Les Grandes Batailles Elfes Sylvains

L'histoire des Elfes Sylvains est parsemée de batailles. Certaines sont plus ou moins célèbres avec des issues plus ou moins victorieuses. Au cours des âges, les Asrai ont combattu la plus part des races du Vieux Monde, car toutes, un jour ou l'autre, ont eu un intérêt pour Athel Loren. Certaines tentèrent de la conquérir, de la raser ou simplement d’y pénétrer.

La plus part de ces évènements ont eu lieu directement dans Athel Loren ou à ses frontières. Il arrive néanmoins que des ost soient envoyés ailleurs dans le Vieux Monde pour aider des alliés ou simplement pour l’intérêts des Asrai.


Voici les grandes batailles livrées par les Elfes Sylvains...

• La Bataille du Défilé des Pins
  
• [url=La Bataille des Cairns]La Bataille des Cairns[/url]
  
• [url=Bataille de l'If Grin%C3%A7ant]Bataille de l'If Grinçant / Gemissant[/url]
  
• La Bataille de Loren
  
• [url=La Bataille de l'Angoisse]La Bataille de l'Angoisse[/url]
  
• [url=La bataille de la Fl%C3%A8che d'Argent]La bataille de la Flèche d'Argent[/url]
  
• [url=Retour %C3%A0 la Fl%C3%A8che d'Argent]Retour à la Flèche d'Argent[/url]
  
• [url=La Quatri%C3%A8me grande Bataille de Gilles l'Unificateur]La Quatrième grande Bataille de Gilles l'Unificateur[/url]
  
• [url=Le si%C3%A8ge de Ghrond]Le siège de Ghrond[/url]
  
• La Bataille des Prairies
  
• La Bataille de Rémarche
  
• La Défense d'Yvresse
  
• La Bataille à Shadow Fell
  
• [url=La Bataille d'Arden]La Bataille d'Arden[/url]
  
• [url=Le Massacre du Pr%C3%A9 Noir]Le Massacre du Pré Noir[/url]
  
• La Bataille dans la Forêt Noire
  
• Victoire d'Equoth le Sans Peur
  
• Bataille de Caradrel
  
• Bataille des Moissons Rouge
  
• Bataille du Bosquet de Wyrthu
  
• La Bataille de la Trahison
  
• La tentative d'invasion de Rickit le Puant
  
• La tentative d'invasion de Skeek
  

La Bataille du Défilé des Pins (aussi appelé Karak-Zan par les Nains) est une grande bataille opposant les Elfes Sylvains au Nains. Elle s’est déroulée en IV, 234 (1350 Calendrier Impérial).




Une expédition naine venue de Karak Norn et menée par Grungni "Trouver d'Or" Grungnison (aussi appelé Grugni Soifdor) recherchant des trésors et visant à ouvrir une route commerciale entre Nuln et Parravon descendit des Montages Grises vers Athel Loren.

Les Nains ont toujours eu tendance à s’aventurer vers l’ouest plutôt que vers l’est, peut-être à cause du destin des Nains du Chaos partis, eux, vers l’est. Ils étaient toujours attirés par ces histoires de trésors perdus qui existaient vers l’ouest, certains de ces trésors ayant été perdus durant la guerre entre elfes et Nains.
Les expéditions naines se dirigeant vers l’ouest empruntant généralement une route le long des montagnes où il avancent inaperçus, plutôt que de traverser l’Empire ou la Tilée. Cependant, lorsqu’elles atteignent les Montages Grises, elles doivent descendre vers les terres basses pour atteindre les ruines et les tumulus contenant les trésors recherchés. Ce qui signifie envahir la Bretonnie et provoquer des combats contre les barons locaux.

Une autre solution est d’entrer dans la forêt de Loren, où aucun chevalier ne viendra les arrêter. Cependant, la forêt présente d’autres dangers pour les Nains, des ennemis héréditaires et implacables, les Elfes Sylvain. Malheureusement pour les Nains, leurs sagas mentionnent rarement ces habitants des forêts, ayant été écrites avant l’abandon des colonies par les elfes et leur fuite vers la forêt. Rares sont les Nains à avoir rencontré les Elfes Sylvains et à être retournés chez eux raconter leur histoire. Il arrive donc que les Nains, ignorant la présence des elfes, traversent tranquillement la forêt de Loren, inconscients du danger. C’est ce qui arriva à l’expédition de Grugni .

Chasseur de trésors réputé, Grugni était assez confiant et équipa une forte expédition comprenant de nombreux tueurs de trolls et quelques canons. Malheureusement déplacer les canons dans les montagnes ne fut pas une chose facile, surtout quand la bière vint à manquer. La mutinerie ne fut évitée que lorsque Grugni accepta, à contrecœur, d’abandonner l’artillerie. Le bronze fut fondu pour fabriquer de nouvelles armes et armures, puis l’expédition se prépara à descendre vers l’immense forêt qu’ils pouvaient apercevoir depuis la montagne.
Pour se faire, ceci impliquait de longer un ravin appelé le « Défilé des Pins ». Les côtés du gouffre étaient couverts de grands conifères noueux et dans les plus hautes branches et au sommet des parois se trouvaient les aires des Grands Aigles et les habitations des Guerriers Faucons. A l’entrée du ravin, les Nains passèrent un arbre sur le tronc duquel avaient été gravés des symboles sacrés. Les Nains de Grugni n’en tinrent pas compte, franchirent cette frontière et entrèrent dans le royaume interdit.

Alors que l’expédition progressait le long du gouffre, les Guerriers Faucons volèrent vers la forêt pour avertir les autres elfes de l’approche de l’adversaire. Les Nains étaient le vieil ennemi que les premiers gardiens des forêts avaient combattu, et on savait qu’ils ne venaient que pour voler les trésors, pas pour commercer en paix.
Lorsque Grungni et ses guerriers s'aventurèrent dans le Défilé des Pins, Findol, chef du clan des Pins et Seigneur de Wydrioth, devint ivre de colère. Les clans se préparèrent donc à combattre et s’assemblèrent à l’autre bout du ravin pour tendre une embuscade.

Grugni qui se méfiait des orques et gobelins en terrains rocailleux, prit des précautions. Il divisa les tueurs de trolls et en forma son avant-garde et son arrière garde. C’était un aventurier expérimenté qui connaissait les dangers des embuscades. On pouvait compter sur les tueurs pour se frayer un chemin à l’avant et pour tenir leur terrain à l’arrière. Mais Grugni n’avait pas prévu des elfes invisibles armés d’arcs longs, pas plus que les étranges Dryades et hommes arbres inconnus dans son pays.
Les elfes, conduits par Findol, sur les terres duquel les Nains se trouvaient maintenant n’étaient pas prêt à accepter que ce lieu sacré soit pillé ou que les pins qu’ils adoraient tant soient abattus pour faire du feu. Findol décida comme stratégie d’attirer l’ennemi vers ses éclaireurs. Ceux-ci tirèrent une volée de flèches et tuèrent quelques tueurs de trolls. Fou de rage, les tueurs bariolés survivants s'élancèrent vers les bois pour pourchasser les éclaireurs. Ils s'y perdirent avant d'être occis un par un par d’autres elfes dissimulés parmi les rochers et les pins sans jamais avoir l'occasion de s'approcher des elfes.

Furieux, le fier Grungni voulant affronter ses adversaires face à face, ordonna à ses guerriers de former un solide mur de boucliers et de marcher vers l'ennemi. Les Nains s'enfoncèrent ainsi de plus en plus dans le Défilé des Pins.

