentration dans les plis du petit front de Nessa; la respiration, calme et douce, semblable à la brise matinale…

Et fiou! Une autre flèche se perdit dans les bois d’Athel Loren. Nessa grogna tout en reprenant une autre flèche.

« Vas-y, moque-toi de moi, Tinarion! »

« Je ne me moquerai jamais de toi, Nessa, mais laisse-moi te donner quelques conseils. »

Les yeux de Nessa se figèrent dans les prunelles de Tinarion. Celui-ci s’approcha de la jeune elfe et, sans ménagement, replaça les pieds, rapprocha les bras, releva la tête. Puis, en se penchant près de l’oreille de Nessa, il lui murmura ces conseils :

« N’essaie pas de tout contrôler. Pas avec ton corps. La flèche sait où elle doit se figer. File, vole, voyage avec la flèche. Laisse ton esprit filer, gracieusement, follement, au rythme de la flèche. Ne regarde pas où la flèche doit être : deviens la flèche. Projette-toi encore plus loin que la cible: deviens la fatalité de la flèche. »

Nessa ferma les yeux. Elle voyait la pomme à atteindre, mais elle s’imagina en la flèche, s’envolant, fracassant l’air, se diriger, en fendant le vent, toujours tout droit, jusqu’à la…

Poc!

Les yeux de Nessa s’ouvrirent brusquement. À quelques mètres d’elle, la flèche était figée dans la pomme, en plein centre. Nessa se retourna vers Tinarion, un sourire fleurissant sur ses lèvres.

« Tu as vu ça? J’ai réussi! C’est grâce à toi, Tinarion! »

« Non, Nessa, c’est toi seulement qui as fait ça, répondit Tinarion. Maintenant, tu es capable de tout. »

Et il repartit vers le chemin, laissant la jeune elfe seule. Avant de disparaître complètement sous le feuillage de l’automne, Tinarion chuchota pour lui-même : « Un jour, Nessa sera une archère redoutable. »

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Message par Ad odium Mer 30 Nov - 0:59

Le fléau d'Asyendi
Le sifflement strident de la flèche se tût à l'instant même où celle-ci se ficha dans la cible mouvante. Sous les hourras de ses pairs, Asyendi se retourna un léger sourire aux lèvres.. Elyana le regardait-elle ? Peine perdue ! Depuis leur rencontre, heureux hasard qui ressemblait à s'y méprendre à un signe du destin ou du moins, le pensait-il, à une accroche pour un bon scénario d'histoire romantique - Çà, pour être honnête, il en était persuadé - le jeune homme se maudissait de ne pas être un danseur de guerre. Dans de rares moments de lucidité, il s'imaginait mal faire autre chose que parcourir solitaire, un arc à la main, les sentiers inconnus de sa forêt natale. Il ne pouvait s'empêcher de rêver de changer son avenir, ses choix, le monde entier, sans oublier le reste... qu'il cherchait d'ailleurs à définir...

La remise des récompenses le fît émerger de ses pensées. Les congratulations des nobles et des seigneurs des clans alliés, coulaient sur lui comme la pluie sur sa cape. Imperméable au monde qui l'entourait, il savait qu'il aurait dû être fier de lui, mais, comment penser à autre chose ? Ce soir était sa dernière chance ! Il ne lui avait encore jamais parlé ! Le rituel initiatique auquel devaient participer tout ceux en âge de prétendre à l'age adulte était sa dernière chance. Vivement que la nuit tombe s'impatienta t-il.
La fête d'avant cérémonie du printemps battait encore son plein quand il disparut en un instant, comme il savait si bien le faire, au milieu même des convives.
Positionné en hauteur, caché dans la pénombre, protégé par la sylve, il chercha du regard la danseuse de guerre. Ce qu'il vit ne lui plut guère. Le regard brillant que lançait la jeune femme à .....comment s'appelait-il celui là ? Lui poignarda le cœur aussi surement que ses flèches ne manquaient jamais sa cible. La frustration fît plisser le front du jeune forestier, chose rarissime sur son visage insondable.
Le cœur lourd, il s'éloigna de la fête, grimpa sans sans bruit à un arbre d'un âge indéterminable et contempla le coucher du soleil.
À vouloir se la jouer amoureux maudit pensa t-il,  autant le faire dans les règles de l'art ! Quoi de mieux que de s'apitoyer sur propre sort et maudire le destin quand on a le cœur en peine ? Dommage qu'il n'ait eu entre les mains une mandoline. Peut-être avait-il un talent de barde ou était-il un compositeur hors pair d'histoires d'amour à sens unique ? Cette fausse bonne idée, le fit sourire. Pas sûr qu'Athel Loren lui pardonnerait des vocalises......

