[REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
[REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Chapitre premier : Pierre d'Albace, le téméraire.
Le froid de l'hiver transformait l'air que j'exhalais en de courtes volutes fantomatiques. Réprimant un frisson, je fis un signe de tête à mes deux compagnons, et, de concert, nous reprîmes notre route parmi le fêt des arbres, marchant sur les branches givré comme d'autres foulaient le sol.
Cela faisait bien trois jours que les étrangers avaient pénétré notre territoire. Je les avais suivis depuis lors, telle leur ombre, me glissant dans les ténèbres omniprésentes d'Athel Loren. Ils venaient de Bretonnie, et c'est ce pourquoi je les avais épargné jusqu'ici. Depuis une récente mais éphémère alliance avec leur nation pour exterminer une harde d'hommes-bêtes, je portais sur leur peuple un regard clément. Mais ils approchaient de plus en plus d'un de nos villages, ce qui, malgré toute ma bienveillance, scellait irrémédiablement leur destin.
Ils étaient au nombre de cinq. L'un d'entre eux arborait une armure complète, frappée de ce qui semblait être le blason de sa famille, et montait l'un de ces nobles destriers bretonnien, aussi richement paré que son cavalier. Un noble, sans aucun doute. Les autres étaient vêtus de cuir usé et de pièces d'armures cabossées, probablement glanées au hasard des champs de batailles : des hommes d'armes issues de la paysannerie. Quel était leur but en franchissant la lisière de la forêt, je n'aurais su le dire, mais le devoir d'un forestier ne laissait aucun doute quant à la conduite que je me devais d'adopter en tant que tel. Depuis la canopée où je me dissimulais, j'encochais une flèche, puis je bandais mon arc avec lenteur. J'entendis a mes coté mes deux frères d'armes m'imiter. Le faible bruissement des cordes qui se tendent, imperceptible pour des oreilles humaines, était une musique qui sonnait familièrement à mes oreilles d'elfes.
Tout archer aussi expérimenté que nous le sommes connait bien ce sentiment d'irréalité que l'on éprouve juste avant de décocher. Bien que cet instant ne dure parfois qu'une fraction de seconde, le temps semble suspendre son cours. Notre perception de ce qui nous entoure s'aiguise de manière surprenante. Retenant notre souffle, chaque sensation est sublimée. Puis c'est la rupture. Nos doigts s'écartent, la corde claque et notre victime s'écroule.
C'est ainsi que trois des va-nu-pieds s'effondrèrent, un trait en travers de la gorge. Aussitôt, alors que le dernier écuyer se jetait à terre, les mains sur la tête comme une protection dérisoire, le chevalier hurla :
- Le Baron Pierre d'Albace implore audience auprès du peuple des arbres !
En temps normal, il n'aurait pas eu le temps de finir sa phrase que nous l'aurions transpercé de nos flèches. Mais cette fois, dès son premier mot, mes frères et moi avions suspendu nos mouvement, l'arc à moitié bandé, tant notre stupéfaction était grande. Cet humain, assez fou pour avoir pénétrait le domaine sacré d'Ariel, avait prononcé ses mots dans notre propre langue.
Comment un bretonnien pouvait-il parler la langue sylvaine, alors même que ceux de sa race qui ne nous considère pas comme des légendes ne savent rien de notre nature elfique. Pire, notre langue, bien qu'ayant des racines commune avec le Haut-parler, avait évolué de manière autonome, avec ses propres nuances que cet étranger outrecuidant maitrisait à merveille.
L'homme se tenait maintenant debout à coté de sa monture, les mains levées haut, paumes ouvertes en signe de paix. Son sous-fifre n'avait pas bougé, bien qu'il maugréait maintenant d'étranges supplications à sa Dame du Lac. Je jetais alors un regard interrogateur à mes frères, qui hochèrent la tête en signe d'acquiescement. Nulle parole n'était nécessaire entre nous, car des années de compagnonnage et de combats nous liaient aussi sûrement qu'une vie entière d'amitié. Ils tendirent alors leurs arcs, tenant en joug les survivants, et attendirent, alors que, rangeant le mien, je descendis à la rencontre du Baron Bretonnien.
Lorsque j'apparu devant lui, émergeant des ombres profondes des frondaisons, le baron ne fit pas un geste, attendant stoïquement que je parle le premier. Le paysan leva la tête vers moi, pour s'effondrer derechef, évanouie, la conscience terrassée par quelque peur ancestral que la simple vision d'un elfe avait ravivé. Avec une moue de dédain envers une telle couardise, je l'ignorais pour me concentrer sur son maitre.
- Dit moi ton nom humain, et par le sang d'Orion dit moi comment tu connais notre langue !
Je m'exprimais alors sciemment en langage sylvain, et, ce faisant, constatais avec effarement que l'expression de son visage trahissait une parfaite compréhension des mots que je prononçais.
- Je suis le Baron Pierre d'Albace, et je viens de Bretonnie pour aider votre peuple dans les tourments à venir, Män-Huel, fils de Tärn-Huel.
Ce fut comme-ci la canopée s'effondrait sur moi. Il connaissait mon nom…
Chapitre second : A travers les bois.
Ma stupéfaction était telle que je ne parvins à prononcer que quelques mots :
- Co-co …cc-comment connais tu mon nom ?
- Je connais le nom de chaque Asraï vivant sous ces branches, mon ami. Je connais même celui de ceux qui sont tombés alors que tu n'étais même pas de ce monde.
- Comment est-ce possible ?
- C'est en grande partie la raison de ma venue en ces lieus. Depuis quelques temps, je rêve de choses dont je ne puis avoir connaissance. Je sais des choses que je ne devrais pas savoir. Et je connais le danger qui menace ton peuple, elfe, alors que même vos plus grands mages ne peuvent que pressentirent le mal qui s'approche.
Quelle folie était-ce là ? Cet humain disait-il vrai ? Je ne pus m'empêcher de soupçonner un subterfuge pour tromper ma vigilance et s'introduire dans nos villages, mais il connaissait mon nom, et notre langue. Cela il ne pouvait l'avoir inventé.
- Tu vas me suivre, humain, toi et ton compagnon. Je vous emmène en un lieu où vous aurez tout le loisir de me raconter cette histoire. Selon ce que j'entendrai, votre vie sera peut être épargné. Laissez vos armes et votre monture ici, nous nous en chargerons. Allons, en route maintenant, et ne tentez rien qui pourrait raccourcir votre espérance de vie plus qu'elle ne l'est déjà …
Comme s'il avait eu soudainement connaissance de la présence de mes frères d'armes, il leva les yeux vers leur position, l'air de quelqu'un qui s'aperçoit soudain d'une chose évidente. Puis, avec un hochement d'épaule, il retira sa ceinture à laquelle pendait une longue lame forgée de main humaine et l'attacha à la selle de son cheval. Je le vit faire de même avec une dague, puis avec son bouclier qu'il portait fixé à son dos. Enfin, il se délesta de son heaume et de son plastron.
Il se pencha alors sur l'homme a ses pied, et le réveilla de quelques gifles, en lui parlant en humain, langue qui sonne tellement roque et guttural aux oreilles d'un elfe. Cependant le ton devait être rassurant, car la panique quitta un peu les yeux du paysan, et c'est avec une crainte précautionneuse qu'il se remit sur pieds
- Mes hommes méritent des funérailles, ami elfe.
- Nous ne sommes pas amis, humain, mais les dépouilles de ceux là (je désignais, à terre, les corps dont le sang formait des flaques grandissantes sur le sol gelé d'Athel Loren) serons traitées avec respect. Nous ne les mettrons pas en terre, la pourriture de leur décomposition ne doit pas souiller la forêt. Mais nous brulerons leurs corps, et je ferais déposer leurs cendres sur les territoires de Bretonnie.
L'homme acquiesça d'un hochement de tête, puis se mit en route à ma suite. Nous marchâmes alors vers un refuge de forestiers (simple cabane dans les arbres, servant au repos des sentinelles, dont les missions de reconnaissances et de surveillances se prolongeaient des semaines durant) situé à une heure de marche de l'endroit où nous les avions intercepté. Un autre refuge, plus près celui là, existait bien, à quelques minutes à l'ouest de notre position, mais la proximité du village me dictait mon choix.
Blancs sont les chemins d'Athel Loren en hiver, et calmes (endormies pensais-je alors) en sont les bois. Là où la canopée ne nous cache pas le ciel, filtre une pâle lumière hivernale, et la neige, fraiche et immaculée, s'accumule tel un tapis de soie blanche couvrant les chemins connus de nous seuls.
J'aime cette période, car la forêt est entièrement à nous, et ces êtres haineux, que tant d'entre nous vénèrent, nous laissent enfin en paix, à l'abri de leur rancœur ancestrale qui me pèse chaque jour un peu plus.
Alors que je marchais, je m'assurais bien de prendre quelques chemins détournés et tortueux, de sorte que mes nouveaux "amis" ne se sentent pas à l'aise, et perdent peu à peu le sens de l'orientation. Le soleil déclinait pour disparaitre derrière les frondaisons, raréfiant d'avantage les éparses percées lumineuses, qui donnaient aux lieux cet aspect fantomatique. Les ténèbres gagnaient du terrain, envahissant lentement les quelques clairières d'où elles étaient absente durant la journée. Bientôt l'obscurité se fit totale, et je dus ralentir le pas pour ne pas semer mes prisonniers. Ceux-ci n'avaient pas essayé de fuir (grand bien leur en avait prit) et peinaient à soutenir mon allure, que je considérais pourtant comme modérée. Les humains sont tellement faibles…
Enfin, nous arrivâmes à l'abri. Nous avions alors marché plus de trois heures, perdant notre temps dans les méandres que je nous imposais autant que dans la lenteur de mes infortunés compagnons. A l'aide d'une corde, les humains parvinrent tant bien que mal à se hisser jusque dans la cabane, où mes frères nous attendaient déjà. Les humains s'assirent, las et à bout de souffle. Je les laissais se désaltérer aux gourdes qu'ils avaient emportées, puis, voyant que je posais sur lui un regard pressant, le Baron d'Albace se redressa, et commença son récit …
Dernière édition par Män-Uhel le Sam 12 Juin - 23:03, édité 6 fois
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
- Spoiler:
- Chapitre troisième : Le récit du Baron.