Les mages elfiques s'assurèrent que toute retraite fut impossible, et obtinrent de la forêt qu'elle se referme derrière eux, piégeant ainsi les Nains. Plusieurs hommes arbres ressemblant à de vieux pins que les Nains avaient dépassé sans rien remarquer se rabattirent derrière la colonne. Les tueurs de trolls à l’arrière garde remarquèrent que le chemin qu’ils avaient emprunté était maintenant bloqué par des arbres qui ne s’y trouvaient pas quelques instant auparavant. Ils se lancèrent sur eux en agitant frénétiquement leurs haches. Les hommes arbres répliquèrent avec la même férocité et bientôt les derniers tueurs de trolls gisaient morts.

Comprenant ce qui était en train de se passer, Grungni fit former un dernier carré, protégé là encore d'un mur de boucliers, puisqu’ils étaient bloqués devant et derrière par leur ennemi et sur les côtés par les flancs abrupts du ravin, mais son destin était déjà scellé. Les elfes agiles escaladèrent les parois et firent pleuvoir leurs flèches sur les Nains, chaque volée abattant plusieurs d’entre eux. Bientôt, il restait peu de Nains que les elfes chargèrent et les engagèrent au corp a corps. Grungni fut bientôt le seul survivant. Vociférant au milieu des cadavres de ses frères, accusant les elfes de lâcheté, les légendaires jumelles Naestra et Arahan, mirent un terme à ses vocalises en l'abattant de deux flèches, qui virent simultanément se planter dans ses yeux. Malgré leur bravoure désespérée, aucun Nain n’échappa a la colère des sylvains.

Aujourd'hui, les os des membres de l'expédition ornent les aires des aigles et des faucons géants qui nichent dans les hauteurs du Défilé des Pins.

Cette bataille provoqua une rancune chez les Nains et en IV, 236 (1352 Calendrier Impérial), Ketil Grungnison (le fils de Grungni) profita de l'hiver pour venger la mort de son père. Son armée abattue de nombreux arbres et triompha d'une armée elfe. Il fît allumé ensuite un grand feu avec les arbres abattus et y brula les corps des elfes.

(source: LA ES V5 P33 & 34)
(source: LA ES V6 P14 & 17)
(source: LA Nains V7 P??)
(source: LA ES V8 P15)

La Bataille des Cairns

CARTE


VI, 488 (2495 Calendrier Impérial): La Bataille des Cairns.
Heinrich Kemmler, le Lichemeister, qui est à son issu le pantin des dieux du Chaos, vint en hiver à Athel Loren. Voilant sa présence grace à de sombres enchantements, le nécromancien traversa les protections de la foret endormie. il arriva aux galgals de Cairnost, la sépulture de millier de guerriers barbares, et entame le rituel visant à lever une armée de mort vivants.

Des cavaliers sylvains ne tardèrent pas a repérer les feux allumés par le nécromant, et attaquèrent sur le champ. Malheureusement, leur intervention fut trop tardive: la horde de Kemmler avait deja commencé a se réveiller, et les elfes furent désarçonnés par des mains décharnées. Kemmler eut bientôt des milliers de squelettes et des revenants sous son commandement. Poussé par une volonté qu'il ne comprenait pas, le Lichmeister abandonna son plan initial qui devait l'emmener vers les terres du duc de Parravon dans le but d'envahir la Bretonnie, et s'enfonce dans la foret. Les sentiers d'Athel Loren ne pouvaient tromper un être aussi rusé que Kemmler, et celui-ci se dirigea droit vers le Chêne des Ages.

Cependant, le changement de decision de Kemmler fut sa plus grave erreur. Même s'il avait pris soin d'attaquer en hiver, Athel Loren n'était pas totalement endormie. Alors que les morts vivants avançaient, leur présence horrible éveilla les dryades. Elles se jetèrent au combat en hurlant et en déchiquetant les morts vivants avec leurs serres. Comme les cavaliers sylvains, elles furent rapidement submergées, toutefois leurs piaulements avaient attiré l'attention d'autres gardiens.

Durthu, le plus puissant des Hommes Arbres, s'éveilla en entendant les ululements des dryades. Il huma immédiatement la puanteur des corps en décomposition et comprit ce qui se tramait. Sa torpeur céda la place à une colère terrible. A peine la dernière dryade était elle abattue que Durthu tombait sur les morts vivants. Kemmler s'aperçut que ses seines n'avaient aucune chance de vaincre Durthu, c'est pourquoi il déchaîna ses terribles pouvoirs contre l'Homme Arbre. Durthu fléchit sous l'assaut magique, mais ne ceda pas. Si Kemmler avait eu plus de temps, il aurait peut être pu tuer le vénérable esprit des forets. Cependant, ce ne fut pas le cas.

Des flèches jaillirent des arbres. Sire Arlas et sire Eldrael, les seigneurs des clairières environnantes, avaient rassemblé leurs osts pour écraser les intrus. Les archers provoquaient des pertes terribles dans les rangs de squelettes, tandis que les gardes éternels exploitaient les brèches obtenues. Des cavaliers sylvains contournaient les flancs de la hordes en la harcelant avec leurs traits précis et mortels.

Kemmler fit appel à des monstres terrifiants. Une dizaine de Terreurgheists plongèrent depuis les cieux enténébrés. Ils fondirent sur la garde éternelle pour la ralentir pendant que Kemmler regarnissait ses rangs. Entonnant des sors impies, il ressouda les os de ses troupes, qui repartirent au combat de plus belle. Voyant les effectifs adverses de nouveau au complet alors qu'ils était au bord la défaite quelques minutes plus tot, les Elfes Sylvains perdirent tout espoir et battirent en retraite. Seul Durthu refusa de reculer. La colère le rendait meme plus dangereux que jamais.

Il revenait désormais à Arlas et à Edrael de rallier leurs forces. Sachant que ses actes seraient plus éloquent que ses paroles, Edrael enfourcha Begeir Seun, son dragon, et chargea au milieu de la mêlée. L'elfe et sa monture vainquirent un des terreurgheist, et cette petite victoire ralluma la flamme de l'espoir dans le coeur des elfes sylvains. Au meme instant, Arlas puisa dans la plus noble des magies et raviva la flamme du courage chez tous les guerriers de son camp. Doublement galvanisés par cette sorcellerie et par le fait d'armes de leur seigneurs, les Elfes Sylvains se jetèrent au combat avec une vigueur décuplée.

Les rangs des morts vivants furent de nouveau assaillis par un pluie de flèches. Un terreurgheist désarçonnant Edrael, toutefois Durthu intervint. Il jeta le monstre mort vivant à terre et luis broya les os. Des Wildwood rangers frappaient sauvagement l'ennemi et paraient ses coups avec adresse, puis ripostaient en inondant les clairières des membres amputés et desséchés des creatures de la non vie.

Cette fois, les sortilèges de Kemmler ne pouvaient plus rétablir la situation, d'autant plus que les vents de magie faiblissaient, au point que le nécromant était tout juste capable de rassembler suffisamment de pouvoir pour soigner ses propres blessures. Acceptant amèrement la défaite, le Lichmeister sacrifia les derniers vestiges de son armées afin de sauver sa propre vie. Il appela à lui les derniers terreurgheists, monta sur le dos de l'un deux et s'envola vers les grottes des montages où ces bêtes sinistres avaient établi leurs repaires. De nombreuses années secouleraient avant que Kemmler ose de nouveau pénétrer dans Athel Loren. (LA ES V8 et WD137)





Les landes environnant Athel Loren sont parsemées d'anciens tertres. Certains furent élevés par les elfes qui vivaient en lisière de la forêt, mais la plupart sont l'œuvre des premiers humains. D'inestimables artefacts reposent dans des tombeaux, mais les elfes respectent de tels lieux, et les laissent, eux et leurs habitants, être peu à peu recouverts par la forêt. Certains pilleurs de tombes ont toutefois attiré par pareilles sépultures, aussi les Asrai doivent ils constamment repousser leurs velléités malhonnêtes. Mais parfois, ces intrus sont animés de motifs plus sinistres que la simple cupidité.

