[BG] Daonie Sidhe, Ost de Faëria

par Invité Dim 16 Mar - 21:26

[HRP] Commençons par quelques précisions : je me suis mis en tête de réaliser une armée thématique d'Elfes Sylvains, et pour cela, de créer un background d'armée complet et fluffiquement cohérent. C'est un projet qui réunit modélisme et écriture, et qui se donne pour but de réaliser une armée originale, complète et jouable en amical, avec un plateau de présentation et un "carnet" comprenant le background de l'armée et une description complète de la société dans laquelle évolue cet Ost.

Voici à présent le début du background de mon armée. N'hésitez pas à le critiquer en argumentant de manière à ce que je puisse évoluer vers quelque chose de solide pour ensuite créer mon armée et la peindre. [/HRP]

Extrait du rapport de Rodolph Amakanov, intitulé "Vie et moeurs du Peuple de Lorëlorn", publié à Middenheim sur ordre de l'Emissaire Ludovik Reizpig:

Angestag, 26ème jour d'Ulriczeit, année 2504 du Calendrier Impérial:

La dernière semaine dans la forêt de Lorëlorn a été épouvantable. Ce soir, nous ne sommes plus loin de la lisière, plus très loin des chemins qui ramèneront demain les survivants de ce périple chez eux, dans leurs foyers, et Sigmar seul sait à quel point ils le méritent. Beaucoup d'entre nous sont tombés ces derniers jours. Nous sommes traqués, suivis, persécutés. Au début, le Daonie Sidhe, le "Vieux Peuple" des elfes des bois, n'était pas agressif. Il nous a laissé avancer dans la forêt impériale de Lorëlorn, qui jouxte Middenheim, louée soit-elle, sans donner signe de vie. Puis, avec le temps, quand la lisière de la forêt est devenue invisible, quand la lumière a fait place à une obscurité menaçante, ils ont commencé. Ils nous ont harcelés, faisant peser sur nos âmes un sentiment d'insécurité perpétuelle, de menace inquiétante, envahissante. Nous nous sentions observés, traqués. Parfois, l'un de nous tombait, une flèche lui traversant la gorge ou le cœur, et alors nous accélérions, comme si de rien n'était, sentant monter dans nos gorges le relent puant de la peur qui vous rattrape dans votre course et vous coupe les jambes pour mieux vous faire abattre. Nous pensions qu'au fil des jours nous les sèmerions, mais c'était bien les sous-estimer, et chaque jour, chaque nuit, les rires lointains, les mouvements invisibles, les lueurs tremblotantes semblaient être parmi nous, autour de nous, nous épiant sans jamais apparaître. Nous avions touché les lornalims, les arbres vénérés par ce peuple sylvain si particulier. Jamais nous n'aurions dû. Ils nous ont fait payer le prix de notre maladresse, sans jamais se montrer, et même si je sors vivant de cet endroit maudit, je ne pense pas me remettre de l'oppression que nous vécûmes ces quelques semaines. Ces êtres sont une menace pour quiconque les provoquent.