J'ignore à quel moment tout cela a réellement commencé, mais si je devais me prononcer, je dirais que l'événement déclencheur fut la dure campagne que nous avons mené, plusieurs autres Baron bretonniens et moi, lors du terrible hiver de l'année dernière. Je ne sais si votre peuple en a souffert comme cela a était le cas pour le mien, mais de mémoire d'homme, jamais on ne connu de froid semblable en Bretonnie.
La faim, le froid et le désespoir eurent raison de plus du quart de mes gens. Le gel fracturait les murs des chaumières, laissant le blizzard pénétrait les demeures et venir tuer les plus faibles jusque dans leur lits : vieillards, enfants et chétifs furent fauchés dans leur sommeil. Les loups affamés vinrent jusqu'aux portes de nos villages pour trouver des proies, mais ils n'eurent cependant pas besoin de tuer pour trouver leur nourriture impie : les morts jonchaient les rues. L'eau même vint à manquée : les puits avaient gelé sur une épaisseur qui rendait inutile toute tentative de rompre la glace. La neige même était devenue dur comme de la pierre sous l'effet du givre. Nombre d'entre nous (et j'en fais partie) crurent que la fin des temps était venue, et qu'aucun bretonnien ne verrait jamais le printemps revenir.
Mais alors que je n'imaginais pas de situation plus difficile que celle à laquelle nous tentions tous de survivre, il me parvint une nouvelle qui gela mon cœur plus qu'aucun frima n'aura put le faire : une énorme armée de peau-vertes marchait vers nos terre, semant le chaos et la désolation sur leur chemin. Quatre Barons de provinces voisines faisait déjà route vers la horde, à la tête de toute les troupes qu'ils avaient pus rassembler. Il était de mon devoir de défendre les terres de mes ancêtres, mes gens et de respecter mes vœux à la Dame du Lac. Je levais donc moi-même une armée, et chevauchais alors à la rencontre de ce fléau de notre temps. Seuls mes chevaliers et les hommes d'armes possédant un cheval m'accompagnèrent, car il fallait allez vite, et si possible loin, de manière a tenir les barbares le plus possible éloignés de nos ville.
Je ne vous narrerez pas la bataille qui s'ensuivit, même si elle fut assez grandiose pour faire l'objet de maints gestes et maints chants glorieux. Je ne dirais rien non plus de la tourmente dans laquelle nous fument plongé, mes compatriotes et moi, alors que le froid faisait plus de morts dans les camps que les peau-vertes n'en faisaient sur les champs de batailles. Toujours est-il que nous fûmes victorieux, mais la perte du Baron de Morraine, mon cousin et ami de toujours, m'avait aveuglé au point d'altérer mon jugement. Renvoyant le gros de mon armée sous le commandement de mon meilleurs lieutenant, je me mis en quête de poursuivre le plus important groupe de peau-vertes survivants, et jurais de les exterminer jusqu'au dernier.
Par quatre fois nous les rattrapèrent, réduisant chaque fois leur nombre, mais ils parvenaient toujours battre en retraite, nous retardant tantôt avec des trolls, tantôt avec d'énormes sangliers fou furieux.
Nous les poursuivîmes ainsi jusqu'à la mer de l'ouest, prés des cotes de Brionne, alors que le climat se faisait plus clément et que les neiges que nous croyions éternelles s'amenuisaient petit a petit, transformant les chemins en bourbiers.
Les derniers survivants étaient les plus forts et les plus robustes de tous : des orcs noirs. Lourdement protégés, ils progressaient néanmoins sans faillir, avec une rapidité proche de la notre, alors que nous étions montés. Mais après ces interminables semaines de poursuites, nos montures étaient à bout de forces, alors que ces démons semblaient infatigables. Ils arrivèrent une journée avant nous dans une petite ville portuaire, volèrent un bateau non sans avoir mis à sac une bonne partie du quartier du port, et prirent la mer.
Après avoir obtenu une embarcation et un équipage auprès du chef de la ville, à qui je dus promettre de rattraper et d'exterminer les monstres qui avaient tué tant de bon marins la nuit précédente, je renvoyais encore la moitié de mes hommes avec la charge de prendre soins des chevaux, et embarquais alors pour l'ultime partie de notre traque.
Après une entière semaine de navigation, et alors que je songeais à rebrousser chemin (le peu de vivres que nous avions s'amenuisaient rapidement) nous finîmes par rattraper le navire de nos ennemis. Mes chevaliers et moi prièrent la Dame, puis nous fûmes sur eux. Grâce à de nombreux grappins, l'équipage réussit à amarrer solidement nos bateaux ensemble, nous permettant d'aborder. La bataille fut brève, les orcs s'étant déchirer entre eux comme cela est courant à leur race. Néanmoins, leur chef était un combattant incroyablement fort, et, à l'issue de notre duel, alors même que mon épée transperçait sa gorge, il parvint dans un ultime mouvement, à me frapper de son bouclier. Le choc fut rude, et je fus projeté par-dessus le bord, avalé irrémédiablement par les flots tumultueux du Grand Océan. Bien qu'ayant allégé mon équipement comme il convenait de le faire pour un marin, la cotte de maille que j'avais tenue à garder était trop lourde pour que je puisse nager. Encore étourdie par le coup que je venais de recevoir, je me débattais durant de longues seconde pour m'en débarrasser, et alors que j'y parvenais enfin, je perdis connaissance.
C'est alors que je l'entendis pour la première fois. Une voix roque, qui parlait un langage qui m'était inconnue, mais que pourtant je comprenais. C'était comme ci la voix s'adressait directement à mon âme. Elle disait simplement : "Viens à moi". Lorsque je repris conscience, je flottais à la surface de la mer, accroché à un débris de bois qui provenait sans aucun doute du bateau des orcs. Mais il n'y avait rien que la surface tourmentée de l'océan, et ce à perte de vue. Aucun bateau, rien ne venait briser la monotonie d'azur de l'infinie qui m'entourait. J'étais seul. J'avais perdu tout espoir. Au moins mon cœur se réjouissait il d'avoir pu tenir la promesse faite au chef de la ville, et d'avoir vengé tant des miens.
Chapitre obsolete.
Dernière édition par Män-Uhel le Mar 15 Juin - 12:21, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Très bien, très bon. C'est bien écris et réfléchis, il n'y a pas d'erreur de fluff et ça tiens la route.
Mais bon 2/3 trucs mon chiffonné (Très légèrement je t'assures )
-Tu ne fais pas mention de la saison avant ton chapitre 2, au point que je pensais bêtement qu'on était l'été. Une petite annotation de saisonnalité permettrais de mieux ce situer et coïnciderais mieux avec le chapitre 2.
-Les forestiers sont solitaires et ne ce balade que très rarement en groupe. Du coup dans ton texte pour introduire les 2 autres forestiers, j'aurais mis un truc du style "Je fût rejoins par 2 de mes congénères lors de notre filature", tu vois l'idée.
-J'aurais achevé le dernier servant (sauf si il joue un rôle pour plus tard)
-Et dernière chose "par le sang d'Orion". On invoque rarement un personnage vivant mais plutôt un Dieu. "Par le sang de Kurnous" aurait été mieux selon moi.
Voilà ce sont des détails mais j'aime beaucoup, vivement la suite.
Man-Uhel va il nous faire le doublé peinture/fluff de nos concours et ceux dès la première année??? Attention les autres y'a du challenge dans l'air!
Mais bon 2/3 trucs mon chiffonné (Très légèrement je t'assures )
-Tu ne fais pas mention de la saison avant ton chapitre 2, au point que je pensais bêtement qu'on était l'été. Une petite annotation de saisonnalité permettrais de mieux ce situer et coïnciderais mieux avec le chapitre 2.
-Les forestiers sont solitaires et ne ce balade que très rarement en groupe. Du coup dans ton texte pour introduire les 2 autres forestiers, j'aurais mis un truc du style "Je fût rejoins par 2 de mes congénères lors de notre filature", tu vois l'idée.
-J'aurais achevé le dernier servant (sauf si il joue un rôle pour plus tard)
-Et dernière chose "par le sang d'Orion". On invoque rarement un personnage vivant mais plutôt un Dieu. "Par le sang de Kurnous" aurait été mieux selon moi.
Voilà ce sont des détails mais j'aime beaucoup, vivement la suite.
Man-Uhel va il nous faire le doublé peinture/fluff de nos concours et ceux dès la première année??? Attention les autres y'a du challenge dans l'air!
_________________
Erazkiel
ErazkielAdministrateur - Nombre de messages : 1830
Age : 40
Date d'inscription : 26/07/2005
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Yep merci ^^
Pour les foretiers en groupe, bein comme on les joue par 5, je me suis dit que trois pour faire de la surveillance, c 'etait pas de trop. Je suis pas hyper bon en fluff désolé.
Le coup de l'hiver, je l'ai decidé en cours de route (la honte). Donc ceci explique cela Je vais réfléchir pour une ou deux phrases dans le chap. 1 pour arranger cela.
Pour le sang de kurnous, j'ai hésité, mais comme Kurnous est plus souvent associé aux CSK, je voulais pas me gourrer de dieu si les forestier en vénerent en autre.
Le paysan va survivre encore un bout de temps, c'est l'élément humoristico/faire-valoiristique de l'histoire (tel Mushu dans Mulan ^^)
Merci pour ton com' en tout cas.
Pour les foretiers en groupe, bein comme on les joue par 5, je me suis dit que trois pour faire de la surveillance, c 'etait pas de trop. Je suis pas hyper bon en fluff désolé.
Le coup de l'hiver, je l'ai decidé en cours de route (la honte). Donc ceci explique cela Je vais réfléchir pour une ou deux phrases dans le chap. 1 pour arranger cela.
Pour le sang de kurnous, j'ai hésité, mais comme Kurnous est plus souvent associé aux CSK, je voulais pas me gourrer de dieu si les forestier en vénerent en autre.
Le paysan va survivre encore un bout de temps, c'est l'élément humoristico/faire-valoiristique de l'histoire (tel Mushu dans Mulan ^^)
Merci pour ton com' en tout cas.