En hiver 2495, un être maléfique chercha à s'emparer de ces cairns. Cette créature honnie était le Lichemeister, Heinrich Kemmler, un nécromancien aux pouvoirs redoutables. Ennemi rusé, Kemmler attendit patiemment que les deux lunes fussent pleines, et conduisit un sombre rituel lors du solstice d'hiver, lorsqu'Athée Loren était la plus démunie. Dans toutes les landes, les antiques tombeaux s'ouvrirent de l'intérieur, leurs portes poussées par des mains décharnées, et des guerriers immortels revêtus de lourdes armures de bronze en sortirent et se rassemblèrent pour former un ost terrifiant.

Survolée par des nuées de charognards, l'armée des morts traversa les congères et entra dans Athel Loren. De farouches dryades hivernales, enragées par cette intrusion, assaillirent l'armée de Kemmler à la moindre occasion. Des forestiers émergèrent de leurs cachettes enneigées pour cribler de flèches les morts vivants avant de disparaitre à nouveau. Mais ils n'étaient pas assez nombreux pour espérer arrêter la horde impie.

Une grande bataille finit par éclater dans une vaste clairière au cœur d'Athel Loren. Des milliers de stoïques gardes Eternels marchèrent contre l'envahisseur, menés par le vieux Sceolan, tandis que des chevaliers sylvains contournaient les flancs ennemis. Ythil Œil-de-faucon et ses frères tombèrent du ciel sur les arrières de l'armée adverse et la harcelèrent sans discontinuer, en zigzagant entre les sombres vols de corbeaux. Maints elfes périrent ce jour, mais les morts vivants finirent par être repoussés. Cependant, cette attaque réussit à s'enfoncer plus profondément au cœur d'Athel Loren qu'aucune autre, c'est pourquoi à ce jour encore les elfes sylvains sont avides de vengeance contre le détesté Lichemeister, et restent vigilants en prévision de son éventuel retour.

Lors des décennies qui ont suivi cette bataille, Athel Loren a connu une paix relative, quoique de sombres évènements aient eu lieu dans le nord. Mais ce répit ne durera pas, car tant que Cyannathair, Kemmler et leurs semblables désireront s'emparer du caché dans les bois, Athel Loren ne connaîtra jamais que de courtes trêves.

LA ES V6 P14 et 15


Des morts vivants invoqués par le Lichemeister Heinrich Kemmler attaquent le royaume d'Athel Loren dans une énième tentative d'envahir la Bretonnie, mais sont détruit par les elfes sylvains à la bataille des Cairns. Kemmler s'échappe.

LA ES V6 P16

La Bataille de Loren est une grande bataille opposant les Elfes Sylvains aux Hommes Bêtes. Elle s’est déroulée en I, 406 (-1095 Calendrier Impérial).

Profitant de l'hiver, les Hommes Bêtes tentent d'envahir Athel Loren. La bataille se déroule en lisière de la forêt où les phalanges d'elfes se rassemblent pour repousser les hordes. Ariel prend alors conscience pour la première fois de l'existence de la créature nommée Cyanathair, aussi appelée Murghur le Maître des Crânes.

(source: LA ES V6 P16)
(source: GBR V8 P ???)

La Bataille de l'Angoisse.

II, 283 (-812 Calendrier Impérial): La Bataille de l'Angoisse.
Cyanathair est tué à l'issue d'une grande bataille, par Coeddil, un des Hommes Arbres les plus vénérable d'Athée Loren. Après avoir dispersé les forces de Cyanathair il se saisi lui même de la bête permettant à Ariel d'anéantir son corp par ses attaques magiques. Les Elfes payent fort leur victoire et le lieu de cette bataille est nommée la Clairière du Malheur.


-------------------------




recopier LA V8 P21





LA ES V6


------------------
Morgue le corrupteur est tué à l'issue d'une grande bataille dans ce qui sera connu à jamais sous le nom de la Clairière du Malheur.
V8 p15

III, 1111 (486 Calendrier Impérial): La bataille de la Flèche d'Argent
et
III, 1594 (969 Calendrier Impérial): Retour à la Flèche d'Argent

CARTE


III, 1602-1603 (977-978 Calendrier Impérial): Les célèbres douées batailles de gilles l'unificateur. Il rallie les bretons et débarrasse le pays de ses ennemis au nom de la dame du lac. Sa quatrième grande bataille se déroule aux abord d'Athel Loren, où il reçoit l'aide des Elfes Sylvains, et sauve ainsi la Forêt des haches des Orques

(LA ES V6 p16)

Le siège de Ghrond


Le siège de Ghrond est une grande bataille qui a eu lieu en IV, 16 (1132 Calendrier Impérial)


Ariel est bien décidé à identifier les responsables de la mort de sa soeur Allisara. Trompée par les enchantements de la sorcière Morathi, elle su que les executants étaient des guerriers d'Ulthuan. La Reine Magicienne restaura une fraction des racines du monde d'Athel Loren, et Orion utilisa ces passages pour lancer un grand ost de guerre sur Ellyrion, patrie du Prince Valedor. Kurnous étant leur dieu tutélaire, le peuple d'Ellyrion réagit lentement et furent massacré car pas prompt à prendre les armes contre celui qui revetait son aspect.

Une fois défaite des charmes de Morathi, Ariel découvre le rôle de la Sorcière Matriarche dans la mort de sa soeur. Les Elfes Sylvains allèrent alors chercher vengeance dans les sinistres forêts de pins de Naggaroth et assiégèrent la forteresse de Ghrond, résidence de Morathi. Concu pour resister à un assaut venue du nord, les défenses de la Tour de la Prophétie tombèrent rapidement sous les coups des HA attaquant par les forêts intérieur. De désespoir, Morathi demanda l'aide de son fils Malekith, le Roi Sorcier, mais ce dernier, informé du rôle de sa mère dans le décès d'Allisara, lui donna une lecon et refusa d'envoyer des renforts.

Après la perte de milliers de vie, les ES pénétrent la citadelle intérieur de Ghrond. Battue, Morathi offrit tout le spectacle du repentir aux pieds d'Orion et d'Ariel. Cette dernière empécha Orion d'arracher le coeur de Morathi en échange d'une connaissance approfondie de sa discipline interdite.
Une fois de retour à Athel Loren, une violente dispute éclata entre Orion et Ariel au sujet de l'accord entre Ariel et Morathi. (LA ES V8)

La Bataille des Prairies est une grande bataille opposant les Elfes Sylvains aux Impériaux. Elle s’est déroulée en IV, 554 (1670 Calendrier Impérial).




La foret de Loren, nichée comme elle est entre les frontières est et sud de la Bretonnie, a parfois été le théâtre de combats débordant des frontières adjacentes. Les bretonniens évitent toujours soigneusement de pénétrer en Athel Loren mais leurs ennemis ne sont pas aussi délicats.

Une de ces tentatives fut celle du compte Ulrich von Schloss, du Reikland. Ayant scellé un marché avec le duc Bastinardo de Tilée pour engager de nombreux mercenaires (les moins cher et les pires), dont des arbalétriers, Ulrich mena son armée hétéroclite dans les Montagnes Grises par une voie révélée par les hommes de Bastinardo. Cela lui permettrait de faire entrer son armée en Bretonnie par le sud, en traversant Loren et d'attaquer son vieux rival le duc de Quenelles par une direction inattendue. Si Ulrich avait jamais entendu parles des elfes sylvains, il devait les avoir considérés comme des légendes ou des racontars, il poursuivit donc son plan insensé. Ulrich était toutefois suffisamment lucide pour éviter les parties les plus profondes de la foret. A la place, il suivit les affluents du fleuve Brienne qui l'amèneraient directement à Quenelles, de l'autre cote de la foret. Ceci signifiait que son armée aurait à traverser la région appelée Les Praires par les elfes, là où les arbres cèdent la place à des prés le long des boucles du fleuve. C'est là que les meilleurs troupeaux du clan Equos paissent secrètement et en toute sécurité.