Essayant de se faire une raison,d'adoucir son chagrin, il attendît patiemment que le temps s'effiloche jusqu'au fil du dernier instant .L'heure du passage à l'âge adulte était enfin arrivée. L'importance du moment présent atténua sa peine, et c'est presque soulagé qu'il se dirigea vers l'arbre sacré, à l 'orée de la clairière du clair-obscur, le cimetière de l' enfance et la maternité de la vie d'adulte. Le moment que tout jeune Asraï souhaitait de ses vœux, était enfin palpable .C'était ici une tradition, à la fin de toutes les fêtes du printemps, ceux qui étaient en âge de passer l'épreuve du renouveau, acquerraient le statut d'adulte.

Il se présenta en pagne comme d'autres autour de lui. Elyana était là. Il s'était beau préparé à la voir, son cœur se mit à battre plus fort. Traitre ! L'admonesta t-il.
Il était partagé entre son envie de la regarder et de se concentrer sur le rituel en prenant un air dégagé. Il choisit de l'admirer........Trop peut-être ? Il était pourtant persuadé de ne l'avoir regardé qu'un instant. Mais quand cela fût à lui d'accomplir les premiers gestes du rituel, sur l'instant, il ne sut quoi faire. Acculé, il comprit d'un coup d'œil jeté sur les autres intronisés, ce que l'on attendait de lui. Il prit la peinture rituelle et dessina un même signe sur son front, ses bras et son cœur.. Il avait écrit sans réfléchir, dans la précipitation. Il pesta intérieurement. Décidément, il faisait tout de travers se gronda t-il.
Comme ses frères avant lui, il alla s'installer dans un silence religieux, sous la frondaison. Là, au milieu des siens, il se calma et entonna quand le moment fût venu les chants cérémoniels.
Heureusement qu'il n'avait pas eu tantôt de mandoline, l'elfe sylvain remarqua les plissement aux coins des yeux de ses voisins lorsqu'il tentait de pousser sa voix. Avait-il rêvé où avait-il entraperçu un léger sourire se dessiner sur les lèvres sublimes d'Elyana ?
Ses lèvres ! Voilà qu'à nouveau il ne pouvait détacher son regard d'elle. Avait-il continué à chanter ? Il n'en sut jamais rien. Il ne souvenait que du seul instant où rituel oblige, un bandeau fût posé par un Tisserêve..Cachant ainsi le visage de la jeune fille à ses yeux amoureux. Jamais druide ne fût autant maudit.......

L'oraison terminée, car on chantait ici la mort de la jeunesse, il était temps de finaliser la cérémonie en partant à la recherche de son présent. Un cadeau de la forêt elle-même auquel on était à jamais lié, enfin.......si jamais on revenait vivant, chose jamais certaine..
Asyendi comme tout jeune Asraï, n'avait pas véritablement peur pour sa vie, par contre il ne pouvait s'empêcher de penser à cette histoire de forestier lié à des bésicles naines. L'elfe avait toujours pensé que cela n'était qu'une vieille blague éculée, mais là, subitement, il avait comme un léger doute. Pourvu que je ne reçoive pas quelque chose de ridicule, s'angoissa t-il.
Brusquement, un son rugit des tréfonds de la terre elle-même. C'était le signal. L'apprenti-forestier se mit à courir, les yeux toujours bandés ,il entendit autour de lui les autres s'activer.
Une fois ou deux, des frères se cognèrent et tombèrent non loin de lui. De jeunes Asrai qui n'avaient jamais parcouru de nuit les bois denses de la Hêtraie d'obsidienne songea t-il
Il courut jusqu'à ce que le bourdonnement sourd qui tambourinait dans sa tête fît place aux stridulations d'insectes en tout genre chantant bienheureux le retour des jours cléments.
Le souffle plus court que ce qu'il n'escomptait, il retira son bandeau, puis jeta un coup d'œil aux alentours. Il connaissait parfaitement cet endroit. Mais comment avait-il pu se retrouver à autant de milles de son point de départ ? Décidément Athel loren était bien mystérieuse.