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Eh bien je suis fan. J'espère que nous allons vite avoir la suite On est pris dès les premières lignes mais comme l'a dit Erazkiel, il manque juste ce petit détail donnant la saison au début parce que moi j'ai imaginé que ça se déroulait fin été/début automne. Et pour l'invocation d'Orion plutôt que celle de Kurnous, je ne trouve pas cela gênant du tout. Après tout, Orion est l'incarnation de Kurnous et Orion est presque un dieu. Et je trouvais ça bien qu'un des paysan ne meurt pas tout de suite.
Bonne continuation, rapide si possible (impatient que je suis)
Bonne continuation, rapide si possible (impatient que je suis)
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Merci beaucoup
J'ai ajouté deux ptites phrase evocatrice pour regler ce probleme de saison au debut du chapitre 1. J'espere qu'elles s'integre bien au reste, j'ai pas verifié (je le ferais plus tard)...
J'ai ajouté deux ptites phrase evocatrice pour regler ce probleme de saison au debut du chapitre 1. J'espere qu'elles s'integre bien au reste, j'ai pas verifié (je le ferais plus tard)...
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
OK maintenant avec ces précisions c'est plus clair
Pas d'erreur de fluff flagrande et pour les Forestiers tu es à moitié pardonné car en V4 ils vivaient en bande et plus en V6.
On attend la suite.
Pas d'erreur de fluff flagrande et pour les Forestiers tu es à moitié pardonné car en V4 ils vivaient en bande et plus en V6.
On attend la suite.
_________________
Erazkiel
ErazkielAdministrateur - Nombre de messages : 1830
Age : 40
Date d'inscription : 26/07/2005
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
EDIT : recit replacé dans le premier post.
Dernière édition par Män-Uhel le Sam 12 Juin - 22:56, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Bravo c'est un trés bon texte !
par contre (Comme d'habitude) j'ai quelques remarques a faire
> Je ne suis pas fan de l'emplois de la première personne dans un texte cependant ta narration est trés fluide et agréable donc je suis agréablement surpris !
> La déesse des bretonniens est la "Dame" avec un seul "m" il me semble
> Tes forestiers sot trés doué a l'arc peut être même trop: les Trois tirs touchent a la gorge (rappelons qu'ils n'ont qu'une chance sur 6 de faire un coup fatales ^^), de plus je pense que le choix aurait été plus judicieux de tuer le chevalier avant les paysans (mais il n'y aurait pas eu d'histoire ^^)
Pour une fois que je vois une fautes j'en profite !
Le verbe "marcher" ne donne pas l'impression qu'ils sont perchés sur les arbres, utiliser "passant" peut être...
Le coté "glissant" du givre est il sencé ressortire à ce moment ?
J'aurais rajouté un petit commentaire sur l'inutilité d'un tel atirail d'un point de vue elfe, pour rendre ton personnage plus "vivant". Lui créant une vrais personnalité (c'est ce qu'il manque trop souvent dans la plupart des livres)
Je ne sais pas si ton forestiers serai troublé par le fait qu'un humain connaisse son nom, surtout dans un monde qui pullule de magiciens, ou alors ton elfe est trés jeune. De plus les elfes sont Hautains, montrerai il sa faiblesse et sa surprise devant son "ennemi" ?
Ils devaient pas être nombreux, les chevaux sont trés couteux et trés chér a entretenir (même a notre epoque ), les seul a posséder des chevaux sont les sergent montés qui utilisent des montures prétées par leur seigneur. les chevaux de traits sont bien trop rare pour être envoyer a la bataille (de plus il ne sont pas entrainé pour ça).
Je ne suis pas un expert a Noblesse mais Duc est un seigneur trés haut placé dans la hierarchie d'un royaume, Il me semble que la bretonnie est decoupée en duchets (Quenelle, Brionne, Couronne ect...) donc 4 ducs ça represente la moitier de l'armée de bretonnie en gros
Barons serait peu être mieux adaptés.
>Les chevaliers ne sont pas fan des bateaux, d'ailleur je doute qu'ils sachent nager.
Aprés un hivers sans bouffé et une semaine de course poursuite, l'un comme l'autre (orques et humains) ne doivent plus être dans une superbe forme ...
Sauf pour les orques noirs qui ne jetent pas de jets d'animosités ....
voila, je sais que je suis un peu relou avec mes remarques mais j'aime chipoté (surtout avec quelqu'un qui a le titre de "porteur de la bannière")
par contre (Comme d'habitude) j'ai quelques remarques a faire
> Je ne suis pas fan de l'emplois de la première personne dans un texte cependant ta narration est trés fluide et agréable donc je suis agréablement surpris !
> La déesse des bretonniens est la "Dame" avec un seul "m" il me semble
> Tes forestiers sot trés doué a l'arc peut être même trop: les Trois tirs touchent a la gorge (rappelons qu'ils n'ont qu'une chance sur 6 de faire un coup fatales ^^), de plus je pense que le choix aurait été plus judicieux de tuer le chevalier avant les paysans (mais il n'y aurait pas eu d'histoire ^^)
givrées ^^marchant sur les branches givré comme d'autres foulaient le sol.
Pour une fois que je vois une fautes j'en profite !
Le verbe "marcher" ne donne pas l'impression qu'ils sont perchés sur les arbres, utiliser "passant" peut être...
Le coté "glissant" du givre est il sencé ressortire à ce moment ?
L'un d'entre eux arborait une armure complète, frappée de ce qui semblait être le blason de sa famille, et montait l'un de ces nobles destriers bretonnien, aussi richement paré que son cavalier.
J'aurais rajouté un petit commentaire sur l'inutilité d'un tel atirail d'un point de vue elfe, pour rendre ton personnage plus "vivant". Lui créant une vrais personnalité (c'est ce qu'il manque trop souvent dans la plupart des livres)
Juré par le sang de quelqu'un ... l'utilisation d'Orion me derange quelque peu mais c'est surtout l'utilisation de "sang" qui me tarabusque...par le sang d'Orion
- Co-co …cc-comment connais tu mon nom ?
Je ne sais pas si ton forestiers serai troublé par le fait qu'un humain connaisse son nom, surtout dans un monde qui pullule de magiciens, ou alors ton elfe est trés jeune. De plus les elfes sont Hautains, montrerai il sa faiblesse et sa surprise devant son "ennemi" ?
Je n'accroche pas sur l'idée des cabanes, les forestiers sont des êtres qui passent leurs vies dans les arbres, ils peuvent dormir sur une branche en equilibre, de plus les elfes ont besoin de trés peu de sommeil.refuge de forestiers
si j'etais toi je Rajouterai "poussée par la faim" pour rajouté a leur sauvagerie.une énorme armée de peau-vertes marchait vers nos terre
les hommes d'armes possédant un cheval
Ils devaient pas être nombreux, les chevaux sont trés couteux et trés chér a entretenir (même a notre epoque ), les seul a posséder des chevaux sont les sergent montés qui utilisent des montures prétées par leur seigneur. les chevaux de traits sont bien trop rare pour être envoyer a la bataille (de plus il ne sont pas entrainé pour ça).
Quatre Ducs de provinces
Je ne suis pas un expert a Noblesse mais Duc est un seigneur trés haut placé dans la hierarchie d'un royaume, Il me semble que la bretonnie est decoupée en duchets (Quenelle, Brionne, Couronne ect...) donc 4 ducs ça represente la moitier de l'armée de bretonnie en gros
Barons serait peu être mieux adaptés.
Precise que c'est un Noble, confier une telle tache a un roturier c'est impensable !mon meilleurs lieutenant
Les orques noirs sont loins d'être des pleutres, on a l'impression que les Orques noirs n'ont toujours rien combattue et passe leurs temps a eviter le combat,alors que ce sont des machines a tués !Les derniers survivants étaient les plus forts et les plus robustes de tous : des orcs noirs.
>Les chevaliers ne sont pas fan des bateaux, d'ailleur je doute qu'ils sachent nager.
leur chef était un combattant incroyablement fort, et, à l'issue de notre duel, alors même que mon épée transperçait sa gorge
Aprés un hivers sans bouffé et une semaine de course poursuite, l'un comme l'autre (orques et humains) ne doivent plus être dans une superbe forme ...
les orcs s'étant déchirer entre eux comme cela est courant à leur race
Sauf pour les orques noirs qui ne jetent pas de jets d'animosités ....
voila, je sais que je suis un peu relou avec mes remarques mais j'aime chipoté (surtout avec quelqu'un qui a le titre de "porteur de la bannière")
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Ouai, quand on poste ici, il faut s'attendre a passer a la moulinette impitoyable deSkaw
Bein comme dab, la moulinette voit juste pour la plupart du temps. Comme dit plus haut, niveau fluff je suis pas tres baleze, alors sur le fluff Bretonnien, comme j'ai pas l'armée, bein je me plante. Donc Baron au lieu de Duc, je corrigerais.
Pour les forestier qui tue les pécorts, normal, le chevalier avait pas la gorge decouverte, donc on se debarasse d'abort des cibles les plus evidentes ^^
Pour les fautes d'orthographe, je suis sans doute le mec qui aurait la plus mauvaise moyenne de tout le forum si on faisait des dictées ^^ Donc t'amuse pas a corriger les fautes, t'en aurait pour la nuit
Les orcs noirs restent des orcs, une semaine sur un bateau a crever la dalle, tout se que tu veux qu'ils finissent a se bouffer entre eux.
Les chevaliers de mon histoire ne sont pas fans des bateaux non plus, mais leur chef leur a pas tellement laisser le choix, alors ils obeissent, fatallement.
Les forestiers ont des cabanes où ils rangent leur réservent de bouffe, de munitions, la photo de leur copine et une connexions wifi pour mettre regulierement leur Facebook a jour. Bien sur, ils peuvent dormir dans les arbres. Toi aussi, dans l'absolue, mais tu preferes pas avoir un ptit coin douiller quand t'as le choix ?
