[Rec] L'invasion, une histoire de forêt...

La masse grouillante de soldats avançait sans que rien ne l’arrête mais cette dernière était observée sans le savoir, personne ne rentre comme il le veut dans Athel Loren. Ils avaient osé pénétrer dans cette forêt et pour cela ils devaient mourir. Cela faisait plusieurs heures qu’on avait prévenu Alérène de troubles près du territoire dont son clan avait la garde. Depuis un bon moment lui et les guerriers dont il avait le commandement suivaient les intrus depuis les arbres en restant invisibles et silencieux aux yeux et oreilles des bêtes infâmes, attendant le moment propice pour attaquer. L’automne était arrivé et les tenues des elfes couplées au vent faisant danser les branches et les feuilles aux couleurs d’or et bois les rendait vraiment invisibles et seuls des yeux d’elfes pouvaient les voir, seul le vent semblait actif de par ses gémissements, tels des avertissements à l’ennemi pour tenter de l’arrêter.

Puis Alérène siffla, imitant une tourterelle, en guise de réponse seulement le sifflement de centaines de flèches volant depuis les arbres pour finir leur course dans des corps poilus. Tel était le signal d’attaque, telle serait la tactique. Alors parvenu à un détour du chemin créé par la forêt, moment propice tant attendu, il fallait attaquer pour diviser les troupes ennemis. A un combattant contre quatre, les Asraï n’avaient pas le choix, il leur fallait affaiblir suffisamment leurs ennemis pour ensuite lancer un corps à corps couplé avec les esprits de la forêt composés de dryades et de lémures, l’homme arbre du clan, Darku, s’étant déjà endormi et n’ayant pu être réveillé par manque de temps.

- « Pour Athel Loren et pour les Asraï, visez juste ! » cria Alérène.

Maintenant les choses s’enchaînaient rapidement. Les régiments déjà rarement organisés en temps normal étaient maintenant totalement désorganisés, se faire tuer par un ennemi invisible et inaccessible était pour eux trop déroutant. Dès qu’ils essayaient de se regrouper et d’avancer sur un flanc, ils se faisaient attaquer massivement par l’arrière. Malheureusement les unités d’élites semblaient préparées à cette éventualité d’attaque surprise et s’organisèrent en cercles de boucliers plus performants que ceux que peuvent produire la plupart des races, si bien que les tirs ne faisaient plus que très peu de morts.

- « Formez des carrés de boucliers, protégez-vous derrière ! » siffla l’un des chefs ennemi.

L’avantage n’était pas encore gagné par les elfes sylvains. Leur rapport avec l’ennemi était encore trop désavantageux. Engager le corps à corps serait de la folie, mais ordonner la retraite serait ouvrir le chemin à toute autre intrusion. Le général était indécis quant à la situation à suivre, même avec son arc de Loren il faisait bien moins de dégâts que d’habitude, perdu dans ses réflexions il fut surprit quand un de ses lieutenants vint le voir.

- « Alérène, les tirs ne font pratiquement plus de dégâts, qu’ordonnez-vous ? »

Soudain la situation parut claire à l’elfe :

- « Dites aux dryades qu’elles peuvent se déchaîner, et appelez les lémures pour qu’ils libèrent leur fureur. Et que les Asraï libèrent leurs flèches dès que les murs de boucliers auront été brisés. » ordonna Alérène.

Aussitôt, différents sifflements résonnèrent dans la forêt couvrant les couinements des hommes-rats communément appelés skavens. C’est comme si toute la forêt se réveillait et s’unissait d’un coup. Ce qui apparaissait comme de simples arbres il y avait encore quelques secondes s’animait maintenant en dryades féroces et ce qui ressemblait à du bois mort sur les bords du chemin et tout autour de celui-ci était animé par une multitude de formes vaporeuses.

Les skavens étaient pris de terreur devant ce phénomène surnaturel pour eux, devant cette magie qui les dépassait. Les lémures arrivèrent en premier devant les tas de fourrures ambulants, et pénétrèrent les boucliers comme s’il s’agissaient de mousse et ne craignaient pas les maigres coups portés par les lances ennemies qui avait autant d’effet que le soleil sur la taille des montagnes. Alérène avait préféré entrer dans le corps à corps, là où son agilité et son épée auraient plus d’effet que son arc et ses flèches. Alors qu’il combattait cote à cote avec les dryades, lémures et quelques rares elfes qui l’avaient imité ; une grande détonation retentit dans la mêlée. Les rats avaient usé de toute leur perfidie et venait de faire exploser une de leur infernale machine lanceuse de feu. Les lémures qui étaient visés volèrent en éclat. Cela n’eu pour seule conséquence que d’augmenter la colère des esprits des bois et de leurs alliés.