Il huma l'air, observa la végétation et écouta ce que la forêt avait à lui dire. Le bruissement des feuilles, les cris et les silences des animaux,tous disaient la même chose. Un danger avait pénétré la forêt. Asyendi ferma les yeux, s'accroupit et se concentra, la main posait sur le sol. Il perçut comme des vibrations provenant vers l'est. Il se dirigea instinctivement vers le lieu d'origine de cet étrange phénomène. À mesure qu'il se rapprochait à grandes enjambées, ses interrogations firent place à une certitude : Des orques souillaient Athel Loren ! Silencieux et vif, ne faisant qu'un avec la nature, invisible aux yeux de la quasi-totalité du monde vivant, le forestier s'approcha des clameurs. Un combat éclatait rageusement entre les protecteurs de la forêt et une horde d'orques sanguinaires. La supériorité numérique des peaux vertes faisait que le combat semblait perdu d'avance. Un orque plus grand et plus sombre que les autres, chevauchant un sanglier au poil dru, faisait un carnage dans les rangs Asrai et des esprits de la forêt à peine réveillés.

Asyendi chercha du coin de l'œil quelque chose pouvant lui permettre de se battre dignement auprès de son peuple. Il crût à un traquenard lorsqu'il vit posé au milieu des fougères, un arc long et un carquois rempli de flèches. Il se souvint alors de ce qu'il était venu faire. Oui !Cela ne pouvait-être que son présent !. Il ne put s'empêcher de sourire en pensant aux besicles naines et eut honte de songer à cela alors que ses frères mouraient à quelques pas. Il se hâta.
L'arc était de facture simple, mais il se dégageait comme une aura bestiale . Quelle étrange matière. Entre l'ivoire animal et l'écorce végétale, d'apparence lisse mais rugueux au touché,cet arc chimérique bandé à grand effort promettait force et précision. Le jeune forestier n'eut pas le loisir de pousser davantage son investigation. Un cri aigu déchira la nuit grave et emplit le jeune adulte d'un macabre pressentiment ! Ce mugissement de souffrance et de rage prît fin dans un râle larmoyant tout prés d'ici. Une sombre certitude refroidit son cœur. Il sut ! Ce cri, cette voix ! C'était elle !
Le chasseur se redressa, les yeux écarquillés. Une expression de haine déformait son jeune visage. Sa main gauche, crispée sur son arc jusqu'au sang, semblait lui donner vie. Comme par enchantement l'arc et son maitre rentrèrent en résonance. Les vibrations froides de l'âme d'Asyendi faisaient osciller l'étrange corde qui émettait des notes glaciales, prémices d'une mortelle mélodie qui serait jouée à travers les âges. Celle du fléau d'Asyendi.


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Message par Elgar huill Ven 2 Déc - 0:24

Combats en Athel loren.
L'aube renaissait encore sur Athel loren.Thaenec gravit la crête moussue pour relevé Aeinir de son tour de garde.On ne distinguait quasiement rien au travers des brumes matinales.Aeinir l'attendait,ils s'echangèrent le salut matinale.
_"Comment c'était ce matin?"
_"Rien tout est calme sauf que j'ai pris une bestiole dans l'oeil tout à l'heure"
_"C'état quoi?"
_"Un petit scarabé,volant un peu vite,je l'ai entendu arriver sur ma droite et au moment ou j'ai tourné la tête, je l'ai pris dans l'oeil"
Thaenec n'eu pas le temps de lui répondre que déjà une araignée en suspension sur son fil s'était laissez choir sur l'épaule de son compagnon.Aeinir ressenti une décharge d'une incroyable acidité dans l'oreille et dans cri de douleur il se recroquevilla,tandis qu'une flêche atteignit Thaenec dans la poitrine.