Ulrich avait amené avec lui un contingent de nomades kislévites, tous assassins et voleurs de chevaux. Leur rôle était de reconnaitre le terrain. Imbibés de vodka du matin au soir, ils ne remarquèrent pas les Eclaireurs elfes les surveillants depuis les bosquets. Ils virent par contre les troupeaux de magnifiques chevaux blanc paissant dans les près. Les Kislevites ne purent résister à la tentation d'essayer de capturer quelques-unes de ces montures et se rapprochèrent avec leurs lassos. Ce fut alors que les elfes les abattirent à coups de flèches.

Les kislevites survivants fuirent et rejoignirent l'armée du comte, répandant la panique. Le comte déploya hâtivement ses arbalétriers tiléens mais ceux-ci ne purent distinguer la progression des elfes qui avançaient de taillis en taillis. Pendant ce temps, des nouvelles des envahisseurs étaient parvenues au Roi et à la Reine de la Foret. Bientôt, le son terrifiant de la corne de la Grande Chasse retentit dans la foret. Orion arrivait et il était accompagnée d'une cohorte de Clans elfes.

Même les arbalétriers tiléens n'étaient pas de taille face aux archers de Loren tirant depuis les arbres, et après avoir essuyé de terribles volées de flèches, les hommes paniquèrent et fuirent. Le compte et ses chevaliers tinrent bon jusqu’à ce qu'Orion lui-même vint les charger. C'en était trop pour les brutes du comte qui s’éparpillèrent dans toutes les directions. Ils furent pourchassés et achevés par des groupes de chevalier sylvains.

Quant au comte, il parvint, grâce à son extrême lâcheté, à fuir.

(source: LA ES V5 P34 & 35)
(source: LA ES  V6 P17 & 49)

La Bataille de Rémarche est une grande bataille où les Elfes Sylvains viennent en aide aux Bretonniens assiégé par des armées Skaven. Elle s’est déroulée en V, 111 (1813 Calendrier Impérial).

Assiégés dans Brionne et Quenelles par des Skavens apparut plus tôt le long de la rivière Brienne, le Duc Merovech de Moussillon et ses chevaliers, échappant à la Fièvre Rouge qui ravage le pays, partent au combat pour libérer les deux villes. Son armée est rejointe par celle du Duc de Parravon ainsi qu’un host Elfes Sylvains. Menés par le Seigneur Arda, gardien d'Ygrysyll, ils viennent en aide pendant trois jours et trois nuits aux Bretonniens, infligeant une terrible défaite aux Skavens.
Ils réussirent aussi à juguler la propagation de la Peste Rouge grâce à une quarantaine intransigeante allié à la rudeur de l'hiver.
A la suite de cette victoire, le Seigneur Arda, fut nommé chevalier du royaume à titre honorifique par le Duc Merovech de Moussillon. Arda fit preuve d’une politesse mesurée en compagnie des humains mais retirera sa décoration "criarde" une fois hors de vue.

CHERCHER LES SOURCES EXACTES
(LA ES V8, Skaven V5 et V6, Bret V5 et V6)

LA ES V6 P17
LA Skaven V7 P24 & 31


**************

Durant l’année impériale 1813, alors que la peste appelée Fièvre Rouge ravageait la Bretonnie, deux armées skavens émergèrent soudain au nord du fleuve Brienne. Les skavens avaient pu infiltrer la Bretonnie au moyen de passages souterrains. Il ne faisait pas de doute qu’ils avaient lâché la Fièvre Rouge pour affaiblir la Bretonnie avant leur assaut. Heureusement, le Royaume d’Athel Loren étaient trop isolé et caché pour que la peste s’y répande, trop protégé du mal par les enchantements d’Ariel, de plus, les elfes sont beaucoup moins sensibles à la peste que les hommes.

Les Bretonniens, cependant, furent complétement pris par surprise par les infiltrateurs skavens. Sans avertissement, deux énormes hordes de skavens émergèrent entre Brionne et Quenelles et commencèrent à dévaster la campagne. Bientôt, les deux villes étaient assiégées. Des messagers furent dépêchés au duc de Parravon qui marcha rapidement vers le sud à la tête d’une armée de chevalier.

Bien que les bretonniens n’eussent pas demandé l’aide du Roi et de la Reine des Forêts, celle-ci vint quand même. Des éclaireurs elfes avaient rapporté la nouvelle de l’invasion Skaven. Orion et Ariel désignèrent le chef du clan Equos, Caradrel le Coléreux, pour mener l’armée elfe. Les chevaliers de son clan formeraient la plus grande partie de l’armée, et Caradrel aurait l’occasion de libérer sa terrible colère sur les skavens !

L’armée elfe partit rejoindre les chevaliers bretonniens qui s’approchaient de Quenelles. De nombreux archers elfes avaient marché à un rythme épuisant pour suivre l’allure des chevaliers et participer à la bataille. Ils furent accueillis chaleureusement par leurs allies car ceux-ci avaient laissé leur infanterie surveiller Parravon, et les paysans avaient tellement souffert de la peste que seuls quelques rares archers avaient pu etre rassemblés.

Les archers elfes firent pleuvoir leurs flèches sur la horde skaven venue à leur rencontre. Lorsque les rangs des rats furent bien éprouvés, les chevaliers sylvains et leurs alliées humains chargèrent pour achever la victoire. Les chevaliers bretonniens, poursuivirent les skavens en déroute pour en éliminer le plus possible.

S’arrêtant à peine pour se reposer et se soigner, l’armée repartit dégager Brionne. Là-bas, la horde skaven fut battue de la même façon, après un combat encore plus long et dur.

Des elfes qui étaient partis avec Caradrel, à peine la moitié revit Athel Loren.

LA ES V5 P35 & 37

La Défense d'Yvresse est une grande bataille opposant les Elfes Sylvains aux Elfes Noirs. Elle s’est déroulée en VI, 167 (2174 Calendrier Impérial).

A cette époque, le royaume d'Yvresse en Ulthuan, où se trouve Athel Tamarha, était la cible de pillards Elfes Noirs.
Araloth, sire de Talsyn, mena ses gardes à travers les racines du monde jusqu'à Ulthuan pour venir en aide au seigneur Moranion d'Athel Tamarha.

La surprise de Moranion à l'apparition des Elfes Sylvains se mue rapidement en joie. Son fils et lui livraient un combat désespéré contre les Naggarothi, mais l'essentiel des forces d'Yvresse étaient au delà des mers, occupées à livrer les guerres du roi Phoenix. Les forces restantes n'étaient pas assez nombreuses pour vaincre mais l'ost d'Araloth permit d'inverser la donne et de vaincre les elfes noirs sur l'Ile d'Aestuniac.

(source: LA ES V8 P28)

La Bataille à Shadow Fell est une grande bataille opposant les Elfes Sylvains aux Orques. Elle s’est déroulée en VI, 207 (2214 Calendrier Impérial).

Au plus chaud de l'été, des mercenaires Ogres sous le commandement du légendaire ventre-feu Gragtar Coeur-en-feu, s'aperçoivent que leur chemin à travers Les Montagnes Grises est bloqué par une horde de peaux-vertes. La chance sourit aux Ogres lorsque les arbres s'animent et qu'un host d'Elfes Sylvains apparait. Bien qu'ils aident les Ogres au cours de la bataille, Gragtar est très déçu quand ils refusent de rester pour le banquet de la victoire et le roti d'Orque grillé.

(source: LA ES V8 P29)

La Bataille d'Arden


La Bataille d'Arden est une grande bataille qui a eu lieu en VI, 239(2245 Calendrier Impérial).