Les skavens livraient une bataille acharnée mais malgré l’explosion d’encore deux de leurs machines de feu, ils ne purent tenir encore bien longtemps, et leur défense s’amenuisait très vite, les rangs étaient défoncés par les lémures et les dryades déchiquetaient les corps tels des fétus de paille et les flèches volaient en tous sens pour achever les blessés ou empêcher l’ennemi de fuir. Même le seigneur ne posa pas de problème, bien qu’il eut causé de multiples pertes Alérène n’eu qu’à utiliser son arc et ses flèches arcaniques pour le tuer, la puissance contenue dans ces flèches était suffisante pour achever un tel être. Il fut cependant si résistant qu’alors la bataille finie et le décompte des victimes commencé il était toujours en vie.

- « Il te reste peu de temps à vivre, autant que ce soit pour une bonne cause. Parles et j’abrègerai tes souffrances, tais-toi et les dryades te tueront à petit feu et avec plus de cruauté que tu ne puisses imaginer. » dit Alérène.
- « Au diable tes sermons pauvre humain aux oreilles pointues, des dizaines de milliers de nos semblables vivent... tousse… sous terre sur tout le vieux continent, et des centaines sont prêtes à envahir cette pitoyable forêt pour y …tousse… prendre son pouvoir. Vous êtes trop faibles et trop peu pour pouvoir nous arrêter. Je meure mais mes semblables règneront sur ces choses vertes et marrons …tousse… pour la fin des temps dès que le plan sera fini. »

Puis il mourut. un lieutenant elfe à coté d’Alérène :

- « Il divaguait, sa haine était grande … » dit-il.

- « Je ne pense pas répondit le général asraï, quand on est sur le point de mourir, on a pas envie de rigoler. Il va falloir prévenir tous les autres clans, nous ne devons pas être les seuls à avoir subit de telles intrusions. »

Puis en regardant autour de lui le grand nombre de morts skavens mais aussi asraï et reposant ensuite ses yeux sur le cadavre :

- « L’hiver va être long ».

Tres sympa!!
C'est une page manquante du livre d'armée ES ça non???
En tous cas c'est tout à fait comme ça que j'imagine les Asrai en action, ça m'a beaucoup plut.
Félicitations Alérène.
@+

Et bien merci pour tes critiques, cela fait plaisir.

Une page manquante du livre d'armée? Je dois prendre ca comment???

Content que cela t'ai plu. J'aimerai bien que la dizaine d'autres personnes qui a lu le récit poste un commentaire, quitte à dire que c'est nul, si c'est argumenté ca ne peut que me faire progresser.

Bientôt la suite si j'ai le temps.

Une page manquante du livre d'armée? Je dois prendre ca comment???

C'est un beau compliment je pense puisque ça signifie pour moi que si ce récit aparaissait dans le livre d'armée ça ne me choquerait pas.
Si il y a une suite je suis preneur.

Allez les lecteurs donner votre avis. Personnelement je suis incapable de faire d'aussi beau récit (par contre j'adore les lire) alors le minimum c'est de donner son avis pour encourager ceux qui ont le talent et le courage de nous proposer leurs écrits car j'imagine que ce n'est pas évident.
@+.

Récit très bien, agréable à lire !!!
sinon il me semble pas que les scavens soient aussi bien organisés en régiments, je verrai plutot des hordes confuses d'hommes rats.
Enfin ce n'est pas très grave.
je trouve que c'est bien que cette section se dévellope, par de nombreux récits.

trés bon récit !!

je partage l'opinion de coeled sur la formation des hommes-rats !!

mais sinon c'est du bon boulot !!

@+

Pas mal, pas mal... Deux-trois erreurs mais ça tiens bien la route !

-« Il te reste peu de temps à vivre, autant que ce soit pour une bonne cause. Parles et j’abrègerai tes souffrances

Quelle clémence pour un homme rat, mais comment arrivent t'ils a se comprendre ? ^^

quand on est sur le point de mourir, on a pas envie de rigoler

Rooooh, quel langage pour un Elfe ! ^^

Ca a l'air de vous plaire, donc une suite va se préparer, mais soyez clément si cela prend du temps... Je suis en fac d'histoire et ca claque dur niveau travail (2 exposé à préparer en 1 mois )

Formez des carrés de boucliers,

Il me semble que les boucliers skavens soit ronds et petits donc pour faire des carrée de bouclier a moins d'avoir 4 bouclier par soldats pour combler les trous que sa va causer ...
Donc en fait Alérène aurait plus rester a tirer en hauts jusque les enemies soit plus très nombreux... Mais si tu veux une raison d'envoyer les dryades : Il faut les exterminer au plus vite, sinon des nombreux arbres vont mourir il contaminet toute créature vivante

Ah j'oubliais c'est un très bon texte et j'espere qu'il y aura une suite ...