Les chevaux des hommes d'armes, bein ouai je parlais des sergent montés. Honte sur moi, ça coutait rien d'aller voir leur nom sur le site de GW mais je l'ai pas fait. Je suis mauvais, c'est tout
Mon forestier est un etre tres secret. Il aime la tranquilité des bois, et même parmis son peuple, il n'a que tres peu de relations sociale. A part ces pottes forestiers et deux ou trois elfettes qu'il fréquente de temps en temps, on peu dire que c'est un jeune homme assez solitaire. Donc oui, il a ete destabilisé de voir un gazier flanqué de 4 trouduc savoir parlé le sylvain et connaitre son nom ainsi que celui de son papa, on peut le comprendre ...
Voila, quelques pirouettes et je m'en sort. Oufff ... C'est pas du gateau la vie d'ecrivain
Bein comme dab, la moulinette voit juste pour la plupart du temps. Comme dit plus haut, niveau fluff je suis pas tres baleze, alors sur le fluff Bretonnien, comme j'ai pas l'armée, bein je me plante. Donc Baron au lieu de Duc, je corrigerais.
Pour les forestier qui tue les pécorts, normal, le chevalier avait pas la gorge decouverte, donc on se debarasse d'abort des cibles les plus evidentes ^^
Pour les fautes d'orthographe, je suis sans doute le mec qui aurait la plus mauvaise moyenne de tout le forum si on faisait des dictées ^^ Donc t'amuse pas a corriger les fautes, t'en aurait pour la nuit
Les orcs noirs restent des orcs, une semaine sur un bateau a crever la dalle, tout se que tu veux qu'ils finissent a se bouffer entre eux.
Les chevaliers de mon histoire ne sont pas fans des bateaux non plus, mais leur chef leur a pas tellement laisser le choix, alors ils obeissent, fatallement.
Les forestiers ont des cabanes où ils rangent leur réservent de bouffe, de munitions, la photo de leur copine et une connexions wifi pour mettre regulierement leur Facebook a jour. Bien sur, ils peuvent dormir dans les arbres. Toi aussi, dans l'absolue, mais tu preferes pas avoir un ptit coin douiller quand t'as le choix ?
Les chevaux des hommes d'armes, bein ouai je parlais des sergent montés. Honte sur moi, ça coutait rien d'aller voir leur nom sur le site de GW mais je l'ai pas fait. Je suis mauvais, c'est tout
Mon forestier est un etre tres secret. Il aime la tranquilité des bois, et même parmis son peuple, il n'a que tres peu de relations sociale. A part ces pottes forestiers et deux ou trois elfettes qu'il fréquente de temps en temps, on peu dire que c'est un jeune homme assez solitaire. Donc oui, il a ete destabilisé de voir un gazier flanqué de 4 trouduc savoir parlé le sylvain et connaitre son nom ainsi que celui de son papa, on peut le comprendre ...
Voila, quelques pirouettes et je m'en sort. Oufff ... C'est pas du gateau la vie d'ecrivain
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Män-Uhel a écrit:Ouai, quand on poste ici, il faut s'attendre a passer a la moulinette impitoyable deSkaw
Bein comme dab, la moulinette voit juste pour la plupart du temps.
Comment ça la plupart du temps ??
Oui je suis un trés bon critiqueur, il faudrai que j'ecrive un petit truc moi aussi pour que vou puissiez vous venger.
Pour les forestier qui tue les pécorts, normal, le chevalier avait pas la gorge decouverte, donc on se debarasse d'abort des cibles les plus evidentes
tu a deux adversaires face a toi, tu tue le plus dangereux en premier ou le plus facile a tué ?
Pour les fautes d'orthographe, je suis sans doute le mec qui aurait la plus mauvaise moyenne de tout le forum si on faisait des dictées
oula je serais surement dans les derniers aussi, sans correcteur d'orthograhe la vie est bien dure .
Si tu sais pas tu demande ^^le fluff Bretonnien, comme j'ai pas l'armée, bein je me plante
D'ailleur pourquoi c'est lui le chef alors qu'il y a 4 autre duc/barons ?Les chevaliers de mon histoire ne sont pas fans des bateaux non plus, mais leur chef leur a pas tellement laisser le choix, alors ils obeissent, fatallement.
J'aime bien faire l'amour, c'est pas pour autant que je choppe tout ce qui passe je suis fidéle, bah les forestiers c'est pareille, ils aiment la vie au grand air a manger des glands et copullé avec des biches, il ne trahirons pas leur ideaux pour un lit douillet ...Bien sur, ils peuvent dormir dans les arbres. Toi aussi, dans l'absolue, mais tu preferes pas avoir un ptit coin douiller quand t'as le choix ?
on peut pas tout avoirJe suis mauvais, c'est tout
Bah je te contrpirouettiseVoila, quelques pirouettes et je m'en sort. Oufff ...
Nan ce qui est dure c'est l'avis de vieux grincheux comme moi (enfin ... moi j'ai pas encor le trentaine .... )C'est pas du gateau la vie d'ecrivain
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Generalement je butte le gars le plus facile a tuer d'abords pour pouvoir me concentrer sur le gros ensuite (enfin dans FF12, Zelda et autre jeux, en vrai je tue rarement les gens quand ils sont plus que un ... ) Faut dire aussi qu'ici ils sont bien planqué en haut des arbres, et que les mecs du bas ont pas d'arc, alors s'ils ont envie de butter la pietaille en premier pour en tirer un quelconque plaisirs sadique, bah ils se genent pas.
Moi aussi j'aime faire l'amour, et je suis plus ou moins fidele aussi, mais des fois j'en ai marre de faire ça dans les arbres, alors je le fait aussi dans une cabane.
Quand au fait que ce soit celui là le chef, c'est simple, les autres sont rentré chez eux (sauf celui qui est mort) mais lui il est trop en rogne pour pas poursuivre, je pensais avoir plus ou moins bien expliqué ça dans le texte, ça ressort pas ?
Moi aussi j'aime faire l'amour, et je suis plus ou moins fidele aussi, mais des fois j'en ai marre de faire ça dans les arbres, alors je le fait aussi dans une cabane.
Quand au fait que ce soit celui là le chef, c'est simple, les autres sont rentré chez eux (sauf celui qui est mort) mais lui il est trop en rogne pour pas poursuivre, je pensais avoir plus ou moins bien expliqué ça dans le texte, ça ressort pas ?
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Män-Uhel a écrit:Quand au fait que ce soit celui là le chef, c'est simple, les autres sont rentré chez eux (sauf celui qui est mort) mais lui il est trop en rogne pour pas poursuivre, je pensais avoir plus ou moins bien expliqué ça dans le texte, ça ressort pas ?
non
la suite, la suite
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
- Spoiler:
- Chapitre quatrième : Le prisonnier
Je dérivais lentement au gré des courants, allongé sur mon radeau de fortune, contemplant les étoiles qui peu à peu s'allumer dans le firmament. Lors de la journée qui venait de s'écouler, j'étais passé par nombre de sentiments allant de la panique au désespoir, mais c'est finalement la résignation qui c'était imposée à moi. Aussi attendais-je l'irrémédiable dénouement, ressassant les regrets de toute une vie, souhaitant pouvoir revivre encore une ultime fois les moments glorieux de ma jeunesse. Je fermais les yeux comme dans une invitation à la mort, espérant que la besogne soit faite sans trop tarder, de sorte que les affres de la soif me soient épargnées.
Le sommeil s'empara de moi, et je plongeais sans retenu dans sa miséricordieuse quiétude. Je me sentis soudain flotter, et, ouvrant les yeux, je me vis telle une forme spectrale de moi-même, voletant au dessus de mon propre corps. Je pensais être déjà mort, mon âme extirpée de mon enveloppe charnelle s'attardant encore un peu dans le monde mortel avant d'entamer son dernier voyage. Mais rien ne se produisit, et je restais ainsi, contemplant ce "moi", dérivant pathétiquement au gré des courants marins. Je respirais … je veux dire, mon corps respirais. Clairement perceptible à la clarté lunaire, mon torse se soulevait et retombait au rythme de ma respiration. C'était incroyable, irréel. J'étais vivant mais en dehors de moi-même.
Une idée s'imposa alors à moi : je rêvais.
- Tu rêve, oui, en quelque sorte
La voix. Je me rappelais alors l'avoir entendu alors que je sombrais. Une voix ancienne, profonde, emplit d'une sagesse latente, suscitant à la fois la crainte et le respect.
- Viens à moi, fils de Bretonnie !
Je levais la tête pour identifier la provenance de la Voix, mais j'entendais celle-ci comme on entend l'une de ses pensées. Puis, regardant vers la direction que je présumais être l'Ouest, mon regard fut comme aspiré, parcourant en quelque seconde plus de milles qu'une frégate en plusieurs jours. Lorsque tout se fut arrêté, j'étais devant un immense rocher, émergeant des flots au milieu de l'océan. Seule l'entrée d'une grotte venait en briser la lisse et monotone surface. Sachant que c'était la seule chose qui restait à faire, je franchis le seuil de la caverne, pour découvrir un spectacle aussi surprenant que déplacé en ces lieux.
Je me tenais devant une immense salle de roche, en forme de dôme, entièrement boisée. Une forêt avait poussée là où nulle lumière n'aurait put l'y autoriser. Le sol n'était pas fait d'humus, mais bien de la même pierre que le reste du rocher. Des parois, hautes de plusieurs fois la taille d'un homme, semblais émaner une mystérieuse et entêtante lueur verdâtre, qui rendait la scène aussi visible qu'en plein jour.
Je franchissais alors la lisière des arbres, mue par une curiosité dévorante, avec la certitude que le destin m'attendait au plus profond des bois.
Le simple fait de marcher avec ce simulacre de corps était irréel : je flottais en fait à quelques pouces du sol, avançant plus par la force de ma volonté que par une quelconque action de mes jambes. Je progressais au milieu de chênes séculaires, de fougères géantes et de buissons d'aubépines, lorsqu'enfin je parvenais à une clairière, parfaitement circulaire, au centre de laquelle un arbre particulièrement tortueux avait poussé comme pour former une sorte de trône végétale. Quelqu'un y était assis.