Cyanathair apparait une fois de plus dans la foret d'Arden. Araloth of the Hooked Blade supplie ses souverains de le laisser mener la chasse. Au départ, Ariel refuse d'accéder à sa requête, car elle sait que la vengeance est souvent destructrice pour celui qui la poursuit. Cependant, Orion soutient Araloth, et parvient à convaincre sa reine de le laisser partir.

Pour ce second affrontement contre Cyanathair; Araloth emmène un ost impressionnant. L'armée traverse la Bretonnie en se dissimulant aux yeux des paysans et des chevaliers grace à des brumes mystiques. Elle arrive à la foret d'Arden et découvre sa corruption. La puanteur de la magie impie plane dans l'air: l'endroit est bel et bien devenu l'antre du Corrupteur.

Les Elfes Sylvains avancèrent à travers des clairières d'herbe rouge sang, entourée d'arbres qui pleuraient des larmes de sève noire. Les Forestiers précédaient et fermaient la marche de l'ost principal, car Araloth n'avait pas oublié les leçons tirées de sa première rencontre avec le Corrupteur. Pendant des jours, il n'y eu aucun signe des hommes bêtes, cependant les épreuves ne manquèrent pas. Beaucoup de Dryades et de Lémures accompagnaient l'ost d'Araloth, et ils furent enragées par ce qu'ils virent. La foret était devenue assoiffée de sang, et bien des elfes furent dévorés en tombant dans des fosses hérissées de dents ou finirent démembrés par des vignes sanguinaires. Ici et là, les Elfes Sylvains découvrirent le squelette d'un chevalier de la quete qui avait fini en compost pour la corruption rampante. Des animaux mutés parcouraient les sous-bois, le regard fou et les crocs dégoulinants de poison.

Finalement l'ost déboucha dans une clairière dévastée où Cyanathair et ses hardes étaient rassemblés. Un menhir colossal avait été hérité au centre de ce lieu, sur les décombres d'une chapelle du Graal. Le Corrupteur se trouvait sur le sommet aplati de la pierre levée, en pleine incantation. Dès qu'il aperçut sa proie, Araloth lui décocha une flèche. Le trait fit mouche et fit chuter Cyanathair de la pierre des hardes. Il se releva en beuglant de haine. Le signal du début de la bataille avait été donnée: les elfes poussèrent leurs cris de guerre et chargèrent leurs ennemis.

Le combat fut désespéré, car les Elfes Sylvains et les esprits de la foret n'affrontèrent pas seulement les hommes-bêtes, mais aussi les horribles créatures d'Arden qui répondirent à l'appel de Cyanathair. Malgré tout, les guerriers d'Athel Loren ne faiblirent pas. Ils s'enfoncèrent dans les rangs serrés des monstres.

Des Dryades formaient l'avant-garde de l'attaque, car elles étaient rendues folle de colère par la douleur de la foret. Dans un rugissement, un colossal ghorgon se jeta dans la mêlée et éparpilla les Dryades, mais fut ensuit mis en pieces par les Lémures qui suivaient les filles de la foret. Les Forestiers restaient en retrait à l'abri des arbres, et visaient avec leurs arcs les hommes bêtes dominants qui menaient les hardes. Les chefs minotaures et les seigneurs des bêtes tombaient raides morts, le corps bardé de flèches.

Au centre de la clairière, des bestigors affrontaient la Garde Eternelle d'Araloth, mais ils n'étaient pas de taille. Les lances scintillaient au soleil, et abattirent de nombreuses créatures avant même qu'elle ne puissent lever leurs haches. Les bestigors combattirent pourtant jusqu'au dernier, si bien que plus d'un elfe perit sous les coups de leurs armes brutales. Araloth n'en avait cure: il ne se souciait que de Cyanathair. Les bestigors devaient être exterminés afin que le sire de Talsyn puisse s'attaquer à son ennemi juré.

Avant qu'Araloth quitte Athel Loren, Ariel lui avait donnée une fiole remplie avec la sève du Chêne des Ages. Il l'ouvrit et en jeta le contenu au visage de Cyanathair. C'était le liquide le plus pur du monde, et il s'enflamma au contact de la peau du Corrupteur. Il fut transformé en torche vivante, ses bêlements étranges provoquant à la fois la pitié et l'euphorie. Le monstre ne fut bientôt plus q'un tas de cendres. Les forets ne subiraient plus sa corruption, du moins jusqu'à sa prochaine résurrection.

Suite à la mort de Cyanathair; les hommes bêtes paniquèrent et furent chassés. Araloth ordonna qu'on abatte la pierre des hardes, qu'on allume un bucher au centre de la clairière afin de bruler les cadavres des bêtes. Les elfes quittèrent ensuite la foret. Au cours du retour, Araloth utilisa la sève restante du Chêne des Ages. Il en déposa une goutte au pied de chaque arbre corrompu. A chaque fois, le liquide enchanté agit et des flammes purificatrices s'élevèrent. Cependant, elles ne consumèrent pas l'arbre comme elles l'avaient fait pour Cyanathair, mais détruisirent la corruption qui l'habitait.

C'est ainsi que le sire de Talsyn chassa le mal qui avait pris possession de la forêt d'Arden. Longtemps après ces évènements terribles, on continuait à raconter dans les tavernes et les salles du trône de Bretonnie que des fées avaient sauvé la forêt. Néanmoins, aucune demoiselle ni aucun chevalier de ce royaume d'ignares ne connurent jamais la vérité à propos de l'existence de Morghur et du passage des Elfes Sylvains.
(LA ES V8 P29)

VI, 245 (2252 Calendrier Impérial): Le Massacre du Pré Noir.



VI, 245 (2252 Calendrier Impérial): Le Massacre du Pré Noir.
Les hardes d'hommes-bêtes d'Athel Loren atteignent des tailles sans précédents et attaquent les principaux bastions de la forêt. A l'est, Naestra et Arahan menèrent la défense des Pics des Pins. A l'ouest, Naieth la Prophétesse rassembla sa maisonnée pour défendre la clairière du Clair-de-lune Eternel. Même le Bois Sauvage fût assailli, si bien que les esprits dérangés de ce lieu furent forcés de se défendre face à la sauvagerie des hommes bête. Toutefois, ce furent dans les clairières autour du Chêne des Ages que les Elfes Sylvain furent le plus sérieusement menacés. Des escarmouches se multipliaient alors que les Archers et les Cavaliers Sauvages tentaient de chasser les sabots fourchus de leurs sites les plus sacrés.

A grandes victoires, grandes tragédies. A Carthad Knoll, Araloth, champion de la Reine Magicienne, mena les Archers contre la harde de Ghorros Sabots-Tueurs. Les rares centigors qui échappèrent aux elfes s'enfuirent dans la foret. Gruarth le Maître des Bêtes combattit et mourut dans sa demeure, les mains serrées autour du cou du chef homme-bête qui avait tué ses tigres à dents de sabre adorés. Des hommes-bêtes attaquèrent Torgovan, hurlant de joie alors qu'ils dévastaient tout, mais ils furent stoppés par un unique guerrier en armure dorée: Daith le maitre forgeron avait juré de ne pas laisser les viles créatures saccager ses armureries, et il s'était équipé d'armes et de protections qu'il n'auraient accepté de confier à personne d'autre. Dans la chaleur éternelle d'Arranoc, l'Eté Sans Fin, Amadri Ecorce de Fer mena ses frère Lémures contre des monstres si horribles que d'innombrables elfes avaient sombré dans la folie en les apercevant.

Les elfes avaient du mal à trouver le sommeil, car les chants des hommes-bêtes emplissaient la nuit. Le seul espoir des Asrai était que Morghur, le Maître des Crânes, n'était pas celui qui orchestrait cette incursion, sinon la situation aurait été pire encore. Peu à peu, et au prix de milliers de vies, les hommes-bêtes furent chassés de toutes les régions d'Athel Loren, sauf une: une harde immense menée par Mograk, le Seigneur des Corbeaux, continuait de saccager les environs de l'Arbre du Malheur.