Un ordre de tir fut donné et des gardes se levèrent de dessous les fougères,décochèrent leurs traits avant de replonger à nouveau sous leur couverture végétale.
Thingol entouré de Draemeth et Ainufar passèrent derrière ce spectacle .Ils marchèrent à l'encontre de Thraeme qui dirigeait la défense réunit à la hate.Les trois elfes et leur troupe débouchèrent dans une tranchée naturelle à l'abri d'arbres déracinés.Ils y trouvèrent Thraeme près des bléssés et des soigneurs.
_"Tres heureux de vous revoir seigneur Thingol,vous voilà enfin."
_"Nous avons reçu l'appel et fais route sans tarder,d'autres arriveront par le nord d'ici peu.Quelle est votre situation ici Thraeme?"
_"Les gobelins nous ont attaqués ce matin,ils ont déboulés au pied des montagnes grises. Nous avons pu stopper leur avance ici mais ils ont sont très nombreux comme vous vous en doutez.Il s'agit bien d'une attaque de masse.Pour le moment leurs assauts ont toujours été contenus mais nos premiers rapports d'éclaireurs font état d'une waaagh gigantesque et il semblerait qu'ils puissent aisement nous déborder ou du moins sont ils entrés plus profondément en Athel loren.Nous ne combattons plus ici qu'une partie de leur force"
_"Et bien soit nous détruirons ceux là,les guerriers faucons sont en alerte et ils repèreront les autres."
C'est alors qu'une clameur venant des gardes postés en amont parvint jusqu'à eux.Les quatres commandants se précipitèrent au dehors de l'abri au son du "ça reprends!".La clairière s' étendait maintenant devant eux et ils se joignèrent aux gardes sylvains postés en lignes.
Un fort braillement se fit entendre qui venait de l'autre coté de la clairière face à eux et la végétation s'agita follement.Des abominations gloutonnes surgirent de là,leurs bouches démesuréments grandes ouvertes aboyaient des gargouillements affreux qui laissait présager qu'elles n'avaient pas manger depuis longtemps.Effectuants des bonds de plus en plus rapprochés,les squigs étaient suivis par des troupes gobelines.
Impassibles les elfes effectuèrent une semonce de tirs tendus qui fauchèrent certains des grotesques assaillants,s'ecroulants dans le tapis de fougères le râle à la gorge.Thingol scrutait les alentours de part et d'autres de la clairière,il y avait du mouvement partout.S'adressant à ses commandants il ordonna:
_"Draemeth à gauche avec tes elfes!Ainufar reste avec thraeme,je vais sur le flanc droit."
Thraeme se mit à chanter,fit s'ecarter ses bras,à ce geste les gardes sylvains s'espacèrent les uns des autres des dryades sortirent du bois derrière eux,passèrent entre eux et de leurs longs bras branchus alongés reçurent la violente charge des squigs les projetants au sol.Tandis que les traits étaient décochés à bout portant,la fôret a un pied derrière les sylvains se rapprocha pour finalement envellopper le combat d'avec les squigs.Thraeme avait réussi,les gobelins les plus proches s'étaient arrêtés.
Draemeth s'était élancé dans les bois avec à sa suite ses virevolteurs.Ils couraient vers les roches censées bloquer les ennemis de ce côté ci du champ de bataille.En levant la tête ils aperçurent des elfes éclaireurs sur les branches puis s'approchant toujours plus ils virent des gardes malmenés par des orques sauvages.Draemeth donna l'ordre:
_"Guilt le cor,sonne le cor,allons y!"
Se jettant dans la mêlée ils entamèrent leurs danses de mort.
Thingol allait vite sur les combats mais à peine franchit il la lisière qu'une immense araignée montée par un cavalier gobelin le surpris.Il fit un bond de côté mais dans la justesse de son esquive il trébucha.Le gobelin redirigea sa bête qui pivotait sur place et dèjà elle fut sur lui.L'elfe sur le dos réussi à ballancer ses jambes pour stopper l'élan de l'araignée.Il tenait sa tête entre ses pieds en appui sur ses coudes mais l'arachnoide contorsionna son abdomen pour lui porter une attaque traîtresse.Thingol fit flancher son coude droit,supprimant cet appui il se degagea vers ce côté mais la lance du gobelin se ficha dans le sol l'empêchant d'aller plus loin;le seigneur elfe s'imagina un instant en crysalide.C'est dans un geste de refus qu'il put saisir sa lame avec sa main gauche et dans un mouvement de revers circulaire il trancha la tête de la bête.Le gobelin s'effondra au même moment une flêche entre les deux yeux.
_"A qui dois je dire merci marmonna t'il en se relevant."
_"A vous et à moi seigneur thingol,je m'appelle leyna"
L'elfe resta circonspect éxaminant celle qui avait concourut à son salut.