C'était un elfe, dont les yeux, d'une profondeur infinie, trahissaient un âge incalculable. Sa peau semblait dure comme de l'écorce, et ses cheveux, d'une blancheur immaculée, flottaient autours de sa tête comme muent par quelque brise fantomatique. On aurait pu le croire mort. Il se tenait assis là, immobile, le regard fixe. Il prenait parfois une longue inspiration, puis expirait tout aussi longuement (mais même alors, seules les loques reposant sur son torse se soulevaient) pour replonger aussitôt dans son immobilisme qui, on pouvait le deviner, avait duré des siècles.
- J'ai lu ton âme, chevalier. Je sais quel être bon tu est. J'ai une mission qu'à nul autre je ne puis confier, j'ai peur que déjà il ne soit trop tard. Trop de siècles se sont écoulés sans qu'un homme de ta valeur ne soit passé assez près de moi. Mes pouvoirs me viennent de la forêt, et sans elle, je ne suis rien. Je suis né en Athel Loren, à une époque où mon peuple ne s'était pas encore enfoncé dans ces bois. Mais je ne suis pas né seul. Les Asraïs nous nommaient Elios et Melkios, les jumeaux élus. Nous fîmes preuves en effet de dons naturels exceptionnels, même pour des elfes. Mon frère était fort, rapide et agile, plus qu'aucun elfe ne l'avait été. Moi, je maitrisais dés mon plus jeune âge les trois domaines de magie utilisés par mon peuple. Notre clan nous élevèrent dans le secret, cachant nos dons aux autres Asraï, car la guerre qui faisait rage chez nos cousins Druchiis et Haut-elfes nous avait rendu méfiants les uns envers les autres. D'autre part, nous devions faire face aux incessantes attaques des esprits de la forêt, qui voyaient en nous des envahisseurs venues conquérir leur terre, alors même que c'est Athel Loren elle-même qui nous appelait.
L'ancêtre marqua une pause. Il n'avait pas bougé les lèvres de tout le récit. Il répondait consciencieusement aux questions silencieuses que je lui posais de la même manière qu'il s'adressait à moi, simplement en pensant. L'essence même de ce moi spectral facilitait grandement les choses, car je ne sais si j'eu été capable de communiquer ainsi si j'avais eu mon corps de chair et de sang.
- Nous vivions ainsi tant bien que mal, et la vie était agréable pour mon clan … Mais mes pouvoirs rendaient mon frère jaloux. Nous aurions dut être proche, comme des jumeaux peuvent l'être. Mais l'envie et la convoitise avait corrompues l'âme de Melkios, au point d'en faire un être d'une noirceur insoupçonnée. Un tel pouvoir, couplé a une telle corruption, attirent irrémédiablement les puissances de la ruines. Le chaos se mit en quête de conquérir mon frère, et celui-ci l'accueillit les bras ouverts. C'est vers le Prince de la Perversion qu'il se tourna, damnant son âme en échange d'une puissance capable de rivaliser avec la mienne. Il devint un héraut de Slaanesh, et, la nuit même, il s'attaqua à notre propre clan. Accompagné de furies androgynes, aux bras munis de pinces, il massacra la totalité des nôtres, s'extasiant des perverses tortures qu'il infligeait. Enfin je me dressais seul contre lui, les démons gisants sur le sol au milieu des dépouilles de leurs victimes. Mais je pu me résilier a le tuer. Son nouveau pouvoir n'égalait pas le mien, mais l'amour que je lui portais était, lui, au dessus de mes forces. Aussi, je me rendis à lui, laissant mon destin entre les mains d'un seigneur du chaos. Mais il se passa quelque chose que ni lui ni moi n'avions prévu. Agenouillé devant lui, lui offrant ma gorge et attendant mon destin les yeux clos, quelque chose de chaud et humide tomba sur ma joue. Il pleurait, incapable de mettre fin a ma vie, balayé par ce même sentiment d'amour fraternelle qui m'avait poussé à m'abandonner à lui. Puis son visage se fermât. Il ne pouvait accepter cette faiblesse, et la colère montait en lui, plongeant son esprit dans un maelstrom de rage. Il y eu un éclair pourpre, je me sentis aspiré par une vague de mana. Je perdis connaissance. En me réveillant, j'étais ici, prisonnier des flots, et affreusement estropié.
Sur ces derniers mots, mon regard se posa sur ces jambes. Elles avaient été sectionnées à hauteur de ses genoux. Ses pieds, oubliés par le vortex, étaient probablement resté dans la forêt, macabres amputations au milieu d'un pandémonium de corps.
Chapitre Obsolete
Dernière édition par Män-Uhel le Mar 15 Juin - 12:21, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Bon alors je viens de le lire (désolé de travailler ) et là je n'accroche plus du tout.
Pourquoi
Déjà un ES qui apparait au milieu de l'océan pour attirer le Bret dans la foret c'est bizarre. Ca aurait été dans les montagnes bordant la foret pourquoi pas mais sur l'océan ça me choque.
Après les jumeaux corrompue tout ça, c'est encore du Chaos, c'est encore du Slaanesh... Y'a d'autre méchant que le KO dans Warhammer. Pourquoi pas la Nécromancie où la malpierre, y'a pas le que les méchant dieu dans la vie :p
Sinon la fin me plait pas du tout mais alors pas du tout. L'ES n'a pas de pitié même pour son frêre. Si ton frêre est devenu une vilaine bestiole du Chaos, il est de ton devoir de le tuer pour le soulager. As tu lu "Fulgrim" de la Black Library sur la trahison de Fulgrim des Emperor Childrens? Ca parle très bien de la corruption et on voit qu'une fois possédé l'hote ne peut que contempler les agissements de son corps en criant et en souffrant ce qui procure du bonheur au démon qui l'habite.
Donc la larmichette à la fin, je trouve ça pas crédible.
Sinon je trouve ça très bien écris, c'est crédible, fluide, j'aime le style mais pas cette partie de l'histoire.
Pourquoi
Déjà un ES qui apparait au milieu de l'océan pour attirer le Bret dans la foret c'est bizarre. Ca aurait été dans les montagnes bordant la foret pourquoi pas mais sur l'océan ça me choque.
Après les jumeaux corrompue tout ça, c'est encore du Chaos, c'est encore du Slaanesh... Y'a d'autre méchant que le KO dans Warhammer. Pourquoi pas la Nécromancie où la malpierre, y'a pas le que les méchant dieu dans la vie :p
Sinon la fin me plait pas du tout mais alors pas du tout. L'ES n'a pas de pitié même pour son frêre. Si ton frêre est devenu une vilaine bestiole du Chaos, il est de ton devoir de le tuer pour le soulager. As tu lu "Fulgrim" de la Black Library sur la trahison de Fulgrim des Emperor Childrens? Ca parle très bien de la corruption et on voit qu'une fois possédé l'hote ne peut que contempler les agissements de son corps en criant et en souffrant ce qui procure du bonheur au démon qui l'habite.
Donc la larmichette à la fin, je trouve ça pas crédible.
Sinon je trouve ça très bien écris, c'est crédible, fluide, j'aime le style mais pas cette partie de l'histoire.
_________________
Erazkiel
ErazkielAdministrateur - Nombre de messages : 1830
Age : 40
Date d'inscription : 26/07/2005
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Män-Uhel a écrit:Rien a dire sur le chap 4 ?
Qu'es tu veux que je dise ? il y a pas de fluff ^^
Je fermais les yeux comme dans une invitation à la mort, espérant que la besogne soit faite sans trop tarder, de sorte que les affres de la soif me soient épargnées.
Si il voulait mourrire il se laisserai couler, il fermerai pas les yeux en esperant mourrir.
c'est pas deja ce qu'il faisait ?Je me sentis soudain flotter
c'est plus le corps entier qui doit bouger, rapelont qu'il est accroché a un bout de bois, son torse ne doit pas être spécialement visible.mon torse se soulevait et retombait au rythme de ma respiration.
donc il l'entend pas, il la pense, le verbe "entendre" n'est pas adequatemais j'entendais celle-ci comme on entend l'une de ses pensées
la direction est elle vraiment importante ?Puis, regardant vers la direction que je présumais être l'Ouest
qu'un cheval, rappelons que c'est un bretosqu'une frégate en plusieurs jours
*entêtante lueur verdâtre
un couleur peut être entêtente ?(c'est une question pas de la derision: es que stylistiquement c'est possible ?)
En même temps si on la pausé la ... c'est qu'il ya quelque chose d'interressant a y faire.avec la certitude que le destin m'attendait au plus profond des bois.
Le simple fait de marcher avec ce simulacre de corps était irréel : je flottais en fait à quelques pouces du sol, avançant plus par la force de ma volonté que par une quelconque action de mes jambes
n'aurais tu pas due mettre ce passage plus tôt dans le texte car il s'est deja deplacé auparavent.
le mechant a un nom en "M" que malekit (oula je sais plus ecrire son nom) et le mechant dans les minimoys aussiMelkios
les trois domaines de magie
Es que les elfes séparent les domaines en école de magie comme les humains ? je pense plutôt que c'est un tout,
De plus si les elfes n'etait pas encore rentré dans la foret, ce ne sont pas des elfes sylvain et ils n'utilisent pas les trois domaines dont tu parle mais seulement deux: vie et bête.
Asraï = elfe sylvain non ? qu'es que les noir et blanc viennent faire la ?Notre clan nous élevèrent dans le secret, cachant nos dons aux autres Asraï, car la guerre qui faisait rage chez nos cousins Druchiis et Haut-elfes
une interpretation different du fluff, il n'y a pas eu de conflit ouvert entre elfe et esprit de la foret, juste 3000 elfes sylvain mort dans des circonstance douteuseD'autre part, nous devions faire face aux incessantes attaques des esprits de la forêt, qui voyaient en nous des envahisseurs venues conquérir leur terre, alors même que c'est Athel Loren elle-même qui nous appelait.
L'ancêtre
autant l'appellé Papy à ce niveau la
Sur ces derniers mots, mon regard se posa sur ces jambes. Elles avaient été sectionnées à hauteur de ses genoux. Ses pieds, oubliés par le vortex, étaient probablement resté dans la forêt, macabres amputations au milieu d'un pandémonium de corps
En même temps si il est bloqué dans un monde parrallele dont il ne peut s'echapper, ses gambettes ne serait pas utiles.