Harassés par les incessantes batailles, les elfes se rassemblèrent une dernière fois pour chasser une bonne fois pour toutes les rejetons du Chaos d'Athel Loren. Tous savaient que ce serait le combat le plus difficile de cette année, mais ils n'avaient pas le choix. L'hiver approchait, et si les hommes-bêtes n'étaient pas vaincus avant les premiers frimas, Orion serait forcé de partir, ainsi que la plupart des esprits des forets. Les elfes se préparent donc pour la bataille qui allait décider du sort d'Athel Loren.

C'est à ce moment qu'une aide des plus inattendues se manifesta: Finubar, le nouveau roi phoenix d'Ulthuan, réfléchissait depuis longtemps à un moyen d'améliorer les relations entre les deux nations elfiques. Lorsqu'il avait appris qu'Athel Loren était attaquée, il avait ordonné au prince Eldyr de rassembler une armées et de marcher à l'aide des Elfes Sylvains. Même si des tempêtes imprévues avaient retardé leur flotte, ils arrivèrent à temps pour l'ultime bataille.

En dépit de ces renforts, les elfes étaient beaucoup moins nombreux que les hommes-bêtes. Cependant, leur détermination et leur espoir retrouvé compensaient ce désavantage. Les mages d'Ulthuan déchainaient des orages d'éclairs et contraient les sorts des chamans, si bien que les Tisseurs de Charmes Sylvains étaient libres d'invoquer les esprits des forets et de leur insuffler une vigueur nouvelle. Les lanciers de Cothique combattaient aux coté des Gardes Eternelles. Les Lions Blancs de Chrace épaulaient les Wildwood Rangers, et les Princes Dragons chargeaient avec les Cavaliers Sauvages, chaque cavalier était déterminé à prouver sa supériorité. Scarloc se battit dos à dos avec Ystranna des soeurs d'Avelorn. Quant à Araloth le Brave, il se plaça à la droite du prince Eldyr.

Mograk comprit qu'il ne pourrait l'emporter, toutefois il refusa de s'avouer vaincu. Au commandement du chaman, des guerriers impies se lancèrent à l'assaut sous de noirs nuages de tempête. Le sol tremblait alors que les minotaures percutaient les rangs des elfes. Les brutes frappaient de droite et de gauche, chacun de leurs cous abattant plusieurs elfes à la fois. Mograk beugla vers les ténèbres et les silhouettes de monstres énormes émergèrent des bois. Les herbes mortes se tordaient au contact de ces créatures nobles qui avaient été remodelées par la volonté des dieux du Chaos.

Mograk espérait briser la combativité des elfes, cependant les enfants d'Isha restèrent imperturbables. Les volées de flèches sifflaient pour abattre les ghorgons et les cygors. Les Danseurs de Guerre faisaient des pirouettes au milieu des combats. Leurs lames chantaient tandis qu'elles tranchaient les gorges et les échines. Les elfes étaient moins nombreux que leurs adversaires mais infiniment plus talentueux, ce qui qui suffit à faire pencher la bataille en leur faveur. Lorsque le crépuscule tomba, la plus grosse partie de la horde avait été détruite, et les survivants battaient en retraite. Mograk s'était enfui avant la fin de la bataille. Cet acte de désertion couta cher aux hommes-bêtes, car sans l'autorité de Mograk, la retraite se transforma bientôt en déroute, et aboutit au massacre de la plupart des sabots fourchus.

Néanmoins, dès la victoire remportée, les tensions revinrent entre les hauts elfes et les Elfes Sylvains. Les premiers avaient subi de lourdes pertes, et beaucoup parmi les survivants accusaient les Elfes Sylvains de les avoir laissés seuls en première ligne. Les Asrai s'offensèrent de l'arrogance de leurs alliés. Par conséquent, même si elle se respectaient mutuellement, les deux races firent incapables de se lier d'amitié suite à cette bataille.(LA ES V8 P30)

La Bataille dans la Forêt Noire est une grande bataille opposant les Elfes Sylvains aux Hauts Elfes. Elle s’est déroulée en VI, 253 (2260 Calendrier Impérial).

C'est dans les chroniques de Naggaroth qu'on trouve trace de cet évènment. Elles évoquent une embuscade tendue à Morathi par des guerriers fantômes Haut Elfe alors qu'elle cherchait la couronne perdue d'Hotek. Les chroniques affirment que la Sorcière Suprême et son escorte ne durent leur salut qu'à l'intervention d'un groupe de Dryades.

(source: LA ES V8 P30)

Bataille du Bosquet de Wyrthu

CARTE

On sait aussi que la Bataille du Bosquet de Wyrthu à au lieu au sud de Wydrioth mais la date de cet évènement n'est pas connu.

(source: LA ES V5 P14)


Thorkund la Hache un Nain qui fut l'un des premiers aventuriers nain à se risquer à l'ouest après la grande guerre entre elfes et nains.

Plusieurs siècles après la fin de la guerre entre elfes et nains, des rumeurs selon lesquelles les elfes avaient abandonné leurs colonies atteignirent les grands halls de pierre des nains. Plusieurs d'entre eux spéculèrent sur les trésors qui pouvaient être caches dans les ruines elfiques. Les prospecteurs se demandèrent eux quelles richesse minérales ils pourraient bien trouver dans ces terres autrefois interdites aux nains. Pendant longtemps, les nains avaient été top préoccupés par leurs problèmes internes pour s'intéresser aux possibilités extérieurs.

Thorkund la Hache fut l’un des premiers nains à s’aventurer vers l’ouest à la recherche de trésors. Il partit avec une poignée de compagnons aussi avide que lui. La cupidités les fit traverser les montagnes et les vastes forets qui allaient devenir plus tard l’Empire. Ils atteignirent les Montagnes Grises et, du haut des sommets, virent les terres de la futures Bretonnie. Une dernière grande foret se trouvait entre eux et les ruines elfes de la côte ouest du Vieux Monde : la foret de Loren.

Thorkund et sa bande descendirent les montagnes et pénétrèrent dans la foret. Ils tombèrent dans une embuscade tendue par des ennemis invisibles cachés dans les taillis. Des flèches se plantèrent dans les boucliers des nains et d’autres dans les nains eux même. Thorkund et ses compagnons chargèrent avec leurs haches et se retrouvèrent rapidement entourés de cadavres d’elfes.

Ils entrèrent alors dans une clairière sacrée, les guerriers qu’ils avaient tués en étaient les gardiens. Ils virent d’immenses arbres noueux et des pierres couvertes d’étranges symboles. Rapidement, ils commencèrent à renverser les pierres à la recherches de trésors. En tant qu’aventuriers expérimentés, ils savaient parfaitement comment piller un endroit sacré.

Les nains découvrirent des richesses dont même les elfes avaient oublié l’existence, et les entassèrent dans leurs sacs. Il s’agissait de représentation étrangement sculptés en cuivre, argent et or d’une créature qui semblait moitié femme elfe, moitié arbre. C’étaient de très belles pièces mais elles troublaient l’esprits cupides des nains. Ne se souciant plus des ruines de la lointaine côte ouest, Thorkund et ses compagnons entreprirent de quitter la foret avant que d’autres elfes ne surviennent.




A peine avaient ils quitté la clairière qu’ils entendirent une étrange plainte monter de la foret et crurent voir une vague forme au milieu des arbres. Ils ne s’arrêtèrent pas pour camper et fuirent vers les montagnes, désireux de laisser au plus vite les sinistres bois derrière eux.
Après avoir atteint les contreforts des Montagnes Grises, ils suivirent le ravins et les passes vers l’est. Pourtant, ils entendaient encore cet étrange gémissement au loin derrière eux. Cela faisait maintenant deux jours qu’ils marchaient sans s’arrêter et la fatigue surmontait même leur résistance. Ils s’arrêtèrent près d’un bosquet de pins et s’endormirent.