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Message par Invité Sam 3 Déc - 2:13

Missive.
Arelys promenait son regard sur la forêt. Une brume mystérieuse s'élevait entre les troncs tandis que quelques rayons de soleil diffusaient une lumière dorée lorsqu'ils passaient au travers du feuillage ancien d'Athel Loren. Pour qui ne savait observer, la forêt semblait vide, terne et froide en ce petit matin d'été, au pied des Montagnes Grises. Mais Arelys, comme ccomme tout Elfe, elle, voyait. Les verts des arbres, des buissons et de la mousse se réchauffaient au contact des rayons. Des champignons, des rouges aux jaunes en passant par différents bruns, se tenaient un peu éloignés des chemins, comme cachés des intrus. De petits animaux et farfadets demeuraient non loin de leurs abris, des oiseaux se faisaient entendre par moment. Chaque goutte de rosée sur les feuilles, éclairées par le soleil, miroitait aux couleurs de l'arc en ciel. La vie chantait sous les frondaisons. Arelys était assise sur une branche à quelques mètres au dessus du sol, son carquois dans le dos et son arc à portée de main, elle tressait des feuilles, des brindilles et des herbes pour en faire un bateau comme sa mère lui en faisait lorsqu'elle était plus jeune. Elle le termina, les feuilles faisant office de voiles. Une bise légère se leva, cependant assez forte pour lever le bateau qui s'envola paisiblement. Arelys s'endormit, emmitouflée dans sa cape.
Une branche craqua, notre Elfe se réveilla en sursaut, aussitôt vive et alerte. La forêt, elle aussi, était comme attentive. Puis les animaux et les esprits se cachèrent brusquement. On entendait le bruit d'une cavalcade. Un chevalier déboula, sur son destrier, d'entre deux buissons. Il fonçait comme si la mort elle-même lui courait après. Arelys encocha une flèche, visa et ... s'arrêta. D'autres bruits se rapprochaient. D'énormes Hommes-Bêtes écrasèrent les buissons entre lesquels le chevalier était passé. Leur présence remplit d'horreur le cœur d'Arelys. Ces êtres rejetons du Chaos étaient tout l'opposé des Elfes. Ils représentaient la noirceur de l'âme, quand cette dernière leur appartenait encore, la laideur, l'immonde et la répugnance. Ils ne désiraient qu'abattre l'équilibre et toute forme de civilisation autre que celle du règne de la barbarie. L'Elfe décocha, un monstre caprin tomba. Le temps que le chevalier arrive près de l'arbre où elle se trouvait, elle avait déjà mis à mort trois des créatures. Mais d'autres arrivaient. Le chevalier s'était arrêté et avait mis pied à terre, dégainant une lame de fort belle facture comparée aux autres épées forgées par le peuple de l'Humain. Elle était fine et de taille moyenne, argentée ornementée de lys d'or au pommeau et à la garde. L'Humain n'était pas des plus grands, on pouvait le voir même sous sa lourde armure. Arelys ne put s'attarder davantage à observer son allié providentiel. Une quinzaine de monstres n'étaient déjà plus qu'à une cinquantaine de mètres. La situation était désespérée. L'Elfe grimaça. Elle savait ce qu'elle devait faire... Elle chanta doucement au bois de son arc. Son arc qu'elle tenait de son père qui le tenait lui même d'un