(si quelqu'un est passé par la et a vue deux pied fumant il a du bien rigoler ! )
Comme notre puissant admin' , j'ai moins apprécié ce récit, aprés le chaos me convient comme grand mechant temps que ce n'est pas un homme bête...
Aprés je ne vois pas le lien entre un elfe sylvain emprisonné par slannesh et les orques ....
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
OK, je le referais. Dans la mesure où c'est de l'impro, ça géne pas la suite du récit si je modifie un passage entier.
Attendez vous à :
- une nouvelle explication pour les capacité du Baron
- un nouveau gros méchant (bon j'aimais bien le slaaneshi parce qu'on peut lui faire faire plein de trucs sexuels et pervers, nierf nierf ^^)
- bein en fait un nouveau chap 3 et 4 quoi ...
To be continued ...
Attendez vous à :
- une nouvelle explication pour les capacité du Baron
- un nouveau gros méchant (bon j'aimais bien le slaaneshi parce qu'on peut lui faire faire plein de trucs sexuels et pervers, nierf nierf ^^)
- bein en fait un nouveau chap 3 et 4 quoi ...
To be continued ...
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Chapitre troisième : Le récit du Baron.
J'ignore à quel moment tout cela a réellement commencé, mais si je devais me prononcer, je dirais que l'événement déclencheur fut la dure campagne que nous avons mené, plusieurs autres Baron bretonniens et moi, lors du terrible hiver de l'année dernière. Je ne sais si votre peuple en a souffert comme cela a était le cas pour le mien, mais de mémoire d'homme, jamais on ne connu de froid semblable en Bretonnie.
La faim, le froid et le désespoir eurent raison de plus du quart de mes gens. Le gel fracturait les murs des chaumières, laissant le blizzard pénétrait les demeures et venir tuer les plus faibles jusque dans leur lits : vieillards, enfants et chétifs furent fauchés dans leur sommeil. Les loups affamés vinrent jusqu'aux portes de nos villages pour trouver des proies, mais ils n'eurent cependant pas besoin de tuer pour trouver leur nourriture impie : les morts jonchaient les rues. L'eau même vint à manquée : les puits avaient gelé sur une épaisseur qui rendait inutile toute tentative de rompre la glace. La neige même était devenue dur comme de la pierre sous l'effet du givre. Nombre d'entre nous (et j'en fais partie) crurent que la fin des temps était venue, et qu'aucun bretonnien ne verrait jamais le printemps revenir.
Mais alors que je n'imaginais pas de situation plus difficile que celle à laquelle nous tentions tous de survivre, il me parvint une nouvelle qui gela mon cœur plus qu'aucun frima n'aura put le faire : une énorme armée de peau-vertes marchait vers nos terre, semant le chaos et la désolation sur leur chemin. Quatre Barons de provinces voisines faisait déjà route vers la horde, à la tête de toute les troupes qu'ils avaient pus rassembler. Il était de mon devoir de défendre les terres de mes ancêtres, mes gens et de respecter mes vœux à la Dame du Lac. Je levais donc moi-même une armée, et chevauchais alors à la rencontre de ce fléau de notre temps. Seuls mes chevaliers et les hommes d'armes possédant un cheval m'accompagnèrent, car il fallait allez vite, et si possible loin, de manière a tenir les barbares le plus possible éloignés de nos ville.
Je ne vous narrerez pas la bataille qui s'ensuivit, même si elle fut assez grandiose pour faire l'objet de maints gestes et maints chants glorieux. Je ne dirais rien non plus de la tourmente dans laquelle nous fument plongé, mes compatriotes et moi, alors que le froid faisait plus de morts dans les camps que les peau-vertes n'en faisaient sur les champs de batailles. Toujours est-il que nous fûmes victorieux, mais la perte du Baron de Morraine, mon cousin et ami de toujours, m'avait aveuglé au point d'altérer mon jugement. Renvoyant le gros de mon armée sous le commandement de mon meilleurs lieutenant, je me mis en quête de poursuivre le plus important groupe de peau-vertes survivants, et jurais de les exterminer jusqu'au dernier.
Par quatre fois nous les rattrapèrent, réduisant chaque fois leur nombre, mais ils parvenaient toujours battre en retraite, nous retardant tantôt avec des trolls, tantôt avec d'énormes sangliers fou furieux.
Nous progressions sans cesse vers le sud, en direction des hautes montagnes prés du fort de Summersfall. Nous approchions du but. Les peau-vertes survivants étant acculés, nous établîmes un campement, et après avoir pris soin de panser mon fidèle destrier, j'entrais dans ma tente et m'écroulais sur mon lit. J'étais décidé à en finir le lendemain, dès l'aube.
Je plongeais alors dans un sommeil soucieux, ampli de doutes sommes toute légitimes en de pareils circonstances. Puis, je l'entendis. Une voix profonde, pausée mais autoritaire. Une voix à laquelle on ne peut dire non. Emplie d'une certaine féminité, elle n'en exhalait pas moins la puissance et inspirait une certaine crainte respectueuse.
Elle disait simplement : "Viens à moi", cette simple phrase répétait a l'infinie, semblant se perdre en une multitude d'échos qui résonnaient dans mon rêve tel un gong sinistre.
Je fus réveillé par mon aide de camps, qui m'annonçait que l'heure était venue.
La charge fut brève, car nous tombâmes par surprise sur ces démons, nos lances perçant les chairs et brisant les os. Les derniers membres de la horde se retranchèrent dans une passe flanquée de hautes montagnes, et se résolurent à vendre chèrement leurs peaux. Mais leur baroud d'honneur ne dura que le temps d'une ultime charge, puis tout fut finit. Nous avions mis fin aux exactions de ces monstres, et vengé ainsi tant des notre tombés sous leurs lames.
Alors que mes chevaliers repartaient vers leurs foyers, je restais avec mes gens pour m'assurer que les ignobles dépouilles de nos ennemis soient brulées sans cérémonie. Aussi je m'assaillais sur un rocher surplombant la passe pour pouvoir diriger les opérations.
Insidieusement, à mesure que la journée passait, je sentis, plus que je ne l'entendis, la voix revenir. Au début, ce n'était qu'un faible chuchotement, vestige de son propre souvenir, raisonnant au fond de mon esprit sans que je n'y prêtasse attention. Puis le murmure se fit plus fort. C'est à ce moment que je me souvins de la veille, lorsqu'elle m'avait parlé pour la première fois. Une fois cela comprit, elle ne me quitta plus, enflant comme une migraine, transformant ma tête en une masse douloureuse. Elle criait maintenant, hurlait comme une démente conduite au bucher, me vrillait le crâne par la simple redondance d'une unique phrase qui, à elle seule, constituait désormais la seule réalité tangible à mes yeux : "Viens à moi !"
- Mais par les enfers, où es tu ?
J'avais vociférait cela comme un possédé (ce que j'étais, sur le moment, persuadé d'être), me levant d'un bond et brandissant mon point vers le ciel, comme un défit aux forces cosmiques auxquelles la voix appartenait sans doute. Mes gens arrêtèrent net leur besogne, jetant vers moi des regards apeurés ou perplexes. Je leur ordonnais de reprendre, d'un ton qui ne laissait aucun doute sur le châtiment que subirait tout insubordonné.
Alors, elle me répondit : "Derrière toi"
Ce changement de phrase me déstabilisa complètement, si bien que je restais interdit quelques secondes, avant de me retourner, doucement. "Plus haut". Levant la tête, je vis un étroit sentier, accessible par quelques petites acrobaties, qui menait haut dans la montagne. "Viens". Bien qu'emplis d'une antique et superstitieuse crainte, je ne voyais pas décliner l'invitation. Il fallait que cela cesse. Ajustant ma ceinture, à laquelle pendait mon épée, je lançais à mes cerfs des consignes à suivre durant mon absence que j'estimais être courte, puis j'escaladais la paroi et me hissais sur le sentier.
"Viens, viens à moi". Je suivais les sinueuses circonvolutions le la petite route rocailleuse, alors que déjà, le soleil déclinais. L'air se raréfiait à mesure que je montais, devant parfois faire preuve d'un certain équilibre pour continuer mon chemin. Parfois, la voix m'enjoignait à faire tel ou tel détours, à prendre tel voix plutôt que telle autre à un embranchement, mais la plupart du temps elle me laissait en paix. Par trois fois, j'eus l'idée de renoncer, me reprochant ma naïveté, mettant l'apparition de la voix sur le compte du chagrin consécutif a la perte que je venais de subir. Mais à chaque fois je j'étais au bord du renoncement, je sentis la sourde rumeur de la voix revenir, son amplification emplit de la menace de la démence qui me guettait.
Enfin, alors que le soleil déclinait doucement derrière les cimes rocheuses, j'arrivais devant ce qui semblait être l'entrée d'une grotte, obstruée par une végétation abondante de lierres, de lichens et de divers buissons, qui me semblait aussi déplacé en ces lieux arides où seule poussait la roche, que l'aurait été un désert de sable dans les vertes prairies de ma Bretonnie natale.
"Écarte-les ! Frais toi un passage jusque moi". Je restais interdit. Pour la première fois, je ressentis de la peur. Une peur panique, froide et irraisonnée. Celle qu'éprouvent les enfants le soir, alors que la dernière lanterne est soufflée laissant la place aux ténèbres, promesses d'impunité à toutes les horreurs qui rôdent au dehors. Mon corps ne me répondait plus, ma main droite serrant tellement fort la garde de mon épée qu'elle semblait ne jamais vouloir s'en décoller. Puis la rumeur recommença à enfler dans ma tête. Mes membres m'obéirent de nouveau. Je dégainer ma lame, remettant mon âme entre les mains de la Dame, et entrais alors dans cette grotte pleine de sombres promesses, fermement décidé à ce que mon dernier combat lave dans le sang la honteuse couardise que je venais d'éprouver …
Fin du chapitre 3
J'ignore à quel moment tout cela a réellement commencé, mais si je devais me prononcer, je dirais que l'événement déclencheur fut la dure campagne que nous avons mené, plusieurs autres Baron bretonniens et moi, lors du terrible hiver de l'année dernière. Je ne sais si votre peuple en a souffert comme cela a était le cas pour le mien, mais de mémoire d'homme, jamais on ne connu de froid semblable en Bretonnie.