Un bruit étrange parvenant de tout autour d’eux les réveilla. C’était encore cet étrange gémissement qu’ils avaient entendu depuis leur fuite de la clairière sacrée. Il provenait des arbres entourant leur camp. Saisissant leurs haches, ils attaquèrent les troncs pour mettre fin à ce bruit qui les rendait fou mais dès qu’une hache s’enfonçait dans un arbre, une étrange créature aux long cheveux et aux griffes comme des serres quittait l’écorce et disparaissait dans un autre arbre, continuant à gémir et à les torturer.

La créature était la dryade Wyrthu, gardienne de la clairière sacrée, qui les avait suivis pour se venger. Elle semblait hurler à la lune comme pour appeler quelque chose ou quelqu’un.

Soudain, une grande ombre tomba sur les nains. Un immense oiseau de proie chevauché par une silhouette recouvert d’un manteau descendit sur eux à une vitesse terrifiante. Bientôt, tous les nains sauf Thorkund gisaient morts, des flèches dépassant de leurs cote de mailles. Thorkund, agitant sa hache, recula sous un vieux pin pour pouvoir frapper le faucon qui fonçait sur lui. A ce moment, deux mains crochues l’agrippèrent par derrière et il fut entrainé vers sa fin dans les crevasses du flanc de la montagne. Ses os y sont encore aujourd’hui, prisonniers des racines du vieux pin. Le guerrier faucon, Thryngol le Mage, retourna vers Athel Loren et enfouit les trésors dans la clairière sacrée d’où ils avaient été volés.

les elfes sylvains savent ce qui est arrivé à Thorkund la Hache, mais pas les nains. Si ces derniers venaient à le découvrir, ils ajouteraient un autre chapitre au Livre des Rancunes contre Athel Loren.

(source: LA ES V5 P14)

Bataille des Moissons Rouge

CARTE

Bataille de Caradrel

CARTE

Bataille de l'If Grincant / Gemissant

CARTE

Victoire d'Equoth le Sans Peur

CARTE

La Bataille de La Trahison est une grande bataille qui vît la rébellion de l'Homme Arbre Cœddil. Elle s’est déroulée en II, 470 (-625 Calendrier Impérial).

Cinq siècles après la Bataille de l’Angoisse, Athel Loren connut de nouveau un conflit interne. Le seigneur des arbres Cœddil, peut être affecté par les dernières traces de la corruption de Cyanathair, en vint à supporter de moins en moins la présence des elfes sylvains et tenta d’empêcher la renaissance d’Orion. Lors de cet hiver, Cœddil et ses demoiselles d’honneur dryades ne se reposèrent point, mais attendirent qu’Ariel se fût assoupie dans le Chêne des Ages. Le reste de la forêt dormait déjà, et les elfes ne se méfiaient pas de lui, aussi pu t’il facilement arriver jusqu’à la Clairière Royale, où il massacra tous les elfes qu’il croisa, partant du principe que s’il tuait la totalité des Cavaliers Sauvages, Orion serait grandement affaibli à son réveil, si toutefois il parvenait à se réveiller. Les Cavaliers se défendirent du mieux qu’ils purent, mais l’hiver les avait engourdis, et leurs lames n’arrivaient pas à percer l’épaisse écorce de Cœddil.

Ariel s’éveilla brutalement lorsqu’elle sentit le sang des elfes couler sur le sol de la Clairière Sacrée. Elle jaillit de l’arbre, et Cœddil et ses suivantes furent pétrifiées par sa fureur. Elle éparpilla les dryades d’un geste et jeta le Seigneur des Arbres à terre. Bien qu’elle désirât plus que tout tuer les esprits des bois qui avaient osé s’en prendre aux siens, elle ne pouvait pas plus les détruire que détruire une part d’elle-même, car Cœddil appartenait tout autant à Athel Loren qu’elle. A la place, elle bannit l’Homme Arbre et ses servantes loin au sud-est de la forêt, dans sa partie la plus sombre et la plus sauvage, là où aucun elfe ne vivait. Les Bois Sauvages furent ensuite entourés d’un cercle de pierres gardiennes, et Cœddil fut emprisonné pour l’éternité dans ces clairières sombres pour méditer sur sa trahison. Si Cœddil accepte silencieusement sa pénitence, les dryades qui l’accompagnaient, rendues folles par la captivité, parcourent les clairières avec des intentions sanguinaires.

(source: LA ES V6 P13)

La tentative d'invasion de Rickit le Puant est une grande bataille opposant les Elfes Sylvains aux Skavens. Elle s’est déroulée à Cythral en III, 1602-1603*.

Une armée Skaven avait été localisée au milieu de la nuit, quand un Guerrier Faucon avait aperçu des flammes violette jaillir de la tour en ruines de Inis Kylin. Il s’était approché pour observer et avait vu des files ininterrompues de silhouettes sombres semblant sortir du ventre de la terre. Cette force d’invasion était entrée en Athel Loren par un des anciens passages souterrains sillonnant le Vieux Monde. Le Guerrier Faucon s’était alors rapproché pour essayer d’en voir plus, mais il avait été repéré par les skavens et avait été chassé par leur magie maléfique.

Au lever du soleil, les Skavens avaient déjà parcourue près de trente kilomètre vers le nord-est, jusqu’aux Montagnes Grises. Là leur avance avait été stoppée près d’une rivière peu profonde par une force d’elfes sylvains qui attendaient sur la rive nord, bannières flottant au vent. De sa position élevée, Fynyr avait sous les yeux une vallée boisée traversée par une rivière. A l’est les Montagnes Grises se découpaient sur l’horizon, à l’ouest la vallée s’élargissait et la rivière continuait sa course vers les plaines de Bretonnie.

Il y avait trois fois plus de skavens que d’elfes sylvains. Le gros de l’armée elfe était en Bretonnie, à combattre les orques avec les humains. Cette petite force était donc tout ce que les elfes avaient pu rassembler à la hâte.

Pour les skavens, la seule solution était de foncer. Le commandant skaven, Rickit Le Puant, ordonna de charger. Rendu confiant par le nombre, les skavens chargèrent fous de colère, leurs petits yeux rouges injectés de sang.

Une grêle de flèches tirée par les archers postés de l’autre côté de la rivière vint s’abattre sur les rats. La première ligne skaven s’écroula mais les suivants enjambèrent les cadavres et poursuivirent leur avance poussé tout autant par ceux qui les suivaient que par les exaltations fanatiques de leur chef. Celui-ci hurlait des encouragements à ses troupes qui descendaient maintenant la berge de la rivière. Il savait que si ses guerriers conservaient leur sang-froid jusqu’au corps à corps, la victoire serait à lui.

Bien qu’ayant perdu près du tiers de leurs troupes sous le déluge de flèches ennemis, les skavens atteignirent la rivière et commencèrent à la traverser. Le commandant elfe sylvain lança sa monture en avant et se précipita vers la rivière à la rencontre des skavens. Dégainant leur épée, ses guerriers le suivirent comme un seul homme.

Le combat tourna rapidement en faveur des skavens. Les elfes luttaient comme de beaux diable à un contre deux, et les rats purent rapidement encercler leurs ennemis et les submerger sous le nombre.

Fynyr vit que ses compagnons étaient condamnés s’il n’agissait pas maintenant. Il avait reçu l’ordre de ne pas faire appel aux Hommes Arbres sauf si les circonstances devenaient catastrophiques car l’antique magie des bois ne pouvait être traitée à la légère. Alors qu’il commençait l’invocation du réveil, un rameau passa doucement sur son visage et une voix profonde et grinçante lui parla. « Nous voyons, ami des arbres, nous sommes déjà éveillés ». Des branches s’agitèrent autour de lui alors que les hommes arbres dégageaient leurs racines du sol avant d’avancer implacablement vers la rivière aider les elfes en danger.