noble de la Cour. Le bois vibra. Arelys banda son arc. Des reflets dorés le parcouraient, rappelant la douceur et la chaleur du soleil, encore pourtant caché par la brume. Leurs ennemis étaient maintenant dangereusement proches. Au dernier moment, Arelys décocha. Ce fut comme si soudain la colère de la forêt même s'était personnifiée dans la flèche. Tout devint sombre l'espace d'un instant, avant d'éclater dans des rouges sanguins et des bleus foudres exigeant la mort des intrus. Les Homme-Bêtes furent projetés en tout sens. Le chevalier lui aussi fut poussé plus loin. Son âme sans doute à peine plus respectueuse de la forêt que ces êtres répugnants gisant guère loin de lui. Elle se retourna et fit mine de s'en aller. Après quelques pas, elle reçut un choc violent sur l'épaule, qui la fit plier à genoux, le visage tordu de douleur. Au dessus d'elle, un des Hommes-Bêtes, tenant une masse, s'apprêtait à l'achever, un talisman bestial à son cou scintillait d'un éclat mauvais ainsi qu'une lueur maligne dans ses yeux. Alors qu'elle pensait tout espoir de survie perdu, le rejeton du Chaos se raidit. La masse tomba non loin d'Arelys. Il se retourna, dans son dos était planté la lame du chevalier, qui tenait tant bien que mal sur ses jambes. Le monstre s'avança, doucement. Une ombre furtive passa, et la tête du monstre vola tandis que son corps tombait dans la mousse, non loin d'autres ossements d'intrus, qui eux aussi n'avaient su lire les signes d'avertissement d'Athel Loren.
Arelys se releva. Le chevalier enleva son heaume. Il avait l'air bien plus jeune que le peu d'autres chevaliers humains que l'Elfe avait pu voir passer de temps à l'orée de la forêt. Enervée par ce qui venait de se passer, Arelys l'interpela sans prononcer les formules d'usage :«Que faites vous en notre belle forêt?». Avec grand étonnement, elle s'entendit répondre dans un Elfique correcte «Mes affaires regardent la Cour de votre royaume, gente dame. Je viens faire part de nouvelles des plus importantes au sujet de...»... Un mouvement qu'ils aperçurent du coin de l'œil le coupa. Ils se retournèrent et virent s'avancer, doucement, une femme d'une grande beauté habillée seulement de feuilles et du lierre s'emmêlant dans ses cheveux. Le chevalier baissa sa garde lorsqu'il vit qu'Arelys était sereine face à l'apparition. «Je suis Lyteria, hamadryade et sujète de la cour de la reine Ariel». «Mes hommage ma dame, je suis Belior, fils de...» mais il fut de nouveau interrompu. «Je sais qui vous êtes. La reine m'envoie quérir votre présence à sa cour. Vous devez être entendu dans les plus brefs délais», dit l'hamadryade. Belior n'en croyait pas ses oreilles, il était attendu alors que lui même n'était au courant de sa mission que depuis quelques heures... L'hamadryade vit l'arc d'Arelys. Elle dit simplement «Vous aussi, fille de Dalyth...» et elle ajouta après quelques secondes«suivez moi, on vous attend». Belior suivit Lyteria. Et sans qu'il n'eut rien compris, une lueur verte l'éblouit... Quand sa vue lui revint, ils étaient dans une immense salle faites de branches entre-croisées, Ariel les attendait...

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