La faim, le froid et le désespoir eurent raison de plus du quart de mes gens. Le gel fracturait les murs des chaumières, laissant le blizzard pénétrait les demeures et venir tuer les plus faibles jusque dans leur lits : vieillards, enfants et chétifs furent fauchés dans leur sommeil. Les loups affamés vinrent jusqu'aux portes de nos villages pour trouver des proies, mais ils n'eurent cependant pas besoin de tuer pour trouver leur nourriture impie : les morts jonchaient les rues. L'eau même vint à manquée : les puits avaient gelé sur une épaisseur qui rendait inutile toute tentative de rompre la glace. La neige même était devenue dur comme de la pierre sous l'effet du givre. Nombre d'entre nous (et j'en fais partie) crurent que la fin des temps était venue, et qu'aucun bretonnien ne verrait jamais le printemps revenir.
Mais alors que je n'imaginais pas de situation plus difficile que celle à laquelle nous tentions tous de survivre, il me parvint une nouvelle qui gela mon cœur plus qu'aucun frima n'aura put le faire : une énorme armée de peau-vertes marchait vers nos terre, semant le chaos et la désolation sur leur chemin. Quatre Barons de provinces voisines faisait déjà route vers la horde, à la tête de toute les troupes qu'ils avaient pus rassembler. Il était de mon devoir de défendre les terres de mes ancêtres, mes gens et de respecter mes vœux à la Dame du Lac. Je levais donc moi-même une armée, et chevauchais alors à la rencontre de ce fléau de notre temps. Seuls mes chevaliers et les hommes d'armes possédant un cheval m'accompagnèrent, car il fallait allez vite, et si possible loin, de manière a tenir les barbares le plus possible éloignés de nos ville.
Je ne vous narrerez pas la bataille qui s'ensuivit, même si elle fut assez grandiose pour faire l'objet de maints gestes et maints chants glorieux. Je ne dirais rien non plus de la tourmente dans laquelle nous fument plongé, mes compatriotes et moi, alors que le froid faisait plus de morts dans les camps que les peau-vertes n'en faisaient sur les champs de batailles. Toujours est-il que nous fûmes victorieux, mais la perte du Baron de Morraine, mon cousin et ami de toujours, m'avait aveuglé au point d'altérer mon jugement. Renvoyant le gros de mon armée sous le commandement de mon meilleurs lieutenant, je me mis en quête de poursuivre le plus important groupe de peau-vertes survivants, et jurais de les exterminer jusqu'au dernier.
Par quatre fois nous les rattrapèrent, réduisant chaque fois leur nombre, mais ils parvenaient toujours battre en retraite, nous retardant tantôt avec des trolls, tantôt avec d'énormes sangliers fou furieux.
Nous progressions sans cesse vers le sud, en direction des hautes montagnes prés du fort de Summersfall. Nous approchions du but. Les peau-vertes survivants étant acculés, nous établîmes un campement, et après avoir pris soin de panser mon fidèle destrier, j'entrais dans ma tente et m'écroulais sur mon lit. J'étais décidé à en finir le lendemain, dès l'aube.
Je plongeais alors dans un sommeil soucieux, ampli de doutes sommes toute légitimes en de pareils circonstances. Puis, je l'entendis. Une voix profonde, pausée mais autoritaire. Une voix à laquelle on ne peut dire non. Emplie d'une certaine féminité, elle n'en exhalait pas moins la puissance et inspirait une certaine crainte respectueuse.
Elle disait simplement : "Viens à moi", cette simple phrase répétait a l'infinie, semblant se perdre en une multitude d'échos qui résonnaient dans mon rêve tel un gong sinistre.
Je fus réveillé par mon aide de camps, qui m'annonçait que l'heure était venue.
La charge fut brève, car nous tombâmes par surprise sur ces démons, nos lances perçant les chairs et brisant les os. Les derniers membres de la horde se retranchèrent dans une passe flanquée de hautes montagnes, et se résolurent à vendre chèrement leurs peaux. Mais leur baroud d'honneur ne dura que le temps d'une ultime charge, puis tout fut finit. Nous avions mis fin aux exactions de ces monstres, et vengé ainsi tant des notre tombés sous leurs lames.
Alors que mes chevaliers repartaient vers leurs foyers, je restais avec mes gens pour m'assurer que les ignobles dépouilles de nos ennemis soient brulées sans cérémonie. Aussi je m'assaillais sur un rocher surplombant la passe pour pouvoir diriger les opérations.
Insidieusement, à mesure que la journée passait, je sentis, plus que je ne l'entendis, la voix revenir. Au début, ce n'était qu'un faible chuchotement, vestige de son propre souvenir, raisonnant au fond de mon esprit sans que je n'y prêtasse attention. Puis le murmure se fit plus fort. C'est à ce moment que je me souvins de la veille, lorsqu'elle m'avait parlé pour la première fois. Une fois cela comprit, elle ne me quitta plus, enflant comme une migraine, transformant ma tête en une masse douloureuse. Elle criait maintenant, hurlait comme une démente conduite au bucher, me vrillait le crâne par la simple redondance d'une unique phrase qui, à elle seule, constituait désormais la seule réalité tangible à mes yeux : "Viens à moi !"
- Mais par les enfers, où es tu ?
J'avais vociférait cela comme un possédé (ce que j'étais, sur le moment, persuadé d'être), me levant d'un bond et brandissant mon point vers le ciel, comme un défit aux forces cosmiques auxquelles la voix appartenait sans doute. Mes gens arrêtèrent net leur besogne, jetant vers moi des regards apeurés ou perplexes. Je leur ordonnais de reprendre, d'un ton qui ne laissait aucun doute sur le châtiment que subirait tout insubordonné.
Alors, elle me répondit : "Derrière toi"
Ce changement de phrase me déstabilisa complètement, si bien que je restais interdit quelques secondes, avant de me retourner, doucement. "Plus haut". Levant la tête, je vis un étroit sentier, accessible par quelques petites acrobaties, qui menait haut dans la montagne. "Viens". Bien qu'emplis d'une antique et superstitieuse crainte, je ne voyais pas décliner l'invitation. Il fallait que cela cesse. Ajustant ma ceinture, à laquelle pendait mon épée, je lançais à mes cerfs des consignes à suivre durant mon absence que j'estimais être courte, puis j'escaladais la paroi et me hissais sur le sentier.
"Viens, viens à moi". Je suivais les sinueuses circonvolutions le la petite route rocailleuse, alors que déjà, le soleil déclinais. L'air se raréfiait à mesure que je montais, devant parfois faire preuve d'un certain équilibre pour continuer mon chemin. Parfois, la voix m'enjoignait à faire tel ou tel détours, à prendre tel voix plutôt que telle autre à un embranchement, mais la plupart du temps elle me laissait en paix. Par trois fois, j'eus l'idée de renoncer, me reprochant ma naïveté, mettant l'apparition de la voix sur le compte du chagrin consécutif a la perte que je venais de subir. Mais à chaque fois je j'étais au bord du renoncement, je sentis la sourde rumeur de la voix revenir, son amplification emplit de la menace de la démence qui me guettait.
Enfin, alors que le soleil déclinait doucement derrière les cimes rocheuses, j'arrivais devant ce qui semblait être l'entrée d'une grotte, obstruée par une végétation abondante de lierres, de lichens et de divers buissons, qui me semblait aussi déplacé en ces lieux arides où seule poussait la roche, que l'aurait été un désert de sable dans les vertes prairies de ma Bretonnie natale.
"Écarte-les ! Frais toi un passage jusque moi". Je restais interdit. Pour la première fois, je ressentis de la peur. Une peur panique, froide et irraisonnée. Celle qu'éprouvent les enfants le soir, alors que la dernière lanterne est soufflée laissant la place aux ténèbres, promesses d'impunité à toutes les horreurs qui rôdent au dehors. Mon corps ne me répondait plus, ma main droite serrant tellement fort la garde de mon épée qu'elle semblait ne jamais vouloir s'en décoller. Puis la rumeur recommença à enfler dans ma tête. Mes membres m'obéirent de nouveau. Je dégainer ma lame, remettant mon âme entre les mains de la Dame, et entrais alors dans cette grotte pleine de sombres promesses, fermement décidé à ce que mon dernier combat lave dans le sang la honteuse couardise que je venais d'éprouver …
Fin du chapitre 3
Dernière édition par Män-Uhel le Jeu 17 Juin - 22:21, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
j'entrais dans ma tante
euh... ça s'ecrit pas "tente" plutôt ? ou il fornique avec quelqu'un de sa famille ?
petite erreurnous lances perçant les chairs
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Mouarf arfarf !!!
Le coup de la tante, je suis vraiment une me**e en orthographe
C'est corrigé, merci
Le coup de la tante, je suis vraiment une me**e en orthographe
C'est corrigé, merci
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Alors là je dis OUI. Carrément mieux.
2 choses. Le "viens à moi" je trouve ça trop direct. J'aurais plutot mis une phrase trop trop mystérieuse qui fait trop trop réfléchir et ton gars à la fin au lieu de regarder la passe pourrait porter son regards au loin, sa position lui permettant de surplomber Athel Loren ce qui lui ferais le déclic de la phrase qui fait trop des mystères.
En tout cas je trouve ça vachement plus crédible que l'océan.
Super!!!
2 choses. Le "viens à moi" je trouve ça trop direct. J'aurais plutot mis une phrase trop trop mystérieuse qui fait trop trop réfléchir et ton gars à la fin au lieu de regarder la passe pourrait porter son regards au loin, sa position lui permettant de surplomber Athel Loren ce qui lui ferais le déclic de la phrase qui fait trop des mystères.
En tout cas je trouve ça vachement plus crédible que l'océan.
Super!!!
_________________
Erazkiel
ErazkielAdministrateur - Nombre de messages : 1830
Age : 40
Date d'inscription : 26/07/2005
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Le nouvau chapitre trois est finit ^^
Tout ce qui est écrit en noir a ete rajouté aujourd'hui.