*NDR: La date et le lieu précis sont des suppositions tirées des différents éléments du récit.

(source : LA ES V5 P55)

La tentative d'invasion de Skreek est une grande bataille opposant les Elfes Sylvains aux skavens. Elle s’est déroulée à Talsyn mais la date reste inconnue.

A la sortie du tunnel skaven, Skreek le prophète gris parcouraient du regard les arbres noueux entourant la clairière. Il ne voyait rien d'inquiétant mais se sentait mal à l'aise. Le monolithe qui avait arrêté leur progression par son sort de garde était comme une borne de sortie pour leur tunnel.

En étant aussi proche du coeur d'Athel Loren, l'agent favori du Conseil des Treize pouvait sentir la force vibrante du Chêne des Ages dans chaque racine de chacune des plantes qui l'entouraient. Le skaven ne devait pas être bien loin de la Clairière Royale. L'aboutissement de son plan était proche. Une fois que son coeur aurait été arraché, le royaume d'Athel Loren tomberait et la volonté du Rat Cornu serait accomplie.

Dans le lointain, le brame d'un cerf en rut résonna. Les skavens s'agitèrent nerveusement lorsque le grondement fut suivi de cris exaltés et menaçants. Un coup de tonnerre roula au dessus d'eux et des éclairs aveuglants zébrèrent le ciel encore clair. En quelques secondes, le ciel du crépuscule devint noir comme une aile de corbeau. Skreek commença à douter de la sagesse de son plan et se mit frénétiquement à chercher quelqu'un à accuser si les choses se passaient mal.

Pendant se temps là, bondissant parmi les rochers, sans se soucier des ronces qui le lacéraient, Orion porta son énorme cor à ses lèvres et souffla. Le son se répercuta jusqu'au coeur de la forêt, appelant le peuple elfe à la Grande Chasse. Terrifiant dans sa forme de Kurnous, Orion courait parmi les bois, les chiens de guerre galopant sur ses talons. Alors que la chasse prenait de l'ampleur, le chasseur et ses chiens étaient rejoints par d'autres habitants de la forêt. Des elfes en transe, resplendissants dans leurs peintures de guerre impressionnantes, bondissaient dans les fougères. Des dryades aux formes changeantes sautaient par dessus les buissons d'un seul bond alors que d'autres animaux martelaient le sol en les suivants.

En entendant le son du cor, Skreek scruta les profondeurs du domaine sylvain, son museau remuant nerveusement. Le craquement des branches pouvait être clairement entendu. Quelque chose approchait sans chercher à se dissimuler. Le prophète gris pouvait sentir la tension monter dans la forêt. Cette horrible sensation fit se dresser son pelage argenté et grincer des dents.

Dans un sifflement mortel, la grande lance de chasse de Kurnous jaillit de l'obscurité et alla empaler trois hommes rats sur sa pointe dorée. Comme une tempête soudaine, la Grande Chasse éclata dans la clairière et les skavens furent frappés par toute la force de la colère de la forêt. La premiere ligne d'esclave tomba immédiatement sous ce tourbillon de mort et de destruction qui traversait la clairière, incapable de resister à la violence de l'esprit vengeur de la forêt. Des apparitions floues passaient à toute vitesse au travers des rats confus et effrayé. Très vite, les guerriers des clans et même les vermines de choc subirent de lourdes pertes sous les coups des elfes sylvains enragés.

Une nuée de corbeaux s'abattait sur la vermine dans un blizzard de becs et de serres noirs. Le prophète gris poussa un cri perçant alors que ses guerriers se faisaient tuer par les lames bondissantes des danseurs de guerres ou étaient déchiquetés par les crocs des chiens sauvages. Des formes elfes encore moins distantes paraissaient voler parmi eux et apportaient une dimension déconcertante et éthérée à la Chasse. L'assaut des défenseurs jeta la panique dans les rangs des skavens et pendant un moment, la masse des rats en fuite se sépara devant Skreek.

Debout sur un affleurement rocheux se trouvait le Roi des Bois lui même. Skreek observa dans les moindres details la formidable silhouette, les pieds fourchus, les longues jambes, le torse musclé à la peau verte, et jusqu'aux terrifiantes ramures de la tête. Un manteau magique tissé de feuilles claquait sur ses épaules, brillant d'un pouvoir protecteur. Orion chevauchait le roc comme un colosse. Les traits majestueux du seigneur elfe le désignait comme le Roi, alors que ses cornes recourbées, ses membres puissant et son terrible regard de feu en faisaient l'implacable vengeur de la forêt.

Comme une bête sauvage, le Roi des Bois chargea la horde de vermine en déroute, attrapant les rats de ses ramures et jetant leurs corps désarticulés par dessus sa tête. Ceux ci étaient ensuite piétinés par la meute qui suivait. D'autres subirent la colère d'Orion en finissant empalés sur la pointe de sa lance.

Le Grand Veneur aperçut Skreek et ses yeux flamboyèrent. C'était lui le responsable du désseschement de la forêt. Toute la nature était en colère : les horribles mutants répandaient la maladie et la mort partout où ils allaient. Orion partageait le dégout et la repulsion de la forêt. La fureur sacrée des bois était sienne, sa vengeance aussi. Complètement possédé par l'esprit vibrant et vivant des bois, Orion jeta sa tête en arrière. Les muscles de son cou se gonflèrent et ses cornes massives se découpèrent contre la lune qui se levait. D'où il était, Skreek entendit le souffle puissant du Roi des Bois qui inspirait. Il y eut un instant de silence. Les skavens couinèrent alors que la tension montait, puis le Grand Veneur expira.

Le terrible mugissement qui sortit de sa gorge heurta tous ceux qui se trouvaient là. Les rats se tordirent de douleur, la pression sur leurs oreilles sensibles les rendant presque fous. Certains cherchèrent refuge derriere la pierre dressée mais rien n'offrait d'abri contre le cri strident. Les pattes pressées contre les côtés de sa tête, le prophète gris s'enfuit en chancelant vers l'entrée du tunnel. Incapable de lancer ses sorts, son seul désir était de fuir ce rugissement assourdissant. La tension se brisa soudain lorsque, dans un craquement de tonnerre, le monolithe se brisa sous les intenses vibrations soniques, envoyant des milliers d'échardes sans la masse de vermines.

Du sang lui coulant du nez et des oreilles, Skreek fuit le lieu du carnage, le corps lacéré par des centaines de coupures. Par dessus les battements furieux de son coeur, il pouvait entendre le vacarmes des sabots derrière lui. L'odeur musquée des flancs d'Orion assaillit ses narines, le remplissant d'une peur nauséeuse, et lorsqu'il sentit le souffle brulant du chasseur dans son cou, le prophète gris comprit la véritable nature de la Grande Chasse. C'était bien plus qu'une simple charge elfe: c'était la personnification de l'entité primitive et sauvage qu'était la forêt de Loren elle même.

Lorsque l'aube revint, la brume du matin s'accrochait aux cadavres des skavens qui jonchaient la clairière, leurs gorges et intestins déchirés. Des montages de corps couvert de fourrure brillèrent sous les premiers rayons de soleil. Au centre du carnage, la tête du prophète gris avait été empalée sur un arbuste brisé. Toute trace de l'entrée du tunnel skaven avait disparu. Un croassement brisa le silence et un corbeau vint se poser sur la tête du skaven. Les plumes ébouriffées dans l'air froid, l'oiseau pencha la tete d'un côté et arracha un oeil. Bientôt d'autres de son espèces le rejoignirent et le festin commença.

LA ES V5 P16