J'espere qu'il est a votre gout. On approche du dénouement, je pense faire encore trois ou quatre chapitre pour clore l'histoire.
A ouaip, pour la phrase trop directe, en fait je voulais explorer les affres de la folie, je voulais que la voix harcele mon gaziers, ne lui laissant pas le choix que de lui obeire sous peine de devenir dingue... Voila, j'espere qu'avec la suite on comprend mieux.
Tout ce qui est écrit en noir a ete rajouté aujourd'hui.
J'espere qu'il est a votre gout. On approche du dénouement, je pense faire encore trois ou quatre chapitre pour clore l'histoire.
A ouaip, pour la phrase trop directe, en fait je voulais explorer les affres de la folie, je voulais que la voix harcele mon gaziers, ne lui laissant pas le choix que de lui obeire sous peine de devenir dingue... Voila, j'espere qu'avec la suite on comprend mieux.
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Bonjour a tous
Un chapitre un peu court cette fois ci, mais qui marque un tournant décisif dans notre histoire.
Merci à tous ceux qui me suivent avec interet ^^
Chapitre quatrième : L'Orbe de Dazella
La grotte formait un énorme dôme, qui devait être aussi vaste que la montagne qui l'abritait. Elle était éclairée d'une pâle lueur fantomatique, dont les reflets d'émeraudes me dévoilaient un spectacle incroyable.
Je me trouver à la lisière d'une forêt gigantesque, ceinte au cœur même de la montagne. D'immenses peupliers allaient caresser le plafond de roche, leurs feuilles animées par quelque courant d'air souterrain. Le silence des lieux n'était troublé que par le léger bruit des glands qui tombaient des chênes, sur le tapis de fougères et de lichens, qui recouvraient le sol. D'éparses touffes d'herbes venaient enrichir ce parterre envoûtant, qui semblait inviter au repos et à la quiétude. Mais mon but était tout autre en pénétrant céans, et la source de la lumière verte semblait provenir du font des bois. Aussi entamais-je d'un pas résolue une marche vers le dénouement de toute cette histoire.
A mesure que j'avançais, le décor changeait subtilement : les troncs des arbres devenaient plus épais, le sol se couvrait de feuilles mortes, l'air devenait plus lourd. C'était comme si c'était le printemps à l'entrée de la grotte, et que plus j'avançais, plus je m'enfonçais dans un automne surnaturel.
Enfin, je débouchais sur une vaste clairière, dont la saison propre semblait être l'hiver. Les arbres tortueux qui la bordaient étaient dépourvus de feuillage. Leurs sinistres troncs, dont l'écorce sombre et grisâtre semblait former des visages aux traits anguleux, étaient empreints d'une menace surnaturelle, prête à se réveiller à tout moment. Ces êtres de bois étaient tous orientés vers le centre de la clairière, comme des gardes somnolents attendant un signal pour se mettre en branle.
Puis mon regard fut attiré vers un piédestal, formé à partir d'une souche noyée sous des lierres fanés. Il était manifestement le point central de la forêt, et la source de la lueur verte que les arbres ne semblaient pas pouvoir atténuer. A son sommet reposait un orbe de jade. Elle palpitait tel le cœur sombre de ces bois, et je pris conscience, au moment même où mes yeux se posaient dessus, que la voix provenait de l'intérieur du globe. Peu à peu, sans même m'en apercevoir, je m'en étais approcher, et tendais maintenant la main vers sa surface polie, si parfaite, si envoutante …
Alors que l'humain parlait, j'étais parcouru de frissons qui montaient le long de mon épine dorsal, comme le sourd crescendo d'une crainte antédiluvienne, et lorsque qu'il évoqua l'orbe, une vieille histoire me revint en mémoire. L'histoire de Dazella, la réprouvée. Mes frères ne semblaient pas s'en être rendu compte, mais il nous fallait agir vite. Nous étions en grand danger. Petit à petit, je sortie ma dague de son fourreau, et je me plaçais de manière à être derrière l'humain, ou du moins ce qu'il restait de lui, et m'apprêtais à lui trancher la gorge …
Fin du chapitre quatrième
Un chapitre un peu court cette fois ci, mais qui marque un tournant décisif dans notre histoire.
Merci à tous ceux qui me suivent avec interet ^^
Chapitre quatrième : L'Orbe de Dazella
La grotte formait un énorme dôme, qui devait être aussi vaste que la montagne qui l'abritait. Elle était éclairée d'une pâle lueur fantomatique, dont les reflets d'émeraudes me dévoilaient un spectacle incroyable.
Je me trouver à la lisière d'une forêt gigantesque, ceinte au cœur même de la montagne. D'immenses peupliers allaient caresser le plafond de roche, leurs feuilles animées par quelque courant d'air souterrain. Le silence des lieux n'était troublé que par le léger bruit des glands qui tombaient des chênes, sur le tapis de fougères et de lichens, qui recouvraient le sol. D'éparses touffes d'herbes venaient enrichir ce parterre envoûtant, qui semblait inviter au repos et à la quiétude. Mais mon but était tout autre en pénétrant céans, et la source de la lumière verte semblait provenir du font des bois. Aussi entamais-je d'un pas résolue une marche vers le dénouement de toute cette histoire.
A mesure que j'avançais, le décor changeait subtilement : les troncs des arbres devenaient plus épais, le sol se couvrait de feuilles mortes, l'air devenait plus lourd. C'était comme si c'était le printemps à l'entrée de la grotte, et que plus j'avançais, plus je m'enfonçais dans un automne surnaturel.
Enfin, je débouchais sur une vaste clairière, dont la saison propre semblait être l'hiver. Les arbres tortueux qui la bordaient étaient dépourvus de feuillage. Leurs sinistres troncs, dont l'écorce sombre et grisâtre semblait former des visages aux traits anguleux, étaient empreints d'une menace surnaturelle, prête à se réveiller à tout moment. Ces êtres de bois étaient tous orientés vers le centre de la clairière, comme des gardes somnolents attendant un signal pour se mettre en branle.
Puis mon regard fut attiré vers un piédestal, formé à partir d'une souche noyée sous des lierres fanés. Il était manifestement le point central de la forêt, et la source de la lueur verte que les arbres ne semblaient pas pouvoir atténuer. A son sommet reposait un orbe de jade. Elle palpitait tel le cœur sombre de ces bois, et je pris conscience, au moment même où mes yeux se posaient dessus, que la voix provenait de l'intérieur du globe. Peu à peu, sans même m'en apercevoir, je m'en étais approcher, et tendais maintenant la main vers sa surface polie, si parfaite, si envoutante …
Alors que l'humain parlait, j'étais parcouru de frissons qui montaient le long de mon épine dorsal, comme le sourd crescendo d'une crainte antédiluvienne, et lorsque qu'il évoqua l'orbe, une vieille histoire me revint en mémoire. L'histoire de Dazella, la réprouvée. Mes frères ne semblaient pas s'en être rendu compte, mais il nous fallait agir vite. Nous étions en grand danger. Petit à petit, je sortie ma dague de son fourreau, et je me plaçais de manière à être derrière l'humain, ou du moins ce qu'il restait de lui, et m'apprêtais à lui trancher la gorge …
Fin du chapitre quatrième
Invité- Invité
Re: [REC] L'empenage noir (titre provisoire ^^)
Chapitre Trois:
Il entend une voix mais ne pense pas une seul seconde à la Dame... etrange pour un bretonnien.
La plante qui bloque le passage me fait penser au buisson sacré qui parle a Moïse (es bien lui d'ailleur ?)
il a pas toucher au buisson...
(maudit buisson tiens)
Quatriéme:
on ne sait pas la taille de la montagne, tu n'en parle pas avant (il me semble), il est donc difficile de visualiser ...
Mouai... si ça tombe sur le lichen ... et puis la chute de glands reste rare
Euh... il y a un passage a la fin qui n'es pas en italique et qui je pense ne doit pas être la.
Internet rame mechament, mes recherches sur la hauteur des peupliers n'as pas marchés et sur la saison de la chute des glands non plus... donc tu a peu être des remarques en moins ^^
J'aime mieu aussi
Il entend une voix mais ne pense pas une seul seconde à la Dame... etrange pour un bretonnien.
La plante qui bloque le passage me fait penser au buisson sacré qui parle a Moïse (es bien lui d'ailleur ?)
Puis la rumeur recommença à enfler dans ma tête. Mes membres m'obéirent de nouveau. Je dégainer ma lame, remettant mon âme entre les mains de la Dame, et entrais alors dans cette grotte pleine de sombres promesses
il a pas toucher au buisson...
(maudit buisson tiens)
Quatriéme:
qui devait être aussi vaste que la montagne qui l'abritait. Elle était éclairée d'une pâle lueur fantomatique, dont les reflets d'émeraudes me dévoilaient un spectacle incroyable.
Je me trouver à la lisière d'une forêt gigantesque
on ne sait pas la taille de la montagne, tu n'en parle pas avant (il me semble), il est donc difficile de visualiser ...
vu ce qu'il voit j'orais pencher pour un vent magique... ou quelque chose comme ça ...leurs feuilles animées par quelque courant d'air souterrain
le léger bruit des glands qui tombaient des chênes, sur le tapis de fougères et de lichens,
Mouai... si ça tombe sur le lichen ... et puis la chute de glands reste rare
Tu n'en n'as pas encors parler, tu n'as que parler d'une lueur fantomatique...la source de la lumière verte
bisarement formulé...la saison propre semblait être l'hiver
Euh... il y a un passage a la fin qui n'es pas en italique et qui je pense ne doit pas être la.
Internet rame mechament, mes recherches sur la hauteur des peupliers n'as pas marchés et sur la saison de la chute des glands non plus... donc tu a peu être des remarques en moins ^^
J'aime mieu aussi
Invité- Invité
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» [Suggestion]sous titre pour les titres des sujet
» Le cavalier noir
» les Grands Aigles d'Athel Loren
» [2000pts] vs Elfe Noir
» Fig alternative: Chronique de la lune noir !!!
» Le cavalier noir
» les Grands Aigles d'Athel Loren
» [2000pts] vs Elfe Noir
» Fig alternative: Chronique de la lune noir !!!
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|